[13] Accents n°217 mai/jun 2013
[13] Accents n°217 mai/jun 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°217 de mai/jun 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 6,3 Mo

  • Dans ce numéro : innovation : les racines du futur.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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En pointe ÉduCATION Une horloge énergétique à Lambesc Il y a quelques années, les écoles sensibilisaient leurs élèves au tri des déchets. Maintenant, les économies d’énergie tiennent la vedette pour éclairer la « conscience environnementale » des enfants. Lambesc joue les pionnières ! La commune a inauguré le 26 mars la première horloge énergétique installée sur une école élémentaire (Van Gogh) afin qu’enfants, parents et enseignants puissent suivre et mesurer en temps réel les consommations de l’établissement et progressivement s’approprier les bons réflexes. Comment fonctionne ce dispositif développé par EDF ? Un écran, semblable à une horloge, affiche chaque jour l’heure et les niveaux de consommation d’énergie par rapport à une courbe d’objectifs. Des billes vertes apparaissent ? Les usagers du bâtiment économisent de l’énergie. Ce sont des billes rouges ? Ils en gaspillent ! Des alertes sont lancées pour inciter à plus de modération. Une plate-forme web décortique toutes les données relevées, les met en forme et les organise par usages pour identifier performances et carences : chauffage, informatique, éclairage, ensemble de l’établissement... Un bilan hebdomadaire dévoile l’amélioration des comportements. Ainsi, chacun à l’école Van Gogh appréhende mieux l’impact de sa responsabilisation et de ses efforts. Pour, qui sait, les poursuivre chez lui... 22 ACCENTS n°217 En pointe LES COLLéGIENS de RuISSATEL fONT l’ouVErture du frAC Tout a commencé avec la sonnerie du collège Ruissatel à Marseille La Valentine. Elle ne leur plaisait pas, mais vraiment pas. C’est par l’oreille que les 29 élèves de cette classe de 4 e ont pénétré dans le projet « Vivre mon collège : une architecture à vivre » *. Une approche originale qui a également séduit leur « coach » artistique, leur professeur d’art plastique, Nicolas Picard, et l’artiste Anne-Marie Gasc. Pour ces derniers, le choix était parfaitement valide : « l’espace architectural se comprend aussi à travers le son ». Nos élèves ont donc sélectionné huit lieux représentatifs de leur établissement (le sol, le poteau, le mur, le plafond, le toit, la porte, la fenêtre et l’escalier) à partir desquels ils ont soigneusement effectué des prises de sons. « Au début, on ne comprenait pas trop, on ne savait pas où aller. Peu à peu, on s’est pris au jeu et maintenant on est complétement investi dans le projet », témoignent les collégiens. Grâce à l’aide d’un ingénieur du son, la performance et son but se précisent : remplacer l’affreuse sonnerie par leurs bandes sonores. L’opération baptisée Concerto s’est élargie en symphonie lorsque le FRAC (Fonds régional d’art contemporain) qui préparait son inauguration dans le quartier de la Joliette, les contacte. En résoNANCE AVEC le FrAC Avec les responsables du collège, ils ont pris le son au bond. Quelques heures avant l’inauguration de l’audacieux bâtiment avec sa façade de verre « pixélisée », conçu par l’architecte japonais Kengo Kuma, ils étaient déjà à pied d’œuvre avec leur matériel. Se déroulait un bien étrange ballet avec une grosse enceinte sono, cherchant les repères, dans les couloirs du FRAC. « Il s’agit de mettre en résonance, de mixer en quelque sorte, les sons du collège avec l’espace du prestigieux édifice culturel », explique leur professeur. Sans se démonter, les collégiens ont expliqué le sens de leur démarche à Aurélie Filippetti venus inaugurer le FRAC. Vivement intéressée par le sérieux de la démonstration artistique, la ministre de la Culture et de la communication s’est dite curieuse d’assister au résultat final. Il sera exposé au FRAC dans la première quinzaine de juin. Tandis que les collégiens (900 élèves) de Ruissatel se verront convier à participer à une performance collective en synchronisant via leurs téléphones portables les pistes sonores marquant le parcours artistique dans leur établissement. * Organisé depuis 2009, et soutenu notamment par le CG 13 et le CAUE 13, ce projet d’éducation artistique a, depuis, impliqué 766 collégiens et 79 enseignants. Photo : J. Manchion
ENVIrONNEMENT EMBArquEMENT IMMédIAT AVEC Boud’Mer ! L’assocIAtion marsEILLAIse restaure des « pointus » et barquettes et propose, pour une adhésion modique, de séduisants péripLEs dans LA rade de mArsEILLE. rEncontre avec PhILIppe Tomé, président de « Boud’mEr ». ACCENts : CoMMENt est née et s’est déVEloPPée Boud’Mer ? Philippe Tomé : En 2002, nous étions une poignée de passionnés de la mer convaincus que le bateau pouvait véhiculer des valeurs de partage et de solidarité. À Marseille, quand il renouvelle son embarcation, un propriétaire de « pointu » préfère généralement donner l’ancien que se résigner à sa destruction. Quand l’un d’eux nous a cédé la Marioune, nous avons entrepris de la restaurer pour tester nos différents objectifs : la préservation et la découverte du patrimoine maritime méditerranéen, l’aide à la formation et à l’insertion dans les métiers de l’entretien de bateaux, la sensibilisation à la protection de l’environnement et la démocratisation des loisirs nautiques. Le Conseil général nous a soutenus. En 2006, l’État nous a accordé sa reconnaissance nationale. L’association a conclu une convention avec le Mucem pour gérer et entretenir une barque de pêche de 7 mètres de long, l’Espadon. Aujourd’hui, Boud’Mer est labellisée « Marseille-Provence 2013 » pour son projet « Histoire de barquettes de 1913 à 2013 ». En 2012, avec ses cinq « pointus » et « barquettes », elle a effectué 360 sorties le long des côtes de Marseille et des îles du Frioul. CoMMENt conjuguez-vous vos DIFFérENtes ACtIVItés ? P.T. : Lorsqu’un particulier ou un groupe nous sollicite pour une sortie en mer, nous savons que nous pouvons compter sur vingt à trente bénévoles pour piloter les bateaux. Une embarcation peut transporter 6 ou 9 personnes. Au moins l’une d’entre elles doit détenir son adhésion à l’association. Si un membre du groupe possède son permis bateau côtier, il peut conduire lui-même. Sinon, nous formons aussi les volontaires ! Comme notre flotte nécessite une maintenance régulière, nous organisons des chantiers pédagogiques qui permettent de découvrir et pratiquer quelques métiers de la mer. En 2012, nous avons mis sur pied cinq chantiers de carénage en collaboration avec l’Addap 13 et Unis-Cité. Avec cette dernière, nous lancerons le 4 mai la 7 e édition de notre « Frioulade ». Nous nettoierons ensemble, de manière festive, les plages du Frioul. Quels sont vos projets aujourd’hui ? P.T. : Boud’Mer détient trois autres bateaux en réparation ou en attente de « soins ». Nous aimerions intégrer des moteurs hybrides qui permettraient d’effectuer des balades plus silencieuses. Nous voudrions aussi remettre à l’eau des gréements traditionnels avec voile latine. Parallèlement à nos soutiens publics, nous sommes donc ouverts à tout partenaire privé pour diversifier nos ressources ! Boud’mer - 28 Boulevard National, 13001 Marseille. Tél. 04 91 91 15 86. www.boudmer.org En pointe fallait y santé penser ACCENTS n°217 En pointe 23 Photo : J. Herbecq



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