En pointe Santé 45 millions pour la santé En 10 ans, le Conseil général a aidé le secteur départemental de la santé à hauteur de 45 millions d’euros. Cette somme a été répartie sur les différentes structures de soins, et a permis notamment l’acquisition d’équipements de pointe. Parmi ceux-ci, il y a le robot de chirurgie de l’hôpital nord, financé à hauteur de 1,4 million d’euros. Mais aussi le Sepax, automate de préparation du sang de cordon placentaire, particulièrement indispensable pour les nouveaux-nés ayant manqué d’oxygène à la naissance. Sans oublier la lutte contre les Accidents vasculaires cérébraux, dont les équipements informatiques connexes aux IRM ont été soutenus à hauteur de 80 000 €. 24 ACCENTS n°212 En pointe Des innovations technologiques qui révolutionnent les traitements Le conseil général soutient l’équipement en technologies de pointe des hôpitaux du département. Cancers du sein, du col de l’utérus, dépressions résistantes… Qu’il s’agisse d’acquérir des équipements de pointe ou de mener des projets de santé innovants, les hôpitaux du département bénéficient régulièrement du soutien financier du Conseil général. C’est le cas pour la subvention accordée au centre hospitalier du pays d’Aix pour l’acquisition d’un appareil innovant d’analyses pour le cancer du col de l’utérus, dont le dépistage se heurte encore à de nombreux freins. Le laboratoire de l’hôpital d’Aix est le seul service public à mettre à disposition des femmes cet équipement de pointe sur le territoire de santé des Bouches-du-Rhône Nord. Le Conseil général le finance à près de 80%. Phovoir Cancer du sein : la radiothérapie pendant l’intervention C’est une petite révolution qui est en train de s’opérer dans le traitement du cancer du sein, avec l’apparition de la radiothérapie intra-opératoire. En effet, dans la quasi-totalité de ces cancers, la radiothérapie reste un outil essentiel de prévention de la récidive. Indispensable mais néanmoins toujours susceptible d’entraîner des effets secondaires à terme. La radiothérapie intra-opératoire, pendant l’intervention chirurgicale ou juste après, est une véritable innovation. Avec une efficacité comparable mais un gain en termes d’effets secondaires et de qualité de vie, il s’agit d’administrer en une seule fois une haute dose de rayonnement, sans irradier la peau et en protégeant efficacement les organes voisins par le placement temporaire d’une plaque de métal. Ce type de radiothérapie, pour le moment limité aux cancers du sein de petite taille et non invasifs, est aussi envisagé à terme pour d’autres cancers. L’APHM a souhaité s’équiper de cet outil afin de donner un accès à cette technique aux patientes opérées ou adressées pour une radiothérapie sur le site de l’hôpital Nord. Le Conseil général lui apporte son soutien à hauteur de 370 000 €. Un nouveau traitement contre les dépressions résistantes Très fréquents et graves puisque souvent causes de suicides, les troubles dépressifs sont traités principalement par antidépresseurs. Pourtant, dans 15% des cas, le traitement n’est pas efficace et la maladie résiste. La seule possibilité thérapeutique était jusqu’alors les électrochocs pratiqués sous anesthésie générale avec des effets secondaires non négligeables. Une nouvelle technique originale, la stimulation magnétique transcranienne, a été proposée avec succès dès 1995 dans les cas de dépressions résistantes, mais aussi de manière plus confidentielle, dans les cas d’hallucinations résistantes chez les patients schizophrènes. Reconnue aux États-Unis et au Canada, cette technique est en cours de validation au niveau national. Elle permet, grâce à la création d’un champ magnétique, d’entraîner une électrostimulation des neurones d’une zone bien précise du cerveau. Dès 2008, le service du Pr Lançon à l’hôpital Sainte- Marguerite, a mis à disposition des patients cette nouvelle thérapeutique à titre expérimental avec près de 60% de réussite. L’APHM souhaite aujourd’hui équiper le service du Pr Lançon d’un nouveau système de repérage de la zone à traiter : la neuronavigation qui aide le praticien à localiser précisément la zone, améliorant ainsi les résultats et permettant de faire bénéficier de cette technique un plus grand nombre de malades. Le Conseil général apporte son soutien à l’achat de cet équipement. I.L. |