[13] Accents n°214 déc 12/jan 2013
[13] Accents n°214 déc 12/jan 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°214 de déc 12/jan 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 7 Mo

  • Dans ce numéro : agir pour Marseille.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Action publique SERVICE PUBLIc Garde départementale à cheval 20 ans de patrouilles dans les parcs Créée en 1992 par le Conseil général, la garde départementale assure toute l’année la surveillance et l’accueil du public dans les massifs de la Sainte-Baume et Sainte-Victoire, patrouillant à cheval, en 4x4 ou à pied. Au détour d’un chemin forestier, des cavaliers s’avancent vers vous et du haut de leur monture vous abordent. Ce sont les gardes à cheval du Conseil général. D’abord surpris, les promeneurs sont ensuite enchantés de parler à ces gardes assermentés qui connaissent de fond en comble le territoire. Basés à Saint-Pons (Gémenos) et à l’Arbois (Aix-en-Provence), ces hommes et ces femmes toujours en binômes, mixtes si possible, s’apparentent à la fois à des éco-guides, des gardeschampêtres ou aux gardes-chasses d’autrefois. Jean- Marc Galiano, chef de l’unité de Saint-Pons, a vu le métier se créer et y a largement contribué. « Avec ses 17 000 hectares de patrimoine foncier, de la Camargue aux Calanques, en passant par les Alpilles et Sainte- Victoire, le Département préserve une trentaine de domaines naturels et l’ouvre au public explique t-il. Nous nous déployons sur le domaine de Saint-Pons, la forêt de Fontblanche, la Barasse, le domaine de La Nègre à Allauch, Pichauris, l’île Verte et la calanque du Mugel et de Marseilleveyre. » La mission principale de la Garde est la surveillance des massifs et la protection du patrimoine naturel et bâti (chapelles, abbayes, blockhaus…). « Cela peut aussi consister en la préservation des espèces protégées comme l’Aigle de Bonelli ou au recueil d’informations sur les oiseaux nicheurs ou passagers en vue de la création d’un répertoire, par exemple. » Nature et visiteurs en bonne intelligence Car en 20 ans, ses tâches se sont élargies. En plus d’orienter, informer et éventuellement secourir les visiteurs, les gardes s’attèlent désormais à la protection de la faune (genette, pic noir, muscardin…) et de la flore rares (fougère capilaire, etc…) et à encore davantage de sensibilisation. Les scolaires et le public du monde associatif, ainsi que des événements culturels, sont régulièrement invités. En contact direct avec la population, les gardes sont les yeux et les oreilles du Conseil général sur le terrain. Avec une fréquentation moyenne de 1 100 à 1 500 personnes par jour en été à Saint-Pons par exemple, leur présence et surtout celle des chevaux, bonne entrée en matière auprès des enfants, est essentielle à la préservation et la découverte des espaces naturels. M. R. Photos : S. Ecochard 18 ACCENTS n°214 Action publique Règlementation dans les Parcs le message des gardes Les sites naturels sont aussi sous la responsabilité des promeneurs. En les respectant, nous contribuons tous à leur assurer un avenir. > Voitures, scooters et motos interdits sur les chemins forestiers. > N’allumer aucun feu, ne pas fumer. > Remporter ses déchets ou les déposer dans les containers et corbeilles disponibles. > Ne cueillir ni fleurs ni rameaux. Beaucoup d’espèces sont menacées et donc protégées. > Sols et végétaux sont fragiles : rester sur les sentiers balisés. > Utiliser le vélo seulement sur les sentiers où cette activité est permise. > Respecter les lieux et les autres usagers : randonneurs, cavaliers, chasseurs, vététistes. > Ne pas briser le silence de la nature et l’apaisement qu’il procure. Informations randonnées et itinéraires VTT sur www.cg13.fr Conditions météo sur le serveur Envie de Balade au 0811 20 13 13
En pointe Gennadiy Poznyakov - Fotolia.com Les Contrats d’avenir, c’est maintenant Les premiers Contrats d’avenir ont été signés. Ils concernent prioritairement les jeunes sans diplômes qu’il s’agit de faire entrer efficacement sur le marché de l’emploi. En pointe Insertion Promesse phare de François Hollande, les Contrats d’avenir sont entrés en vigueur le 8 novembre. L’objectif est d’en créer 150 000 en deux ans. 4 646 contrats sont prévus pour les Bouches-du-Rhône. Ceux-ci concernent prioritairement les jeunes sans emploi de 16 à 25 ans, peu (CAP, BEP) ou pas qualifiés, notamment ceux issus des zones urbaines sensibles ou des zones de revitalisation rurale. Les diplômés Bac+3 résidant en ZUS peuvent également s’inscrire dans le dispositif s’ils ont été en recherche d’emploi au moins 12 mois lors de 18 derniers mois, de même que les personnes de moins de 30 ans disposant du statut de travailleur handicapé. Le Contrat d’avenir se présente sous la forme d’un CDD en temps plein d’un an renouvelable deux fois, soit une durée totale de 3 ans. Les employeurs potentiels relèvent essentiellement du secteur non marchand (collectivités territoriales, associations..). Mais des contrats sont également envisageables dans le privé. La signature du contrat s’accompagne d’une aide financière versée à l’employeur à hauteur de 75% du salaire brut au niveau Smic. Un important volet d’accompagnement complète ce dispositif : un tuteur est désigné pour suivre chaque jeune et une formation obligatoire, professionnalisante et qualifiante est dispensée sur le temps de travail tout au long du contrat. L’opération vise à rééditer le succès des emploisjeunes. Le bon bilan des emplois-jeunes Car ces derniers, lancés en 1997 par le gouvernement Jospin, affichent au-delà des polémiques un bilan très positif. S’ils duraient 5 ans et concernaient surtout de jeunes diplômés, ils ont fait montre d’une grande efficacité en matière d’insertion sur le marché de l’emploi. Selon une étude de la Dares (ministère du Travail) réalisée en 2006, 73,6% des bénéficiaires des emplois-jeunes ont trouvé immédiatement un poste après leur sortie du dispositif, chez le même employeur pour 62,8% d’entre eux et en CDI dans les trois-quarts des cas. Si l’on ajoute ceux qui ont trouvé un emploi dans les 18 mois qui ont suivi la fin de leur contrat, on arrive à 86,1% de jeunes « casés » parmi les emplois-jeunes. ACCENTS n°214 En pointe 19



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