[13] Accents n°215 fév/mar 2013
[13] Accents n°215 fév/mar 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°215 de fév/mar 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 7,4 Mo

  • Dans ce numéro : lecture pour tous, une nouvelle ère.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Au quotidien International Haïfa-Bouches-du-Rhône Coopération renforcée Au cours de son dernier voyage en Israël, le président Jean- Noël Guérini a renforcé l’aide du département des Bouchesdu-Rhône dans plusieurs projets de coopération, dont les Écoles de l’espoir et la lutte contre les incendies. Photos : J. Manchion Avec le maire de Haïfa et ci-dessous au Musée national des sciences C’était en décembre 2010. Un violent incendie ravageait le massif du Carmel, près de Haïfa, ville portuaire du nord d’Israël. Les conséquences étaient dramatiques avec 44 morts, de nombreux blessés et plus de 5 000 hectares de forêts décimés. Dans le cadre du partenariat entre le Conseil général et la ville de Haïfa, un travail de collaboration a été mis en place pour un transfert de compétences entre le SDIS 13 et les services de secours de la ville. Deux officiers du Sdis sont ainsi allés former sur place les pompiers aux techniques de combat des différents feux, et aux actions de prévention à mener. Mais le déplacement de la délégation des Bouchesdu-Rhône a aussi permis de confirmer les différents projets déjà mis en place comme le soutien au développement de la francophonie, sous l’égide de l’Institut français Gaston Defferre. Il s’agit de donner les bases de la langue et de la culture française à des élèves juifs et arabes de Haïfa. pour les Écoles de l’espoir Plus largement, le Département participe à un programme de lutte contre la précarité. En Israël, un citoyen sur 4 vit sous le seuil de pauvreté dont 850 000 enfants. C’est pourquoi le projet des Écoles de l’espoir a été lancé afin de défendre les valeurs de l’éducation, et de favoriser l’accès à la réussite scolaire pour tous au-delà de l’origine ethnique ou religieuse. C’est notamment le cas du programme “Coexistence”, qui a pour objectif la connaissance de l’autre et le rapprochement des élèves autour d’activités liées à l’environnement. Dans le cadre de ce dispositif, l’Assemblée départementale vient de voter une subvention complémentaire de 100 000 €. En marge de cette visite, Jean-Noël Guérini a rencontré plusieurs représentants de l’État d’Israël, dont le président Shimon Peres, Prix Nobel de la paix en 1994. Cette collaboration en faveur de la paix se poursuivra en 2013 avec la mise en place d’actions favorisant le rapprochement entre les communautés, et notamment la venue de pompiers israëliens dans notre département ce mois-ci. o. Gaillard © DR Au quotidien ÉCONOMIE 26 ACCENTS n°215 :: Au quotidien Au salon 2012 Un salon pour entreprendre 21 et 22 mars Marseille Les 21 et 22 mars, l’association Génération Entreprendre organise la 15 e édition du rendez-vous régional de la création et du développement de l’entreprise. Avec quelque 200 professionnels de la création d’entreprise réunis pendant deux jours sur un seul espace et près de 4 000 visiteurs accueillis l’an dernier, Génération Entreprendre est devenu une véritable référence. Depuis près de 15 ans, ce salon met en effet en relation les demandeurs d’emploi, étudiants, personnes en activité ou jeunes chefs d’entreprise désireux de créer ou de développer leur activité avec les différents acteurs de l’entreprise. Un programme diversifié est proposé : 70 stands, des mini séminaires, des ateliers, des prix Coups de cœur… Une manifestation en partenariat avec Pôle Emploi, les Conseils régional et général, MPM et la Ville de Marseille. Génération Entreprendre, 21 et 22 mars 2013, Parc Chanot à Marseille. Entrée gratuite. www.generation-entreprendre.com
Au quotidien fallait y santé penser Photo : J. P. Herbecq Association Filière paysanne Allier le terreau et le restau Jean-Christophe Robert anime un projet qui repose sur la mise en réseau de paysans locaux, de structures logistiques et de distribution avec des entreprises et de services de restauration. Après une première réalisation à Marseille, il veut aller plus loin avec des acteurs qui y croient. Accents : L’association Filière Paysanne remet en cause l’économie agro-alimentaire. Pourquoi ? Jean-Christophe Robert : La réponse à la crise globale du système alimentaire est aussi locale. C’est à quoi s’attache Filière Paysanne, faire naître des solutions ici, dès maintenant. Car le système alimentaire mondial devient fou, et nous met dans un état de précarité. Que demain le gaz russe soit coupé vers l’Europe, et toute l’industrie de l’engrais sur lequel repose l’agriculture intensive s’écroule. Quant à nos nombreuses importations alimentaires, elles avaient toujours reposé sur une énergie peu chère. Ajoutez à cela le facteur climatique ! Une sécheresse quelque part dans le monde, et voilà le prix des céréales qui s’envole. Au fond, avez-vous montré que des alternatives locales sont possibles ? J-C. R : Filière Paysanne travaille à re-localiser, en cherchant toujours à favoriser l’émergence d’un réseau de solidarités locales. L’association a d’abord créé une épicerie paysanne de quartier. L’aide du CG13 nous a été précieuse pour ça, en particulier pour acquérir une indispensable chambre froide. L’épicerie existe (70 rue Léon Bourgeois, 13001 Marseille) et a recruté cinq personnes. Elle est devenue une Scop, et prend son envol désormais en toute indépendance. Filière Paysanne va maintenant donner la main à deux autres projets similaires, à Aix-en-Provence et à Marseille. Mais ce qui nous semblerait vraiment intéressant, c’est de favoriser une filière, du producteur au consommateur, en passant par la logistique. On y travaille. Comment une population plus nombreuse pourrait compter sur une agriculture de proximité dans 13 ? J-C. R : Tout repose sur la solidarité solide d’organismes qui œuvrent à l’émergence d’un système pérenne local. C’est un nouveau modèle. Le pivot du système que nous faisons émerger, c’est une “plate-forme paysanne locale”. Elle aura pour fonction de collecter les produits d’agriculteurs locaux, notamment ceux qui utilisent le carreau des producteurs du Marché d’Intérêt National de Marseille. A l’autre bout de la chaîne, elle fournirait des restaurants, épiceries et cantines scolaires. Pour rationaliser tout ça, l’Apeas, un organisme marseillais de soutien à l’économie alternative, mène actuellement une étude de faisabilité. Aujourd’hui nous sommes en relation notamment avec un groupe de producteurs du pays d’Aubagne, qui ont besoin d’un soutien logistique pour fournir des restaurants étoilés du secteur. Le vrai défi, en fait, ce sera de savoir comment partager la valeur de façon équitable entre tous, producteurs et prestataires de services. Propos recueillis par Michel Neumuller Filière Paysanne : 06 17 47 88 78 - fiiere.paysanne@gmail.com ACCENTS n°215 :: Au quotidien 27



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