[13] Accents n°216 avril 2013
[13] Accents n°216 avril 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°216 de avril 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 6,9 Mo

  • Dans ce numéro : environnement, l'atout Bouches-du-Rhône.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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© auremar - Fotolia.com © © Jennifer R. Graille Jane - Fotolia.com © ant236 - Fotolia.com © cg13-CEEP Photo : J. P. Herbecq Action publique Photo : J. P. Herbecq 6 ACCENTS n°216 :: Action publique Photo : C. Rombi
Environnement Quand un trésor se révèle Les Bouches-du-Rhône sont un réservoir majeur de biodiversité. Cette richesse encore trop méconnue est à préserver sans pour autant nuire au développement humain. Dans ses parcs et domaines, le Conseil général conjugue vigilance écologique et valorisation de ce magnifique patrimoine bleu, blanc, vert. L e 13, avec ses pics de pollution record, champion de la biodiversité ? On peine à le croire. Pourtant, les richesses naturelles sont bien là : notre département est, de très loin, le plus protégé par les zones Natura 2000 de tout l’Hexagone. 57 % de son territoire sont ainsi mis sous surveillance au nom de la protection de la biodiversité. Malgré la pression exercée par quelque 1,9 million d’habitants, la diversité incroyable des paysages des Bouches-du-Rhône a été maintenue. Des Calanques à la Crau, de Sainte-Victoire à la Camargue en passant par l’île Verte, le département abrite toute une pléiade d’écosystèmes variés et donc de niches à biodiversité qu’il faut apprendre à connaître et préserver. “Les enjeux de conservation sont ici très forts, comme sur tout le littoral méditerranéen” explique Frédéric Médail, professeur à l’Institut Méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale du Technopôle de l’Arbois. “Les zones côtières et les zones humides de basse altitude sont, à l’échelle du globe, là où se situent les plus massives extinctions d’espèces.” Une biodiversité riche et menacée Et de fait, le pourtour méditerranéen est reconnu par la communauté scientifique comme un “point chaud” de la planète, un lieu où la biodiversité est à la fois particulièrement riche et menacée. On la connaît pourtant mal : sans doute a t-on entendu parler de l’Aigle de Bonelli qui hante nos hauteurs. Mais qui sait que nous sommes aussi une terre riche en espèces d’orchidées, que nous abritons une très forte collection d’oiseaux nicheurs et de poissons protégés ? Sans parler des amphibiens, mammifères et autres reptiles. “Dénombrer les espèces protégées est important. Mais la biodiversité est un domaine beaucoup Education cadre et de vie :299, 7 plus complexe, avec ses évolutions” décrypte Frédéric Médail pour qui “il faut parler d’écologie globale, avec ce grand défi qui consiste à penser et préserver la biodiversité en liaison avec l’homme et ses activités. Car on ne peut pas tout préserver et l’homme fait bien partie de la biodiversité.” La clé, c’est selon le chercheur une éducation à l’environnement du grand public, qui est en contact permanent et souvent sans le savoir avec des espèces très rares. “Or cette richesse est tout sauf anodine.” Préserver et ouvrir Devenu véritable enjeu de savoir, la biodiversité locale attire la communauté scientifique et, outre l’Institut méditerranéen, l’Arbois accueille également l’un des trois Centres de synthèse et d’analyse sur la biodiversité (CESAB) du monde, le seul de son espèce en Europe. Ces dernières années, un débat comme celui autour de l’implantation du site logistique d’Ikea, à Fos-sur- Mer, a permis de prendre la pleine mesure de la complexité des enjeux liés à la biodiversité. Dans ce contexte, le Conseil général, propriétaire direct via ses domaines et parcs de 3 % du territoire des Bouches-du-Rhône, est particulièrement concerné et actif. Responsable de la préservation de vastes espaces naturels sensibles, il est conscient de l’atout qu’ils représentent sur le long terme pour notre territoire. Ses ouvriers, ses techniciens, ses guides et ses gardes comme les chercheurs qu’ils mobilisent entretiennent et aménagent donc ces sites exceptionnels dans un triple souci de préservation, d’ouverture au public et de pédagogie. C’est dans cet esprit que ses domaines de Marseilleveyre, Vaufrèges, la Barasse, les Escourtines, le Mugel et l’Ile verte s’intègrent dans le tout nouveau Parc national des Calanques. J-M. A. bouchesdu-rhône en chiffres > 343 082 hectares sont classés en zone Natura 2000 > 25 400 hectares sont protégés par le Conservatoire du littoral > 30, c’est le nombre de parcs et domaines départementaux représentant 16 000 hectares > 2 000 espèces de flore > 376 espèces d’oiseaux nicheurs et migrateurs > 2 700 km de sentiers inscrits au Plan départemental des itinéraires de promenades et de randonnées. > 3 espèces de dauphins protégées Photo : J. P. Herbecq ACCENTS n°216 :: Action publique 7



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