[13] Accents n°213 oct/nov 2012
[13] Accents n°213 oct/nov 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°213 de oct/nov 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 6,7 Mo

  • Dans ce numéro : batailles pour l'emploi.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 36 - 37  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
36 37
Racines ÉCHAPPée belle Les balades de Paul Teisseire Photos : J.P. Herbecq Eygalières Un saut sur les Alpilles par le Petit Calan Originale déambulation où l’on découvre de belles crêtes offrant une vue imprenable sur le village, en contrebas. Où dormir Mas du bout (chambres d´hôtes), chemin de Tourredon, 13810 Eygalières M. et Mme Marlot-Bouteiller : 04 90 95 92 30 info@masdubout.fr www.masdubout.fr Où manger Sous les micocouliers, traverse Montfort, 13810 Eygalières Tél. 04 90 95 94 53 souslesmicocoulier@gmail.com www.souslesmicocouliers.com Que faire ? Jardin de l’alchimiste, Mas de la Brune, 13810 Eygalières Tél. 04 90 90 67 67 www.jardin-alchimiste.com Au pied d’une authentique maison d’alchimiste du XVI e siècle, classée monument historique, découvrez le jardin des plantes magiques utilisées par les sorciers de Provence. Entrée : 7 € (enfants, handicapés : 5 €) Pages réalisées en partenariat avec Bouches-du-Rhône Tourisme L a balade n’est pas longue, mais elle a ceci d’extraordinaire que l’on peut profiter d’Eygalières en flânant, avant de le redécouvrir depuis une sérieuse altitude, comme un oiseau. C’est que le village a du charme ; un petit plus qui allège les pas du promeneur. Belles façades, ruelles typiques et calme absolu jusqu’aux terrasses des cafés remarquablement rénovés. Ici l’histoire compte beaucoup, même si la contrée n’a pas aligné que des périodes ensoleillées. Ce territoire de bergers, depuis le bas Moyen-Âge jusqu’à la fin de la Renaissance, fait allégeance aux petits seigneurs locaux, aux Abbesses de Mollégès, aux Guise Lorraine, aux Comtes de Provence et même au Roi de France. Du XIX e au milieu du XX e siècle, c’est l’âge d’or paysan grâce à l’arrivée de l’eau de la Durance par le canal des Alpilles. L’exode rural va sonner le glas de cette époque. Déserté, Eygalières va bien vite être conquis par le tourisme. Fleuriront ainsi belles demeures et villas de luxe. 36 ACCENTS n°213 Racines
comment y aller ? On peut se rendre à Eygalières en passant Salon puis Aureille ou bien, côté Durance, par Cabannes, Saint-Andiol, Mollégès. Durée : 3 heurs en flânant. Aucune difficulté. Un délicieux sentier sous les frondaisons Mais revenons à la balade. On la commence par la petite route agréable qui démarre à droite de la mairie. Pompeusement appelée l’avenue des Molassis, elle conduit, 500 mètres plus loin, au chemin Ludovic Souvestre, à gauche, qui, lui, atteint à main droite le chemin du Badon reconnaissable à son allée de cyprès. On franchit une chaîne, une barrière, avant d’apercevoir sur la gauche un cairn et le balisage jaune qui mène à un délicieux sentier grimpant sous les frondaisons, tout contre les falaises. Ainsi, on atteint la fameuse piste des crêtes. C’est désormais dans la direction d’Aureille qu’il faut avancer, goûtant au passage les fameuses vues du village. Ainsi rallie t-on une citerne d’où l’on redescend par une autre piste, sur la droite. À la première intersection, c’est à gauche que l’on bifurque, afin de descendre dans le Val Arouso. Très vite l’itinéraire va joindre un sentier, après une barrière, qui rattrape le GR (traces rouge-blanche). Il permet de rejoindre le chemin Mario-Prassinos d’où il est aisé de rentrer au village, des images plein les yeux. Le souvenir de Jean Moulin C’est ici, à Eygalières, qu’avec ses compagnons, Jean Moulin vint passer la nuit dans le mazet qui lui appartenait. Le grand organisateur de la Résistance, dépêché sur la terre de Provence par le général de Gaulle, avait projeté leur parachutage sur le territoire de la commune, mais le feu ennemi ainsi que des rafales de vent les contraignirent à se poser de l’autre côté des Alpilles. C’est au prix d’une longue marche nocturne, en cet été 1942, qu’ils purent rejoindre le fameux mazet aujourd’hui baptisé Refuge Jean-Moulin. Pour s’y rendre en pèlerinage, il faut emprunter la route à gauche de la mairie. ACCENTS n°213 Racines 37



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :