[14] Le Calvados n°111 mar/avr/mai 2013
[14] Le Calvados n°111 mar/avr/mai 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°111 de mar/avr/mai 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Calvados

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 8,2 Mo

  • Dans ce numéro : agriculture, un nouveau plan d'actions pour le Conseil Général.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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social Françoise Bayard Sage-femme Michèle Desnos Puéricultrice « Une des missions de la sage-femme de PMI est de proposer un entretien prénatal à toutes les femmes enceintes de sa circonscription, dans un des centres médico-sociaux le plus proche de chez elle ou à son domicile. Nous travaillons également dans les centres de planification où nous faisons des consultations pré- et postnatales et de contraception. Nous pouvons aussi, à la demande d’un médecin de l’hôpital, assurer un suivi médical de la grossesse à domicile, le plus souvent après une hospitalisation. Nous proposons aussi des séances de préparation à la naissance si une future mère ne peut pas se déplacer, du soutien à l’allaitement, individuel ou en réunion selon notre secteur. Nous accompagnons également les femmes en difficulté, en consultation ou à domicile pour soutenir leur projet de devenir parent, préparer l’arrivée de l’enfant. Nous avons un rôle de proximité, et chaque femme enceinte sait qu’elle peut faire appel à nous à tout moment de la grossesse, pour une question, une rencontre, un avis, et sait que nous sommes disponibles pour l’accompagner tout au long de ses neuf mois de grossesse. » « Mon métier consiste à accompagner de jeunes enfants au début de leur vie mais, comme un enfant n’existe pas sans ses parents, nous prenons soin aussi et avant tout des parents. Mon travail, c’est de les aider à trouver leurs propres réponses dans la façon d’élever leur enfant. Nos consultations sont ouvertes à tous les parents d’enfant âgé de 0 à 6 ans, sans considération sociale ou économique. On les accueille, les écoute, les accompagne, les rassure afi n de leur permettre d’avancer au mieux avec leur bébé et de créer de l’harmonie dans la relation. Notre rôle est de donner du sens au vécu quotidien avec leur enfant, pour que chacun trouve sa place dans la relation. Nous organisons également des réunions d’information collectives où les parents partagent leurs expériences, s’entraident et s’enrichissent. Ici, nous prenons le temps car c’est le principe de base du concept de la prévention précoce. » 22 www.calvados.fr Photos : Greg Wait D r Corinne ZINUTTI Médecin de PMI « Nous proposons dans les centres médico-sociaux des consultations médicales ouvertes à tous les enfants âgés de 0 à 6 ans. Nous sommes là pour nous assurer du bon développement psychomoteur de l’enfant, pour dépister une pathologie éventuelle, suivre sa croissance et effectuer les vaccinations… Nous voyons l’enfant dans sa globalité, à travers son environnement familial et sa relation avec ses parents. Nous discutons beaucoup avec les parents qui ont de nombreuses questions sur l’éducation, la nutrition, le sommeil… Dans les écoles, nous proposons un bilan de dépistage auprès des enfants de 3 et 4 ans. Le but est de vérifier qu’un enfant a tout ce qu’il lui faut pour entrer dans les apprentissages scolaires. Ces consultations sont effectuées en binôme avec une puéricultrice qui voit l’enfant avant le médecin. Notre suivi vient en complément du suivi du médecin généraliste ou du pédiatre. »
social Une banque pas comme les autres En juillet 1985, la banque alimentaire du Calvados est l’une des premières à avoir vu le jour en France. Le principe en était simple et il n’a pas changé depuis : association à but non lucratif, elle collecte des denrées alimentaires sans distribuer les produits collectés directement aux bénéficiaires, mais à des associations qui, elles, vont se charger de cette distribution. Photos : Greg Wait Avec la Société Saint- Vincent-de-Paul, le Secours catholique, les Restos du cœur et le Secours populaire, les 79 banques alimentaires françaises sont les seules associations dites « têtes de pont », habilitées à recueillir et à redistribuer de l’aide alimentaire. « Chaque banque a son histoire », explique Jean-Pierre Boileau, bénévole à la tête de la banque alimentaire du département. Dans le Calvados, « il existe trois grandes catégories de bénéficiaires : les Une soixantaine de bénévoles réguliers permettent à la banque alimentaire de fonctionner.” épiceries sociales, dans lesquelles les produits sont vendus à très bas prix, les foyers comme Emmaüs ou les Petites Sœurs des pauvres et enfin les associations, comme la Croix-Rouge ou les associations locales, en bord de mer ou à Caen ». Une collecte organisée Le fonctionnement quotidien se fait avec cinq salariés, dont quatre possèdent des contrats aidés. « Nos recrues bénéficient d’une formation au cours de leur temps de travail », assure le président Jean-Pierre Boileau. Beaucoup de ceux qui passent par l’entrepôt de l’association obtiennent un diplôme de conduite de chariots élévateurs. « Ça leur servira quand le marché de l’emploi se redressera. » Une soixantaine de bénévoles réguliers permettent aussi à la banque alimentaire de fonctionner. C’est le cas des chauffeurs de camion qui parcourent les grandes surfaces de la périphérie caennaise en quête de produits dont la date limite de consommation approche. Cette contribution représente environ 40 % de l’approvisionnement annuel de l’association. L’industrie agroalimentaire est un autre important partenaire : les produits en surstock ou présentant des défauts d’étiquetage constituent ainsi entre 20 et 25 % de l’ensemble des produits récoltés. Le Programme Européen d’Aide aux plus Démunis, menacé de non-renouvellement, représente un volume identique. C’est dire le danger que représente son abandon pour l’équilibre d’une telle structure. Les collectes effectuées dans les grandes surfaces représentent enfin entre 10 et 12 % de l’approvisionnement annuel. Depuis sa création, l’association reçoit l’aide du Conseil Général. En 2013, elle a reçu 21 000 €. « La crise économique augmente la demande d’aide des plus démunis et restreint les subventions publiques, constate-t-on à l’association. C’est pourquoi le soutien financier des particuliers, et surtout leur aide lors des collectes, est plus que bienvenu. » www.calvados.fr 23



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