[15] Cantal Avenir n°53 fév à mai 2006
[15] Cantal Avenir n°53 fév à mai 2006
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°53 de fév à mai 2006

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cantal

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 1,6 Mo

  • Dans ce numéro : 100 ans de ski... Le Lioran, 1161 mètres.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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16 Enseignement Le Conseil Général soutient le développement du Pôle d’enseignement supérieur aurillacois Le Pôle d’enseignement supérieur aurillacois accueille cette année 1230 étudiants ! A l’origine de ce succès, des formations attractives et qualifiantes mais également un soutien continu du Conseil Général et de la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac (CABA) qui accompagnent cette dynamique en offrant à l’ensemble de la communauté étudiante des conditions d’accueil et des services de qualité. Le Pôle d’enseignement supérieur du bassin aurillacois est aujourd’hui pleinement reconnu au plan national. « Cette réussite est le résultat d’une synergie. A la source de cet élan, il y a une collaboration fructueuse entre l’Etat, le Conseil Général et la CABA, la communauté universitaire et plus largement les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises » indique Louis-Jacques LIANDIER, Vice-Président du Conseil Général en charge de l’enseignement supérieur. Sans cette mobilisation, sans cette union des moyens et des volontés, le développement de l’offre universitaire cantalienne n’aurait pu être mené à bien aussi vite et aussi efficacement. Des formations attractives et qualifiantes Mais à la base du succès, il y a une démarche. Elle tient en quelques principes : identifier des besoins non satisfaits ou insuffisamment satisfaits par l’offre de formation régionale et nationale, répondre aux attentes des étudiants (futurs salariés), répondre aux attentes des entreprises, faire le pari de la recherche et de l’innovation. C’est dans cet esprit que le Cantal s’est très tôt positionné dans le développement de filières attractives comme par exemple le DUT « Génie Biologique » et ses options agronomie, génie de l’environnement et bio-informatique unique en France ou encore, le DUT « Gestion des Entreprises et des Administrations » et sa Licence professionnelle « Gestion des Ressources Humaines et Technologies de l’Information et de la Communication ». Cinq autres établissements accueillent également des formations d’enseignement supérieur, (notamment des BTS mais pas seulement) : le Lycée Jean Monnet, le Lycée Saint Géraud, l’Ecole Nationale en Industrie Laitière et Viande, l’Institut de Formation en Soins Infirmiers, et enfin La Manufacture. « En centrant son offre autour de diplômes recherchés et innovants, le Cantal a indiscutablement parié sur l’avenir avec des ensembles pluridisciplinaires modernes, des formations qualifiantes, des secteurs en pleine expansion et des services performants au moins équivalents à ceux que l’on peut trouver dans des zones plus urbaines » précise Louis-Jacques LIANDIER. 1230 étudiants présents à Aurillac : un impact fort sur l’économie locale « Les 1230 étudiants présents aujourd’hui à Aurillac témoignent de la justesse des choix qui ont été opérés. Les effectifs augmentent régulièrement et près de 600 d’entre eux, soit près d’un sur deux, viennent de l’extérieur du département » ajoute Louis-Jacques LIANDIER. L’existence et la croissance du pôle universitaire représentent d’ailleurs un enjeu majeur pour le développement économique du bassin aurillacois. La présence de 1230 étudiants a en effet un impact direct sur l’économie locale : hausse de la consommation, création de services spécifiques et donc d’emplois, essor du marché de l’immobilier et activités pour les entreprises. Dans un territoire rural, la vie étudiante permet non seulement de maintenir les jeunes sur le territoire mais également de créer une dynamique favorable à l’accueil d’étudiants extérieurs au département et à la région.
Des conditions d’études de qualité Le Conseil Général, en étroite collaboration avec la CABA, s’attache à permettre aux étudiants de bénéficier de conditions d’études de qualité. Si la CABA a beaucoup entrepris au niveau de l’accueil (création d’une antenne du CROUS et d’un restaurant universitaire), du logement et de l’animation, le Conseil Général, quant à lui, travaille depuis 2001 à faire évoluer et à moderniser les locaux et les matériels mis à la disposition de la communauté universitaire. Depuis 2001, ce sont plus de 1,2 million d’euros qui ont été investis. Parmi les travaux les plus significatifs, citons : l’aménagement d’un amphithéâtre pour l’IUT et l’IUFM, l’aménagement de trois salles informatiques pour l’IUT, l’aménagement du laboratoire SVT Chimie, d’une salle d’exposition et d’une infirmerie, enfin, l’aménagement de salles banalisées, de bureaux et la restructuration du Centre Départemental de Documentation Pédagogique. En 2006, de nouveaux travaux sont prévus : restructuration du niveau 3 de l’IUFM pour un montant de près de 152 000 euros. Un soutien annuel au fonctionnement Parallèlement, le Conseil Général participe annuellement au fonctionnement de l’association AURILLAC UNIVERSITE (Association de Gestion des Enseignements Universitaires) à hauteur de 138 000 euros dans le cadre d’une convention tripartite établie entre l’Etat, le Conseil Général et la CABA. S’agissant de l’IUFM, le Conseil Général verse également, chaque année, dans le cadre d’une convention bipartite avec l’Etat, 48 500 euros au titre de son fonctionnement. Fortes de ce succès collectif, les collectivités locales se mobilisent à nouveau pour permettre l’émergence d’autres formations qualifiantes, à l’image des projets actuels de Licences professionnelles : « Produits alimentaires de terroirs : innovation et valorisation » et « Expertise agro-environnementale et conduite de projet ». « Le bassin aurillacois, territoire à taille humaine, offre des conditions d’études optimales. La mobilisation, la concertation et la volonté d’avancer ensemble des acteurs concernés permettront demain à l’offre de formation cantalienne de s’étoffer et de passer un nouveau cap notamment en matière de recherche et de transferts de technologies. Ainsi, il paraît aujourd’hui opportun de préparer une convention cadre rassemblant les différents partenaires pour permettre une mise en commun des moyens humains et technologiques, par exemple entre l’IUT et l’INRA, et cela au bénéfice du développement de produits agroalimentaires de qualité » tient à conclure Louis-Jacques LIANDIER. 17



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