[13] Accents n°216 avril 2013
[13] Accents n°216 avril 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°216 de avril 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 6,9 Mo

  • Dans ce numéro : environnement, l'atout Bouches-du-Rhône.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 28 - 29  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
28 29
Au quotidien Transports Les dates de la fondation • 9 janvier 1913 : le Conseil général vote le rachat de la Compagnie des Chemins de Fer Départementaux des BDR minée par la faillite et des conflits sociaux. • 5 septembre 1913 : un décret autorise le rachat et l’exploitation en régie des BDR pour 3 ans. L’autorisation définitive interviendra le 1 er juillet 1920. • 1 er octobre 1913 : la Régie départementale des chemins de fer des Bouches-du-Rhône est lancée. Elle deviendra Régie Départementale des Chemins de Fer et Tramways électriques des BdR en 1921 lors du rachat de la ligne de tramway Aix-Marseille. Ce n’est que le 26 mai 1965 qu’elle prendra le nom de Régie départementale des transports des Bouches-du-Rhône ou RDT 13. >> les cent ans de la RDT 13 >> les cent ans de la RDT 13 >> les cent ans Histoire Le tramway relia Aix et Marseille pendant 45 ans Entre 1903 et 1948, le tramway transportait jusqu’à un million de passagers par an à une vitesse de 17 km/h. Il n’en reste plus trace. Mais pendant 45 ans, de 1903 à 1948, le tramway a circulé entre Aix et Marseille sur la RN8. Il emportait les passagers à une vitesse moyenne de 17 km/h. De 1h30 à 1h45 était nécessaire pour relier les deux cités. La ligne était à voie unique d’Aix à Saint-Antoine, avec des évitements à chaque arrêt. On comptait 27 haltes possibles desservant les communes intermédiaires. Répartis en deux classes, ses clients, jusqu’à un million par an, comptaient autant de citadins que de ruraux, de scolaires que d’employés. Il n’était pas rare que le Wattman voit monter à bord des hommes armés. En fin de semaine, des Marseillais rejoignaient leurs bastides ou des postes de chasse du côté de Bouc-Bel-Air. La ligne assurait aussi un petit trafic de bagages et de colis. Exploité par la RDT 13 de l’époque, le tram dut céder son rail à la pression de la route. En 1948, le trolleybus ramenait la durée du trajet à 50 minutes grâce à sa vitesse pouvant atteindre 75 km/h et à sa puissance (130 cv) dans les fortes rampes de Luynes ou de la Viste. En 1965, l’arrivée des autocars fit disparaître les lignes électriques, derniers vestiges du temps du tramway. © H. Ely Une entreprise ferroviaire à l'heure du fret © RDT 13 À partir de sa base historique d’Arles, la RDT se positionne sur le marché des opérateurs ferroviaires de proximité. On en compte six en France. Ce sont des maillons de base dans la chaîne du fret ferré. Les cheminots de la RDT13 sont encore appelés les “BdR” en souvenir du temps où ces initiales brodées figuraient sur le col de leurs uniformes. Aujourd’hui, ils forment des trains pour le compte de Total à la Mède, assurent la maintenance du réseau ferré du port de Fos, assemblent les wagons à Clésud (plateforme logistique à Grans-Miramas) ou tractent les marchandises sur le port d’Arles. Enfin, de plus en plus de constructeurs ou d’utilisateurs font appel à la RDT 13 pour maintenir leurs matériels roulants. Sur ses ateliers ferroviaires d’Arles ou de Marignane, on rencontre parmi ses clients, outre le constructeur français Alstom et l’allemand Voshlo, la plupart des opérateurs ferroviaires français. 24 ACCENTS n°216 :: Au quotidien
