[13] Accents n°214 déc 12/jan 2013
[13] Accents n°214 déc 12/jan 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°214 de déc 12/jan 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 7 Mo

  • Dans ce numéro : agir pour Marseille.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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En pointe Insertion Contrats d’avenir Le Conseil général en première ligne Contrat mode d’emploi Les jeunes souhaitant bénéficier d’un Contrat d’avenir doivent s’inscrire dans une Mission locale. De concert avec Pôle emploi, celle-ci se chargera de prospecter, de repérer les candidats et de les mettre en relation avec les employeurs. Jeunes la galère en chiffres Début 2012, le ministère du Travail recensait au plan national 1,7 million de jeunes hors de tout circuit d’emploi ou de formation. Et 25,3% des jeunes disposant d’un emploi étaient en contrats aidés. En Paca, 16% des jeunes entre 15 et 24 ans ne sont ni en emploi ni en formation. Dans les Bouches-du-Rhône, la hausse du chômage des jeunes entre 2011 et 2012 s’élève à 5,2%, soit moins que la moyenne régionale. 24,8% des 20-24 ans non scolarisés du département sont peu ou pas diplômés. Le Conseil gÉnÉral dit « banco » aux contrats d’avenir. L’insertion par l’emploi est un de ses cœurs de métier. Le département des Bouches-du- Rhône s’est très tôt engagé en faveur des Contrats d’avenir. 150 contrats sont envisagés au sein même du Conseil général, dans la filière administrative et dans la filière technique. Cette inscription volontariste dans le dispositif Contrat d’avenir se traduira par un important engagement financier de la collectivité. Le Conseil général envisage également de co-financer des Contrats d’avenir pour des jeunes bénéficiaires du RSA socle recrutés au sein d’autres structures. Méthode qui rejoint le dispositif plus habituel des contrats aidés dont le Conseil général est un excellent promoteur : plus de 7 000 contrats ont été signés cette année, ce qui fait des Bouches-du-Rhône le seul Département à atteindre pleinement les objectifs fixés par les pouvoirs publics. Picture-Factory - Fotolia.com 20 ACCENTS n°214 Action publique
En pointe Éducation Ordina 13, la suite numérique En 2013, Ordina 13 aura 10 ans d’existence. L’occasion de faire un bilan de ce dispositif et de sa suite logique. 170 000. C’est le nombre d’ordinateurs portables distribués depuis le lancement du dispositif en 2003. D’abord prêtés, aujourd’hui donnés, ils restent néanmoins la base essentielle du développement numérique dans les collèges. Depuis deux ans, les Assistants Techniques Informatiques (ATI) font remplir un questionnaire aux parents qui viennent prendre possession de l’ordinateur. Cette évaluation grandeur nature a permis de récolter près de 31 500 réponses* sur 135 collèges. Le résultat le plus probant est sans doute le taux de pénétration de l’outil informatique dans les foyers, puisque 91% des familles interrogées déclarent posséder déjà un ordinateur. Un chiffre sans doute influencé par le dispositif, puisque 44% des parents ont un enfant qui a déjà bénéficié d’un don ou d’un prêt d’ordinateur. D’ailleurs, 61% considèrent que ce don est indispensable pour l’avenir de leur enfant. Une prise de conscience assimilée depuis longtemps par les professeurs des collèges. Car aujourd’hui, le tableau noir et les cahiers gros carreaux laissent de plus en plus la place au tableau numérique ou aux classes mobiles. Une aide aux enfants « dys » ** C’est le cas au collège de Gréasque où se mène une nouvelle expérimentation baptisée « Culture numérique ». « Nous favorisons une pédagogie numérique par l’utilisation des outils mis à notre disposition. L’idée est de faire réaliser des projets par les élèves en faisant participer les enseignants de plusieurs disciplines », argumente Pascale Michels, professeur de Français et coordinatrice académique du projet. Une expérimentation menée dans 9 collèges départementaux. Plus étonnant, l’utilisation des outils numériques a permis aux élèves » dys » de progresser plus rapidement dans la compréhension des cours. En effet, l’utilisation de l’écran, du clavier, et une nouvelle forme pédagogique d’enseignement réduit de façon considérable les difficultés d’écriture ou d’élocution. Une (r)évolution numérique qui laisse ouvertes toutes les portes sur de nombreuses utilisations à venir. O. Gaillard * Cumulrentrée 2010/rentrée 2011 ** Elèves souffrant de troubles spécifiques comme la dyslexie par exemple Photos : C. Rombi ACCENTS n°214 En pointe 21



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