[14] Le Calvados n°110 déc 12/jan-fév 2013
[14] Le Calvados n°110 déc 12/jan-fév 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°110 de déc 12/jan-fév 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Calvados

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 7,7 Mo

  • Dans ce numéro : une collectivité moderne, innovante et efficace

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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expression libre Collèges du Calvados : non à la méthode de la majorité départementale ! Le débat sur le dossier des collèges lors de la session du 19 novembre a montré les divergences fortes entre la majorité et notre groupe. Ce débat a été ravivé par Jean-Léonce Dupont dès la rentrée lorsqu’il a annoncé la fermeture d’un deuxième collège sur Caen, laissant planer le doute sur l’avenir du collège Lemière ou du collège Pagnol. Nous dénonçons fermement cette méthode qui consiste à mettre deux collèges sur la sellette et à observer là où les réactions seront les moins fortes. Nous ne voulons surtout pas que la méthode déplorable qui a abouti à la fermeture du collège Jacquard dans les conditions que l’on connaît se reproduise aujourd’hui. Dans le cadre du débat sur les orientations budgétaires, nous avons déploré que pour la deuxième année consécutive, on envisage une diminution importante des dépenses d’investissement consacrées aux collèges dans les années à venir. Ce choix, nous le savons, ne permettra pas d’assurer en totalité l’entretien et la restructuration des établissements, alors qu’il s’agit d’une compétence obligatoire des départements. Le président de la commission lui-même a jugé nécessaire de tirer la sonnette d’alarme. Concernant les fermetures d’établissements programmées, si nous sommes d’accord sur la nécessité d’adapter la répartition des collèges à l’évolution démographique d’un département, nous sommes en totale divergence sur la méthode employée par la majorité. Nous regrettons vivement que l’étude sur laquelle la majorité s’appuie ne prenne pas suffisamment en compte l’évolution démographique prévisionnelle de l’agglomération. La majorité ne peut pourtant pas ignorer les profondes mutations que connaissent les secteurs des deux collèges ciblés. Le groupe socialiste et radical propose une autre méthode : - Retravailler la sectorisation des collèges du département. - Envisager ce que représente le budget de construction d’un collège qu’il faudrait rouvrir dans dix ou quinze ans pour répondre aux évolutions démographiques mal anticipées. - Prendre en considération le temps de transport supporté par les élèves et veiller à ce que la sectorisation n’impose pas plus d’une heure de transport aux collégiens les plus éloignés. Les élus du groupe socialiste et radical - Privilégier la proximité notamment pour les populations les moins mobiles et créer dans les collèges situés dans les quartiers défavorisés des pôles d’excellence qui favoriseront la mixité de population. - Limiter le nombre d’élèves pour ne pas dépasser le nombre de 500 à 600 élèves par collège afin d’éviter les difficultés inhérentes aux collèges de grand effectif. Nous exigeons davantage de concertation sur ce dossier essentiel parce qu’il touche l’avenir de nos enfants. La façon de procéder de la majorité départementale n’est pas acceptable : elle omet d’associer les enseignants, les personnels et parents d’élèves aux réflexions sur l’avenir des collèges du Calvados, elle privilégie la politique du fait accompli et considère que des décisions engageant des centaines d’enfants peuvent être prises dans le secret des bureaux. A l’heure où l’éducation est redevenue une priorité nationale, nous ne pouvons admettre l’approche purement comptable semblable à celle que nous avons subie au niveau national au cours des dix dernières années. Nous devrions être guidés par le souci de la réussite scolaire et du bien être des jeunes Calvadosiens. Mesdames et Messieurs de la majorité, il est donc temps de changer d’approche et de méthode !. Le secrétariat du Groupe socialiste et radical est joignable du lundi au vendredi de 9 h à 17 h 30 au 02 31 57 14 41 46 www.calvados.fr
expression libre « L’État veut punir les collectivités locales ! » Les élus de la majorité départementale Si les temps sont durs pour beaucoup d’entre-vous, ils le sont également pour les collectivités locales. Des recettes qui diminuent, des charges qui augmentent… Comme pour votre foyer, il faut faire attention et parfois se serrer la ceinture. C’est ce que nous faisons au quotidien et, si nous avons de l’ambition pour le Calvados, nous veillons également à ce que le contribuable ne serve pas de variable d’ajustement. Parmi nos recettes, nous disposons aujourd’hui des dotations de l’État, du seul impôt que vous payez au Département, à savoir une partie des taxes foncières, ainsi que d’une partie des droits de mutation réglés au moment d’une transaction immobilière. Parmi nos dépenses obligatoires, figurent celles pour l’entretien et la construction des routes départementales, des collèges et bien sûr les aides sociales aux premiers rangs desquelles les aides aux personnes âgées, aux personnes handicapées, à la protection de l’enfance ou encore le RSA. Figurent également dans nos dépenses, mais cette fois-ci de notre propre initiative, les interventions en faveur des communes, de la protection de l’environnement, le déploiement du très haut débit ou encore le soutien à la culture, au sport et aux associations… Aujourd’hui, face à la crise, la réalité s’impose à nous. Il est malheureusement aisé d’imaginer que nos dépenses de solidarité vont continuer à croître, en raison notamment de la hausse continue et alarmante du nombre de bénéficiaires du RSA. Parallèlement, nos recettes diminuent notamment à cause de la crise de l’immobilier mais aussi en raison des dotations de l’État qui, si elles stagneront pour la troisième année consécutive en 2013, sont annoncées en baisse pour 2014 et 2015. Notre opposition départementale, si virulente hier, est devenue bien silencieuse sur nos relations avec le gouvernement. On le voit bien ici, « les collectivités locales savent déjà que le Gouvernement veut les punir… » * Pourtant, contrairement à l’Etat, celles-ci sont dans l’obligation de voter leurs budgets en équilibre. Sans recherche d’économies et de maîtrise des dépenses, elles ne peuvent donc pas indéfiniment dépenser plus que ce qu’elles ont. Pourtant, les collectivités locales dans leur ensemble assurent 70% de l’investissement public. Elles alimentent les carnets de commandes des entreprises locales et soutiennent ainsi l’emploi. Pourtant, les Départements sont dans l’obligation de prendre en charge et de financer avec de l’argent local, les dépenses de solidarité décidées par l’État sur le plan national. L’État, qui a vécu à crédit depuis plusieurs décennies, ne peut plus poursuivre dans cette voie ! Le précédent gouvernement avait fort bien compris cela en réduisant son propre train de vie. Jean- Marc Ayrault et ses ministres semblent également découvrir la nécessité de rigueur budgétaire mais au lieu de se l’imposer à eux-mêmes, ils la font peser sur les ménages, les entreprises et les collectivités locales. Aujourd’hui, alors que pour la plupart, les collectivités locales sont responsables dans la gestion de leurs finances, alors qu’elles pallient souvent les insuffisances de l’Etat, le gouvernement voudrait les punir. C’est ce qui s’appelle la double peine ! Vous aurez moins, mais faites toujours plus ! C’est en substance le seul message politique de ce gouvernement et donc de notre opposition départementale. * citation de M. Gilles DETERVILLE, alors Président du groupe socialiste et d’opposition, devant l’assemblée départementale le 29 septembre 2008 Les élus de la majorité départementale Vous pouvez joindre le secrétariat du groupe de la majorité départementale du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h au 02 31 57 14 23 www.calvados.fr 47



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