de la RDT 13 >> les cent ans de la RDT 13 >> les cent ans de la RDT 13 >> Au quotidien Transports © RDT 13 Un laboratoire des transports Des autocars et des locomotives, des passagers et des marchandises, des hommes et une organisation, la RDT13 est tout cela. Mais on sait moins qu’elle est aussi un laboratoire. Le matériel roulant a muté. Jetez un coup d’œil sur le tableau de bord des autocars dernière génération dont la Régie vient de se doter. Sa complexité, son ergonomie n’ont rien à voir avec les véhicules d’antan. Le conducteur ou la conductrice bénéficie des équipements dernier cri pour l’assister. Le freinage est sécurisé par le système électronique EBS, l’ESP contrôle la stabilité du véhicule. Tangages et cahots sont quasiment éliminés du trajet. La boîte électronique supprime les à-coups. À bord, le silence s’entend. Les progrès dans la technicité du moteur l’élèvent à la norme “Euro5”, la norme européenne la plus exigeante en matière de lutte contre la pollution et les émissions. Transporteur éco-responsable Mais pour Paul Sillou, directeur de la RDT 13, “l’âge moyen de 3,5 ans de notre parc de véhicules est le premier certificat environnemental de la RDT 13”. Et comme si cela ne suffisait pas au titre de transporteur éco-responsable, les conducteurs de la RDT 13 participent à des stages d’éco-conduite. Une formation tout en souplesse qui fait du bien aux moteurs, à l’environnement et au confort des passagers. Au-delà de la technologie, ce “laboratoire des transports” coopère surtout aux recherches de solutions pour les déplacements dans les Bouches-du-Rhône. Ces dernières années ont vu le principe des navettes résidence-travail posé et acté avec la desserte des zones d’activité. Le cadencement à haute fréquence (5 mn aux heures de pointe pour Aix-Marseille) a mis le service autocar interurbain au niveau d’un RER. Le titre de transport électronique, les informations réseau par mail ou SMS, l’accessibilité au wifi sont en ligne. La participation active aux pôles d’échanges qui doivent mailler le territoire dans le tuyau. L’intermodalité, l’interconnexion automobile-transports publics établis comme le chantier des années à venir. La RDT 13 en a conscience. Beaucoup de route reste à parcourir pour rendre véritablement attractif les transports publics dans le département. Avec notamment un grand coup de volant pour aller vers une réelle cohérence du schéma des transports. Transport public, service public Transports publics riment-ils avec service public ? On assiste en France à un retour en force des Régies et des EPIC (Établissement public à caractère industriel et commercial) dans le secteur des transports. De l’image d’un outil vieillissant, un peu obsolète et déficitaire, les Régies sont passées en quelques temps au statut d’outil performant, plus attentif au service de proximité et avec une part d’innovation très importante. Comme la SNCF, la RTM ou la RATP dans la branche transport, la RDT 13 est un EPIC, avec la particularité que sa collectivité de rattachement est le Conseil général des Bouches-du-Rhône. Ce statut comporte une obligation de gestion avec équilibre des comptes à l’image du privé. Son souci du service et de sécurité se traduit par un parc d’autocars d’un âge moyen exceptionnel de 3,5 ans. Enfin, entreprise citoyenne, elle est signataire de la Charte du Club des Entreprises solidaires. L’an dernier, une vingtaine de salariés est entrée dans l’entreprise par le biais d’un contrat d’insertion ou de professionnalisation. © RDT 13 André Guinde, conseiller général délégué aux transports “La RDT 13 est une centenaire dynamique qui se porte bien et qui ne manque pas de projets. Que ce soit comme opérateur ferroviaire de proximité ou comme transporteur public, elle met ses compétences au service du territoire et du cadre de vie. La RDT13 est un acteur de premier plan dans la mise en route de solutions d’avenir pour les déplacements dans le département. À l’occasion de cet anniversaire, je voudrais saluer l’ensemble des salariés de la Régie pour leur implication dans la réussite de la politique départementale de transports du Conseil général.” ACCENTS n°216 :: Au quotidien 25



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :