[15] Cantal Avenir n°56 nov 06 à jun 2007
[15] Cantal Avenir n°56 nov 06 à jun 2007
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°56 de nov 06 à jun 2007

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cantal

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 3,0 Mo

  • Dans ce numéro : dossier jeunesse... investir pour l'éducation, un devoir et une ambition.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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22 Expression des groupes politiques ACCOMPAGNER LES PERSONNES AGEES : UNE PRIORITÉ DEPARTEMENTALE Le Conseil Général avec l’appui de sa majorité, aura consacré plus de 23 millions d’euros à l’action en direction des personnes âgées en 2006. Ainsi plus de 4 000 bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) sont notamment soutenus, pour un accompagnement à domicile ou un hébergement en maison de retraite. Depuis dix ans la majorité départementale a su anticiper en se dotant d’un schéma départemental des équipements pour personnes âgées qui a permis d’évaluer les besoins. Le Conseil Général a ainsi consacré plus de 4 500 000 euros à l’amélioration des hébergements. Il a fait le choix d’intervenir auprès des maîtres d’ouvrage : communes, CCAS ou associations, tant sur les travaux d’amélioration des conditions d’accueil à 30%, que des équipements mobiliers à hauteur de 30%. En parallèle, de nombreux dispositifs ont été soutenus pour le maintien à domicile des personnes âgées : service de portage de repas, aide à la prise en charge des frais de télé-alarme, aide à l’amélioration de l’habitat,... Le Conseil Général accorde une attention toute particulière au confort de vie et au bien être des personnes âgées, en privilégiant le maintien à domicile très souvent souhaité. Toutefois l’important programme de soutien aux établissements, complémentaires lorsque le maintien à domicile n’est plus possible, a encore fait l’objet récemment d’engagements nouveaux à Mauriac en particulier. Nous serons prochainement appelés à nous prononcer sur d’autres projets à Reilhac ou à Saint- Illide par exemple. Nous souhaitons pouvoir les accompagner. Depuis la décision du Conseil Régional de ne plus intervenir dans ce domaine, l’absence de co-financement que nous regrettons, ne peut que se traduire pour l’usager par une hausse du prix de journée. Par ailleurs, nous le savons tous, ces établissements représentent des emplois dans toutes nos communes et de l’activité économique induite. On peut estimer à près de 800 dans le Cantal le nombre d’emplois de service créés en faveur des aînés, depuis cinq ans. Demain, il sera sans doute possible pour encore améliorer le confort et la sécurité des personnes âgées à domicile, de renforcer notre offre de service, d’écoute et d’assistance. La majorité départementale pour sa part y est prête. Au-delà du débat sur les compétences des collectivités, une nouvelle situation moins favorable risque de résulter de la position du Conseil Régional au regard des futurs Contrats de Projets Etat/Région en cours d’élaboration, qui ne reprend pas nos demandes en faveur des établissements pour les personnes âgées, ni l’expression des besoins d’amélioration de logements en milieu rural. Nous demeurerons vigilants pour que les personnes âgées ne soient pas ignorées. La majorité départementale continuera à renforcer l’action du Conseil Général en direction des personnes âgées, c’est un devoir de solidarité et de dignité. C’est aussi un réel investissement sur l’emploi de proximité permettant, en particulier en milieu rural, le maintien d’une population active. Le Groupe de la MAJORITÉ DEPARTEMENTALE Retrouvez l'actualité du Conseil Général sur www.cg15.fr
L’EX NATIONALE 120 : UNE NOUVELLE ROUTE DEPARTEMENTALE Conséquence de l’ACTE II de la décentralisation, l’Etat vient de transférer au Conseil Général, la route nationale 120 qui devient désormais la RD 120, d’AURILLAC à la Corrèze. Désormais, le Conseil Général du CANTAL prend en charge l’entretien de cet itinéraire majeur, assurant l’accès aux autoroutes A89 (CLERMONT-Fd – BORDEAUX) et A20 (TOULOUSE – VIERZON où elle rejoint l’A71 qui nous conduit à PARIS). Au cours de la dernière longue période, l’Etat a malheureusement fait la preuve de son incapacité à réaliser les travaux nécessaires à la modernisation de cet axe vital pour l’ouverture, à l’ouest, du bassin d’AURILLAC. Pire : même le renouvellement de la couche de roulement n’a pas été assuré, en raison de la faiblesse des crédits octroyés par l’Etat à la Direction départementale de l’Equipement. Résultat : D’une part, la compensation financière calculée par l’Etat va représenter, chaque année 200 000 €. Or, pour assurer l’indispensable remise à niveau des revêtements, le Conseil Général va devoir dépenser immédiatement 430 000 €. On est loin du compte. D’autre part, le Conseil Général a élaboré un programme de modernisation de la RD 120 qui va s’étaler sur au moins 7 ans (2007 à 2014). L’estimation des montants des travaux entre la Corrèze et Prentegarde (aux conditions économiques de Mai 2006) atteint 22 500 000 €. La compensation versée par l’Etat représentera, elle, 1 400 000 €, soit 6% de la dépense prévisionnelle d’investissement. Et comme, sur 7 ans, le coût des travaux augmentera forcément, on mesure à quel point, le transfert de la RN 120 au Conseil Général du CANTAL est un marché de dupe à notre détriment. D’autant que le Conseil Général devra assurer l’entretien de cette route sur 30 kms : revêtement, signalisations horizontale et verticale, déneigement, fauchage des talus, écoulement des eaux et entretien des fossés... Que restera-t-il de la compensation de l’Etat ? Heureusement, le département du CANTAL trouve une oreille attentive auprès de la Région AUVERGNE. En effet, celle-ci considère la RD 120 AURILLAC-CORREZE, comme un axe prioritaire et elle accepte de participer au financement des travaux de modernisation, à hauteur de 50%, ce qui allègera de moitié l’engagement financier du Conseil Général. Pour faire face aux dépenses nouvelles provoquées par les transferts de charges de l’Etat, les impôts départementaux, en 2006, ont augmenté de 7,5%. Une nouvelle hausse, en 2007, accentuerait encore un peu plus la baisse de votre pouvoir d’achat. Que l’Etat décide de faire assumer aux collectivités territoriales de nouvelles compétences est une chose, mais qu’il se refuse à attribuer les moyens financiers d’y faire face, pénalise lourdement les populations des départements les plus fragiles. L’Acte II de la décentralisation tourne le dos à la solidarité nationale. Le Groupe de l’OPPOSITION 23



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