[13] Accents n°212 septembre 2012
[13] Accents n°212 septembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°212 de septembre 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 6,2 Mo

  • Dans ce numéro : c'est la rentrée pour tout le monde.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 24 - 25  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
24 25
En pointe Santé 45 millions pour la santé En 10 ans, le Conseil général a aidé le secteur départemental de la santé à hauteur de 45 millions d’euros. Cette somme a été répartie sur les différentes structures de soins, et a permis notamment l’acquisition d’équipements de pointe. Parmi ceux-ci, il y a le robot de chirurgie de l’hôpital nord, financé à hauteur de 1,4 million d’euros. Mais aussi le Sepax, automate de préparation du sang de cordon placentaire, particulièrement indispensable pour les nouveaux-nés ayant manqué d’oxygène à la naissance. Sans oublier la lutte contre les Accidents vasculaires cérébraux, dont les équipements informatiques connexes aux IRM ont été soutenus à hauteur de 80 000 €. 24 ACCENTS n°212 En pointe Des innovations technologiques qui révolutionnent les traitements Le conseil général soutient l’équipement en technologies de pointe des hôpitaux du département. Cancers du sein, du col de l’utérus, dépressions résistantes… Qu’il s’agisse d’acquérir des équipements de pointe ou de mener des projets de santé innovants, les hôpitaux du département bénéficient régulièrement du soutien financier du Conseil général. C’est le cas pour la subvention accordée au centre hospitalier du pays d’Aix pour l’acquisition d’un appareil innovant d’analyses pour le cancer du col de l’utérus, dont le dépistage se heurte encore à de nombreux freins. Le laboratoire de l’hôpital d’Aix est le seul service public à mettre à disposition des femmes cet équipement de pointe sur le territoire de santé des Bouches-du-Rhône Nord. Le Conseil général le finance à près de 80%. Phovoir Cancer du sein : la radiothérapie pendant l’intervention C’est une petite révolution qui est en train de s’opérer dans le traitement du cancer du sein, avec l’apparition de la radiothérapie intra-opératoire. En effet, dans la quasi-totalité de ces cancers, la radiothérapie reste un outil essentiel de prévention de la récidive. Indispensable mais néanmoins toujours susceptible d’entraîner des effets secondaires à terme. La radiothérapie intra-opératoire, pendant l’intervention chirurgicale ou juste après, est une véritable innovation. Avec une efficacité comparable mais un gain en termes d’effets secondaires et de qualité de vie, il s’agit d’administrer en une seule fois une haute dose de rayonnement, sans irradier la peau et en protégeant efficacement les organes voisins par le placement temporaire d’une plaque de métal. Ce type de radiothérapie, pour le moment limité aux cancers du sein de petite taille et non invasifs, est aussi envisagé à terme pour d’autres cancers. L’APHM a souhaité s’équiper de cet outil afin de donner un accès à cette technique aux patientes opérées ou adressées pour une radiothérapie sur le site de l’hôpital Nord. Le Conseil général lui apporte son soutien à hauteur de 370 000 €. Un nouveau traitement contre les dépressions résistantes Très fréquents et graves puisque souvent causes de suicides, les troubles dépressifs sont traités principalement par antidépresseurs. Pourtant, dans 15% des cas, le traitement n’est pas efficace et la maladie résiste. La seule possibilité thérapeutique était jusqu’alors les électrochocs pratiqués sous anesthésie générale avec des effets secondaires non négligeables. Une nouvelle technique originale, la stimulation magnétique transcranienne, a été proposée avec succès dès 1995 dans les cas de dépressions résistantes, mais aussi de manière plus confidentielle, dans les cas d’hallucinations résistantes chez les patients schizophrènes. Reconnue aux États-Unis et au Canada, cette technique est en cours de validation au niveau national. Elle permet, grâce à la création d’un champ magnétique, d’entraîner une électrostimulation des neurones d’une zone bien précise du cerveau. Dès 2008, le service du Pr Lançon à l’hôpital Sainte- Marguerite, a mis à disposition des patients cette nouvelle thérapeutique à titre expérimental avec près de 60% de réussite. L’APHM souhaite aujourd’hui équiper le service du Pr Lançon d’un nouveau système de repérage de la zone à traiter : la neuronavigation qui aide le praticien à localiser précisément la zone, améliorant ainsi les résultats et permettant de faire bénéficier de cette technique un plus grand nombre de malades. Le Conseil général apporte son soutien à l’achat de cet équipement. I.L.
Au quotidien insertion Au quotidien Les fruits de la solidarité Sur la marché des Arnavaux, La Banaste de Marianne récupère les invendus pour les redistribuer aux associations d’aide alimentaire. Chaque jour, sur le marché de gros des Arnavaux à Marseille, des palettes entières de fruits et légumes ne trouvent pas preneurs, parce que leur aspect n’est pas conforme à la demande. Sans l’intervention des salariés de La Banaste de Marianne, ces invendus finiraient à la poubelle. Depuis 2010, en effet, ce chantier d’insertion installé par l’ANDES (Association nationale de développement des épiceries solidaires) récupère, trie, conditionne dans des cagettes ces fruits et légumes pour les livrer ensuite aux structures d’aide alimentaire de la région Paca. « Nous luttons contre le gaspillage, en mettant dans le circuit de l’aide alimentaire, avec le soutien des grossistes, des produits frais à bas coût, tout en permettant l’insertion professionnelle de personnes en rupture » explique Anne-Sophie Leicher, responsable de la Banaste. Longtemps éloignés de l’emploi, ces salariés y acquièrent non seulement une expérience et une formation aux métiers de la logistique, mais y trouvent un accompagnement individuel leur permettant à l’issue de leur contrat de prendre leur envol. Embauchés au départ pour six mois, ils restent en moyenne 11 mois avant de quitter le chantier. L’an dernier, la Banaste de Marianne a distribué 178 tonnes de fruits et légumes dans 32 points de livraison différents (Restos du cœur, Secours populaire, épiceries solidaires…) et accompagné 21 salariés dans leur parcours d’insertion. Et afin d’offrir un plus large panel de produits aux associations qu’elle fournit, la Banaste se positionne en « acteur économique du marché » en achetant directement aux grossistes. Trois autres chantiers d’insertion de ce type sont installés en France : à Rungis, à Perpignan et à Lomme près de Lille. Au total, ce sont près de 1 300 tonnes de produits qui ont été distribués en 2011, 927 tonnes achetées et 85 personnes employées.i.L. ACCENTS n°212 Au quotidien 25 Photo : J-P. Herbecq



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :