Au quotidien Transports Les dates de la fondation • 9 janvier 1913 : le Conseil général vote le rachat de la Compagnie des Chemins de Fer Départementaux des BDR minée par la faillite et des conflits sociaux. • 5 septembre 1913 : un décret autorise le rachat et l’exploitation en régie des BDR pour 3 ans. L’autorisation définitive interviendra le 1 er juillet 1920. • 1 er octobre 1913 : la Régie départementale des chemins de fer des Bouches-du-Rhône est lancée. Elle deviendra Régie Départementale des Chemins de Fer et Tramways électriques des BdR en 1921 lors du rachat de la ligne de tramway Aix-Marseille. Ce n’est que le 26 mai 1965 qu’elle prendra le nom de Régie départementale des transports des Bouches-du-Rhône ou RDT 13. >> les cent ans de la RDT 13 >> les cent ans de la RDT 13 >> les cent ans Histoire Le tramway relia Aix et Marseille pendant 45 ans Entre 1903 et 1948, le tramway transportait jusqu’à un million de passagers par an à une vitesse de 17 km/h. Il n’en reste plus trace. Mais pendant 45 ans, de 1903 à 1948, le tramway a circulé entre Aix et Marseille sur la RN8. Il emportait les passagers à une vitesse moyenne de 17 km/h. De 1h30 à 1h45 était nécessaire pour relier les deux cités. La ligne était à voie unique d’Aix à Saint-Antoine, avec des évitements à chaque arrêt. On comptait 27 haltes possibles desservant les communes intermédiaires. Répartis en deux classes, ses clients, jusqu’à un million par an, comptaient autant de citadins que de ruraux, de scolaires que d’employés. Il n’était pas rare que le Wattman voit monter à bord des hommes armés. En fin de semaine, des Marseillais rejoignaient leurs bastides ou des postes de chasse du côté de Bouc-Bel-Air. La ligne assurait aussi un petit trafic de bagages et de colis. Exploité par la RDT 13 de l’époque, le tram dut céder son rail à la pression de la route. En 1948, le trolleybus ramenait la durée du trajet à 50 minutes grâce à sa vitesse pouvant atteindre 75 km/h et à sa puissance (130 cv) dans les fortes rampes de Luynes ou de la Viste. En 1965, l’arrivée des autocars fit disparaître les lignes électriques, derniers vestiges du temps du tramway. © H. Ely Une entreprise ferroviaire à l'heure du fret © RDT 13 À partir de sa base historique d’Arles, la RDT se positionne sur le marché des opérateurs ferroviaires de proximité. On en compte six en France. Ce sont des maillons de base dans la chaîne du fret ferré. Les cheminots de la RDT13 sont encore appelés les “BdR” en souvenir du temps où ces initiales brodées figuraient sur le col de leurs uniformes. Aujourd’hui, ils forment des trains pour le compte de Total à la Mède, assurent la maintenance du réseau ferré du port de Fos, assemblent les wagons à Clésud (plateforme logistique à Grans-Miramas) ou tractent les marchandises sur le port d’Arles. Enfin, de plus en plus de constructeurs ou d’utilisateurs font appel à la RDT 13 pour maintenir leurs matériels roulants. Sur ses ateliers ferroviaires d’Arles ou de Marignane, on rencontre parmi ses clients, outre le constructeur français Alstom et l’allemand Voshlo, la plupart des opérateurs ferroviaires français. 24 ACCENTS n°216 :: Au quotidien |