[13] Accents n°217 mai/jun 2013
[13] Accents n°217 mai/jun 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°217 de mai/jun 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 6,3 Mo

  • Dans ce numéro : innovation : les racines du futur.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Photo : J. P.Herbecq instituTION Photo : J. P.Herbecq Au quotidien 24 ACCENTS n°217 Au quotidien Les choix de 2013 Un budget contre la crise La crise s’est imposée partout comme le facteurclé de la période. Fatalement, au moment de construire son budget 2013, le Conseil général des Bouches-du-Rhône la retrouve sur son chemin, tant au chapitre des recettes (en baisse) qu’au chapitre des dépenses (en hausse). Et c’est toute sa politique qui doit s’adapter. La stratégie retenue est claire : privilégier l’essentiel. C’est-à-dire honorer les missions principales. Tout d’abord financer les dispositifs de soutien aux plus fragiles (le département compte 70 000 allocataires du RSA et la prestation de compensation du handicap a connu une hausse de 21% en un an). Ensuite, favoriser plus que jamais l’investissement productif (545 millions d’euros prévus, chiffre en hausse par rapport à 2012, ce qui constitue une exception en France) afin de réinjecter le plus possible de sang frais dans une économie en très grande difficulté. Cela ne va pas sans sacrifices. Le gel depuis 2012 du concours financier de l’État, la chute des recettes (44 millions de droits de mutation en moins, 26 millions de Au quotidien La crise a mis sous pression le budget 2013 du Conseil général. Il a fallu faire des choix. L’investissement productif - donc l’emploi - et les dépenses de solidarité sont des priorités absolues. Des économies sont également au programme. reversement au titre de la péréquation) amènent le Département à contenir fortement ses dépenses de fonctionnement : malgré la forte hausse du prix de l’énergie et malgré l’embauche promise de longue date de 150 jeunes en emplois d’avenir, le budget consacré cette année à « faire tourner la boutique » n’augmente quasiment pas. Dans chaque service, des économies ont été demandées et réalisées. Les efforts devront se poursuivre. INVESTIR poUR l’EMPLoi Quant aux politiques publiques, ce sont les plus stratégiques qui voient leur budget augmenter : transports (+ 3,5%), éducation (+ 1%) comme, en cette année de Capitale Européenne, la culture (+ 4,7%). Et puis, bien sûr, l’emploi, par le biais d’une politique d’investissement soutenue qui va permettre de lancer des chantiers dans tout le département et dans tous les domaines touchant la vie quotidienne, des collèges aux routes, en passant par le logement, la santé et les équipements communaux.
Photo : J. P.Herbecq Accents : Ce budget est un budget de crise. Qu’est-ce qui le caractérise ? Hervé Chérubini : C’est un budget contraint, sur lequel la situation générale des finances publiques pèse lourdement. Il faut comprendre qu’une impasse financière guette à plus ou moins long terme tous les Départements de France. Dès lors, l’enjeu n’est pas tant de défendre les Conseils généraux en tant que tels mais d’offrir des garanties à toutes les personnes qui bénéficient des politiques que nous menons. Je pense notamment aux allocataires du RSA, aux personnes handicapées, aux personnes âgées dépendantes, aux enfants issus de familles déstructurées, à toutes les personnes en situation de souffrance auxquelles sont confrontés chaque jour nos personnels, tout particulièrement dans les Maisons départementales de la solidarité. A. : Pour autant, est-ce un budget de repli ? H.C. : Notre rôle d’élus est de nous battre et d’agir pour notre territoire. Le budget 2013 est conforme à nos engagements, fondé sur une gestion rigoureuse visant à limiter nos dépenses de fonctionnement courant pour pouvoir assumer pleinement nos missions sociales. Mais ce Département est bien géré, et nous pouvons encore refuser de nous laisser engluer dans la morosité Photo : J. P.Herbecq "Investir pour l'emploi et les territoires¨ Hervé Chérubini, vice-président du Conseil général, délégué aux finances et rapporteur du budget, répond à nos questions. en allant de l’avant, en investissant dans l’essentiel : l’aide aux communes, l’éducation, les routes, les transports, le logement. A. : Pourquoi ce choix de l’investissement ? H.C. : C’est un choix en faveur de l’activité économique et donc pour l’emploi. Nous serons encore sans doute, en 2013, le département de France qui investit le plus, avec 555 millions d’euros. Je rappelle au passage le rôle central des collectivités locales en la matière puisqu’elles représentent 71% de l’investissement public dans notre pays ! A. : Comment ces choix positionnent- ils le Conseil général ? H.C. : Si nous n’avons pas les outils pour impulser une véritable politique industrielle, rien ne nous empêche d’innover et de renforcer encore nos dispositifs de soutien à l’économie réelle. C’est ce que nous faisons de manière volontariste et responsable. En ces temps de crise, nos concitoyens ont plus que jamais besoin de la puissance publique. Nous nous efforçons de remplir non seulement notre rôle de protecteur mais aussi notre fonction de stratège et d’animateur du territoire. Au quotidien instituTION ACCENTS n°217 Au quotidien c c 25 Photo : C. Rombi Deklofenak - Fotolia.com



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