[13] Accents n°214 déc 12/jan 2013
[13] Accents n°214 déc 12/jan 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°214 de déc 12/jan 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 7 Mo

  • Dans ce numéro : agir pour Marseille.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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auremar - Fotolia.com Jennifer Jane - Fotolia.com ant236 - Fotolia.com Christian Musat - Fotolia.com Action publique creadesigner - Fotolia.com 6 ACCENTS n°214 Action publique seb hovaguimian - Fotolia.com
Marseille la mobilisation continue L’actualité marseillaise, marquée par la violence, brosse un peu vite le portrait d’une ville à la dérive. En réalité, les difficultés ne sont pas nouvelles et des perspectives existent. Avec un nouveau plan de 100 millions d’euros, le Conseil général confirme son engagement au service du développement de la ville et de la qualité de vie de ses habitants. « D e toutes les villes illustres, Marseille est la plus calomniée. Et d’abord, Marseille calomnie Marseille » écrivait André Suarès dans son « Marsiho » de 1931. Il ne s’agit pas de nier la béance des blessures qui affaiblissent la plus vieille ville de France en ce début de siècle et de millénaire. Chômage, misère, insécurité, mallogement, saleté, sentiment de décrépitude assez communément partagé : les difficultés sont connues et, objectivement, difficiles à supporter. Mais franchement, tout cela est-il si neuf ? La ville était-elle plus propre il y a 30 ans ? Les voyous s’entretuaient-ils moins il y a 50 ans ? La misère était-elle moins forte il y a un siècle ? Bref, faut-il absolument sombrer dans l’auto flagellation, subir la vague médiatique et jeter l’éponge ? Ville-monde Parce qu’elle est une ville-monde et une ville mondialisée, Marseille est particulièrement sensible aux soubresauts de la planète. C’est ainsi. Depuis longtemps. La seule question valable est donc : que faire pour améliorer la situation ? La réponse est double : d’abord, pas de miracle ; ensuite plein de choses. Car cette ville a besoin - et mérite - qu’on l’aide. D’ailleurs, si le gouvernement a pris conscience du fait que quand Marseille tousse, le pays entier peut s’enrhumer, les Provençaux dans leur ensemble ont bien compris que si la ville-centre ne sort pas de ses difficultés actuelles, personne n’en tirera profit. Le Département a bien mesuré l’importance de ces interactions entre Marseille et le reste du monde, que celui-ci commence à Septèmes, à Marignane ou à Planier. Comme il a bien perçu le potentiel et l’énergie dont regorge la ville. Education cadre et de vie : 299, 7 C’est son rôle de saisir, de nouer et de renforcer les fils qui relient, dans un espace forgé par l’histoire, les villes et les campagnes, les collèges aux bus et aux routes, le social à l’économie et à la santé. Perspectives et grands chantiers Il y a donc beau temps que le Conseil général s’investit et investit à Marseille. Bien sûr, l’aide de 100 millions d’euros que le Département vient de débloquer sur trois ans afin d’améliorer la vie quotidienne des Marseillais fait l’actualité. Pour autant, le plan quinquennal 2009-2014, centré lui sur les infrastructures, contribue déjà pour sa part en profondeur à la rénovation de la ville (nouveaux réseaux de transports, Vieux-Port). Mais au-delà, pas un seul chantier marseillais d’envergure n’est engagé sans l’apport, parfois ancien, du Conseil général, de la nouvelle gare Saint-Charles au nouveau Stade Vélodrome en passant par Euroméditerranée, le GPMM ou la L2. Le tout est difficile à chiffrer mais est-on si loin du milliard d’euros ? Surtout qu’il faut y ajouter ce qui fait l’essence même du Conseil général et assure, au quotidien, la santé de la ville : prestations sociales, politiques d’insertion, centres de soins et de dépistage, entretien et rénovation des collèges… On peut, sans attendre Godot, agir pour Marseille qui, contrairement aux idées reçues, attire du monde et voit sa population progresser d’année en année depuis 15 ans, contrairement à Paris. C’est dans cette perspective dynamique que Jean-Noël Guérini a rappelé au Premier ministre lors d’une entrevue sommet en Préfecture la disponibilité du Département pour tout projet utile au développement de la désormais Capitale européenne de la culture. J-M. A. > 2 e pôle scientifique et de recherche de France > 4 grands campus : Étoile, Centre, Luminy, La Timone > 6 300 entreprises créées en 2011 > 30 000 logements supplémentaires entre 1999 et 2009 > + 12,4% : trafic passagers sur le Port en 2011 > + 2,4% : trafic fret sur le Port en 2011 > 5 000 chambres d’hôtel disponIbles ACCENTS n°214 Action publique 7



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