[13] Accents n°215 fév/mar 2013
[13] Accents n°215 fév/mar 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°215 de fév/mar 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 7,4 Mo

  • Dans ce numéro : lecture pour tous, une nouvelle ère.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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En pointe Santé Cancéropôle 10 ans de recherche Lancé en 2003, le cancéropôle Paca contribue à la recherche sur le cancer et à l’amélioration de la qualité de vie des patients. C’était un des objectifs du dernier Plan Cancer : structurer les ressources et mutualiser la recherche sur le cancer en mettant en place des cancéropôles. 10 ans après, 7 entités ont été créées sur le plan national. L’occasion pour le cancéropôle Paca de faire le point sur les missions réalisées. “ L’objectif était de fédérer les équipes de recherche et de mutualiser activités et ressources. Aujourd’hui, près de 1 000 personnes travaillent au sein de 170 équipes”, explique le professeur © yanlev - Fotolia.com Dominique Figarella-Branger, présidente du Comité scientifique. En bref, il s’agissait de permettre aux chercheurs de s’ouvrir sur l’extérieur et de mettre en commun leurs avancées et leurs découvertes, notamment sur un territoire allant de Nice à Marseille. Le cancéropôle a ainsi fédéré l’ensemble des acteurs de la recherche et de l’innovation en cancérologie au sein de Paca, pour faire avancer la connaissance sur la maladie. Des plateformes technologiques Un des premiers résultats a été de mettre en place des centres de ressources biologiques, afin de récolter des échantillons utilisables par les chercheurs (lire ci-dessous). “Un autre a été la création de plateformes technologiques travaillant sur des points précis comme l’analyse des protéines ou l’amélioration de la qualité de vie”, poursuit Dominique Figarella-Branger. Et c’est ce dernier aspect qui sera sans doute demain le principal objectif du prochain Plan Cancer. Si la recherche sur les différentes formes de cancer se poursuit, une des préconisations à venir est d’accompagner le malade pendant son traitement, mais aussi lorsque celui-ci est terminé et que le quotidien reprend le dessus. “Nous mettons en place des études de groupes sur le long terme, que nous suivons régulièrement afin d’intégrer les facteurs médicaux mais aussi sociaux”, ponctue Dominique Figarella. Le cancéropôle Paca est soutenu notamment par l’Institut national du cancer et consacre 85 % de son financement à la recherche. O. G. Tumorothèques Les banques du savoir Les tumorothèques sont des centres de ressources essentielles pour les chercheurs. Ces banques d’échantillons biologiques prélevés sur des patients sont une mine de renseignements sur la traçabilité d’un malade. Car plus que l’échantillon, ce sont toutes les données cliniques qui sont annotées, avec une actualisation selon l’évolution de l’état de santé du patient dans le temps. L’objectif est double. D’une part, étudier le prélèvement effectué sur le patient et lui en faire un retour bénéfique immédiat pour son traitement ; et d’autre part, utiliser des groupes pour mettre en place des projets scientifiques. Dans notre région, les tumorothèques sont au nombre de trois : deux à Marseille, à l’Institut Paoli-Calmettes et à l’APHM, et la dernière à Nice. Sous l’égide du cancéropôle Paca, une tumorothèque virtuelle a été lancée, véritable catalogue des échantillons disponibles dans les trois centres. Le Conseil général participe à hauteur de plus de 300 000 € à la construction d’un bâtiment pour accueillir la nouvelle tumorothèque de l’APHM. 22 ACCENTS n°215 :: En pointe
En pointe Luminy des souris et des hommes Photo : C. Rombi © KaYann - Fotolia.com Le Centre d’immunophénomique (CIPHE) vient d’être inauguré sur le Parc scientifique et technologique de Marseille-Luminy. Il s’agit d’un “accélérateur de recherches” pour comprendre le système immunitaire. Décrypter les 20 000 gènes qui composent l’être humain, c’est le défi scientifique et technologique du Centre d’immunophénomique qui ouvre à Luminy en ce début d’année 2013. Sur 3 500 m 2 , ce laboratoire de recherche biomédicale de pointe porté par l’Inserm* placera Marseille et sa région à un niveau d’excellence mondiale dans le domaine. Il vient d’être inauguré par les différents acteurs ayant participé à son financement : la ville de Marseille, l’Inserm, le Conseil régional, le Conseil général (à hauteur de 1, 5 million d’euros), l’Académie d’Aix-Marseille et l’État. Dirigé par Bernard Malissen, le Centre est une unité de service de l’Inserm, d’Aix-Marseille Université et du CNRS. Il ambitionne de développer des technologies innovantes permettant d’étudier le système immunitaire et d’amplifier les recherches en immunologie et infectiologie. “Générateur de modèles de souris atteintes de pathologies humaines, le Ciphe permettra aux chercheurs du monde entier de mettre au point les réponses de la science à ces maladies et étudiera le comportement du système immunitaire de l’animal, le tout en raccourcissant les délais de production, explique t-il, nous sommes un accélérateur de recherches.” Vers la thérapie génique ciblée Les souris, animaux favoris des chercheurs, dont les gênes sont à 99 % semblables à ceux de l’homme, grandiront au CIPHE comme des “bébés bulle”, sans défenses immunitaires. La possibilité “d’éditer à façon” le génome de la souris constitue, à ce jour, le moyen le plus fiable et le plus rapide pour relier la présence d’un gène donné à une fonction physiologique donnée. Pour y parvenir, plus de quarante ingénieurs et techniciens travaillent déjà au sein du CIPHE. Félix Weygand, conseiller général délégué à l’Enseignement supérieur, à la recherche, aux nouvelles technologies et à l’informatique, a réaffirmé lors de l’inauguration le soutien du Conseil général aux filières de formation et de recherche de pointe, “preuve d’un travail partenarial efficace entre les collectivités et l’État dans une volonté commune de donner vie à des projets d’envergure.” * Institut national de la santé et de la recherche médicale M. R. Santé Une semaine pour le cerveau “Le cerveau en émoi : du plaisir à l’addiction”, c’est le thème de la 13 e édition de la Semaine du Cerveau qui se déroulera du 11 au 17 mars à Marseille, Gardanne et dans l’ensemble du département ainsi que dans plus de 25 villes en France. Coordonnée par l’association Cerveau Point Comm, la manifestation gratuite propose au grand public de venir à la rencontre des chercheurs autour d’une programmation accessible et ludique. De nombreuses questions seront débattues, parmi lesquelles les bases énigmatiques du comportement amoureux mais aussi celles à l’origine des plaisirs gustatifs ou encore du mental des grands champions. Exposition, bistrot sciences, conférences grand public, ateliers scientifiques dans les bibliothèques, débats... http://www.semaineducerveau.fr/2013 ACCENTS n°215 :: En pointe 23



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