Au quotidien culture BOUCHES-du-rhône 2013IlBOUCHES-du-rhône 2013IlBOUCHES-du- Tourisme : les atouts d'une année capitale 12/13 Janvier 2013 Notez ces dates, elles offriront sa rampe de lancement à l’année capitale. À Aix, d’abord, puis Marseille et enfin Arles, au terme d’une chasse au « 13’or », qui sillonnera tout le département. Ce coup d’envoi, salué le 12 au soir par une « grande clameur » marseillaise accompagnant une « caravane des lumières », sera aussi l’occasion pour le Conseil général d’ouvrir les Archives et la Bibliothèque départementales Gaston Defferre pour permettre de (re)découvrir « César et les mystères du Rhône ». Canopée Phovoir F. JOLIOT On le répète sur tous les tons ! C’est la crise. Pourtant le secteur touristique a résisté, vaille que vaille, à la déprime économique. Qu’en sera-t-il l’an prochain, où les rendez-vous culturels permettent à certains d’annoncer le passage de deux millions de touristes supplémentaires ? On n’y coupe pas. Notre-Dame de la Garde reste en haut de l’affiche. Loin devant les autres sites et monuments historiques des Bouches-du-Rhône (voir ci-contre). Qu’en sera-t-il en 2013 ? « Le grand atelier du midi », à Aix-en-Provence et Marseille, l’exposition Rodin, à Arles, les manifestations organisées à Martigues ou Aubagne vont-elles donner un coup de fouet à la fréquentation ? Force est de reconnaître que le contexte morose lié à la crise économique n’incite pas réellement à l’optimisme. Dans les Bouches-du-Rhône, les professionnels tentent de conserver le sourire. Les deux tiers d’entre eux étaient satisfaits de la fréquentation en juillet, et les sourires s’élargissaient pour le mois d’août. Consommer « utile » En cet été 2012, la clientèle française venait principalement de Rhône-Alpes et d’Ile de France, tandis que les Belges, les Britanniques et les Allemands formaient le gros de cohortes de touristes étrangers. Dans ce contexte, les hôteliers portent un jugement mitigé sur cette saison estivale, alors que les chambres d’hôtes tirent leur épingle du jeu. Mais ce qui ressort des enquêtes conduites, c’est l’effet-crise. Le budget alloué aux vacances est de plus en plus serré et la négociation des prix est désormais une pratique courante. Séjours plus courts, dépenses réduites : il n’y a pas de quoi pavoiser. C’est en ayant en tête ces données qu’il faut constater que la culture et les loisirs ont le vent en poupe dans les Bouches-du- Rhône. Le Festival d’Aix peut ainsi annoncer une hausse de 15% de sa fréquentation, tandis que le Festival de la Roque d’Anthéron et les Suds à Arles affichent respectivement 83 600 et 56 000 entrées. Le boom culturel Tout cela est de bon augure pour l’an prochain. Quand on sait que le musée Granet a accueilli plus de 170 000 visiteurs, qu’il 32 ACCENTS n°213 Au quotidien |