[15] Cantal Avenir n°60 jui/aoû 2008
[15] Cantal Avenir n°60 jui/aoû 2008
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°60 de jui/aoû 2008

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cantal

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 28

  • Taille du fichier PDF : 2,6 Mo

  • Dans ce numéro : supplément Tour de France.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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26 Expression des groupes politiques LE CONSEIL GÉNÉRAL, 1 ER PARTENAIRE DES COMMUNES ET DONC DE VOTRE QUOTIDIEN A l’occasion des réunions cantonales organisées dans le cadre du Fonds d’Équipement des Communes (FEC), élus et services du Conseil Général sont allés à la rencontre des maires du Cantal. Ces moments d’échanges permettent de bien s’imprégner des attentes et des projets de chaque territoire. C’est aussi l’occasion de mesurer les avancées de nos actions : amélioration du réseau routier départemental ou de la desserte en téléphonie mobile et en haut débit, par exemple. Les premières préoccupations des élus sont la gestion de leur patrimoine et de leurs réseaux : voirie communale, adduction d’eau, assainissement, … UNE VISION ET UNE VOLONTÉ POUR L’AVENIR De Champs-sur-Tarentaine à Aurillac en passant par Laroquebrou et Saint-Cernin, notre groupe réunit des conseillers généraux issus de cantons ruraux et de l’agglomération Aurillacoise ; c’est un symbole de la nécessité à unir tous les secteurs géographiques du Département, à ne pas opposer espace urbain et espace rural à un moment où le rassemblement de toutes les énergies du Cantal est indispensable. Que faire face aux défis des années qui viennent : démographie, vieillissement de la population, enclavement, préservation du service public et de la santé, échéance de 2013 pour la politique Agricole Commune de l’Europe ? MODIFICATION DE LA SEMAINE SCOLAIRE : Forme et fond signent le désengagement de l’Etat En décidant, sans aucune concertation préalable, de modifier l’organisation de la semaine scolaire dans le 1er degré dès la rentrée 2008/2009, le ministre de l’Education Nationale contraint les acteurs locaux (communes, parents, enseignants) à en assumer les conséquences éducatives et financières. Nous dénonçons avec force cette décision unilatérale tant sur le fond que sur la forme. Sur le fond : un renoncement de l’Etat La réduction imposée de 26 à 24 heures de classe par semaine est assortie d’un dispositif de 2 heures supplémentaires de soutien pour les élèves en difficulté scolaire, soutien devant faire l’objet d’un accord des parents. Que deviendra cette aide indispensable pour certains enfants si les parents ne peuvent, en raison de contraintes matérielles, y conduire Le poids de ces investissements, souvent arrivés en fin de vie, représente une charge très conséquente pour toutes les communes et quelle que soit leur taille. Pourtant ces équipements sont essentiels à la vie quotidienne de chaque habitant du Cantal. Ces équipements conditionnent le développement des communes et l’accueil de nouvelles populations. Le Conseil Général est en fait souvent le seul à accompagner techniquement et financièrement les communes dans cet effort d’investissement, mais cela n’y suffit plus. L’État exerce encore une solidarité au travers de la DGE, mais souvent insufisante par rapport aux besoins. Or, on ne peut parler de développement économique ou touristique, si ces préalables ne sont pas assurés correctement. En 2008, le renforcement du soutien aux territoires confirme le Nous nous situons dans une opposition constructive, consciente de la nécessité de faire face à une politique de l’Etat peu propice au développement des territoires les plus pauvres en potentiel économique dont le Cantal fait partie. Il est donc indispensable de faire entendre fort au sein du Conseil Général notre voix, de la faire relayer auprès de l’Etat. Notre département ne peut rester à la traîne en matière de désenclavement, de la restructuration urgente par le Conseil Général de la RD 120 Aurillac- Tulle à l’impérieux besoin d’obtenir enfin une RN 122 digne du nom d’une route nationale avec les contournements d’Aurillac, de ou y laisser leur enfant ? Combien de cas où dans une même une même famille les enfants n’auront pas les mêmes horaires ? En reléguant le traitement de la difficulté scolaire en dehors du champ de la scolarité obligatoire pour tous, l’Etat renonce à la mission première de l’école publique et laïque : assurer, dans le cadre de l’enseignement obligatoire, une même chance de réussite à tous les enfants. Ce renoncement se traduit aussi par la mise en place des stages de remise à niveau pendant les vacances. L’honneur de la République n’est pas de faire concurrence aux cours privés que certaines familles peuvent payer à leurs enfants pour pallier les carences de l’école, mais de permettre à l’Ecole de jouer pleinement son rôle durant le temps scolaire, même réduit. L’école a besoin pour cela de moyens en personnel et en formation et non de suppressions d’emploi massives ! Sur la forme : une organisation qui fait fi des territoires ruraux !
rôle du Conseil Général comme premier partenaire des communes, avec l’accroissement pour la troisième année consécutive de 10% de l’enveloppe FEC en faveur des communes, tout en assurant la poursuite des programmes de développement territoriaux. Les aides aux communes et structures intercommunales prévues en crédits de paiements et recouvrant les différents domaines d'intervention du Département s'élèvent au total en 2008 à plus de 14,3 millions d’Euros, contre 13,6 millions d’Euros en 2007. Pour le seul FEC, l’enveloppe 2008 s’élève à plus de 3 millions d’Euros. Pour mémoire elle était de 1,1 millions d’Euros en 2001, soit une augmentation de 260% en 7 ans. Mais surtout, la première des caractéristiques de l’intervention Sansac-de-Marmiesse, de Vic sur Cère, de Polminhac et l’accès à Figeac, en passant par la liaison prioritaire du Nord Cantal vers l’A 89 ; que de combats durs à mener. S’y ajoutent, le réseau ferroviaire, tant vers Brive que Toulouse, celui de l’Est Cantal et la lutte quotidienne pour la survie de la liaison aérienne. Accéder au Cantal, un enjeu majeur ! Encore faut-il y trouver les infrastructures et services publics pour que les habitants y restent ou y viennent : école, poste.. et que la couverture du territoire en matière de santé, de cabinets médicaux et d’hôpitaux soit assurée. Plus que jamais le rôle du Conseil Général est primordial. Le décret n°2008-463 du 15 mai 2008 fixe la répartition des 24 heures d’enseignement « à raison de six heures par jour les lundi, mardi, jeudi, vendredi » et précise que des mesures dérogatoires permettant une répartition sur neuf ½ journées (incluant le mercredi) peuvent être accordées par les inspecteurs d’académie. Ces dispositions posent de multiples contraintes matérielles et financières aux collectivités et aux familles. Comment modifier les circuits de transport scolaire pour assurer une égalité de service à toutes les familles ? Faudra-t-il ici, après la classe, faire un premier circuit pour transporter les « bons élèves » et un second pour « ceux qui peinent » ? Faudrat-il là, assurer le mercredi matin, un circuit spécial « soutien scolaire » pour quelques élèves qui ne seront pas les mêmes durant toute l’année ? A quel coût pour les collectivités ? Quelle harmonisation possible avec le transport des collégiens dans nos cantons ruraux ? L’équation semble tout simplement impossible à résoudre. Et les collectivités, soucieuses de prendre en compte l’intérêt des du Conseil Général réside dans la souplesse de ses dispositifs et leur adaptation aux besoins locaux, tout en veillant au développement harmonieux du département et au renforcement de son attractivité. Même si ces interventions ne sont pas toujours suffisamment lisibles, le Conseil Général est bien présent sur les dossiers de proximité qui font le quotidien de chacun, et entend bien le rester. GÉRARD LEYMONIE Président du Groupe de la Majorité Départementale Au-delà de ses compétences obligatoires, il faut qu’il soit une collectivité capable de projection pour l’avenir, pionnière en matière de nouvelles techniques de communication en particulier pour la santé, pionnière en matière de logement économe en énergie. Notre groupe, volontariste et déterminé, force de proposition, est bien décidé à agir en ce sens. Jacques MEZARD Président du Groupe du Rassemblement Démocratique élèves et des familles, n’auront d’autres solutions que d’organiser des garderies supplémentaires pour harmoniser les horaires d’accueil de tous les enfants. Sur quel budget ? A quel coût supplémentaire pour les familles ? Une fois de plus, les décisions prises rue de Grenelle, très éloignées du terrain, balayent d’un revers de main les contraintes des territoires ruraux. Nous refusons d’entrer dans cette organisation de l’école qui tourne le dos à la loi d’orientation de 1989 et à la réalisation d’une école égalitaire et démocratique. Florence MARTY Présidente du Groupe Socialiste 27



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