[13] Accents n°212 septembre 2012
[13] Accents n°212 septembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°212 de septembre 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 6,2 Mo

  • Dans ce numéro : c'est la rentrée pour tout le monde.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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Action publique SERVICE PUBLIc Le SMAPE délivre les noms et adresses des structures d’accueil agréées du département, ainsi que les listes des assistantes maternelles agréées. www.smape@cg13.fr www.cg13.fr 20 ACCENTS n°212 Action publique Petite enfance Une pluralité de modes de garde Franklin Roosevelt, Canebière : à Marseille, deux crèches clandestines ont récemment défrayé la chronique. En matière d’accueil de la petite enfance, le Département a la responsabilité de donner les agréments et de contrôler les structures habilitées. Ce n’est pas son rôle de fermer les établissements non déclarés. Il n’a pas de pouvoir de police, pas plus qu’il ne dispose de la possibilité de créer les places qui peuvent malheureusement manquer dans certains secteurs. Accents fait le point sur les différents modes de garde agréés. Claireliot - Fotolia.com Crèches, haltes-garderies, micro-crèches, crèches familiales… Les modes de garde collectifs des jeunes enfants, ou individuels comme l’accueil chez les assistantes maternelles, sont divers et répondent à des besoins variés : durant la journée, en périscolaire, occasionnel… Si le Conseil général ne gère pas ces structures - au nombre de 422 dans le département - et n’attribue pas de places aux familles, c’est lui par contre qui délivre les agréments pour le fonctionnement : autorisations lorsqu’il s’agit de structures privées, avis lorsqu’elles sont à gestion publique, qui assurent que les conditions légales d’accueil sont bien respectées (locaux, personnels, sécurité hygiène, projets pédagogiques…). Depuis 2006, c’est le SMAPE (Service des modes d’accueil de la petite enfance) de la DPMISP* qui est en charge de cette mission. Dirigé par le docteur Geneviève Thiriat, il rassemble une équipe d’une cinquantaine de personnes dont 7 médecins. « Pour la création d’une crèche par exemple, nous travaillons avec le gestionnaire et l’architecte sur la base d’un cahier des charges que nous avons élaboré, explique t- elle. Ainsi, nous demandons des baies vitrées jusqu’en bas pour les dortoirs, un espace extérieur, des locaux de préférence en rez-de-chaussée. Quant à l’encadrement, la loi impose 40% de personnel diplômé auprès d’enfants dans les crèches. » Le rôle du SMAPE est autant de conseiller que de surveiller puisqu’il effectue des visites régulières de contrôle dans les structures d’accueil. « Nous avons établi une charte pour les micro-crèches, (10 places maximum). Il y en a 23 dans le département, et la loi n’impose pas de qualification professionnelle. Dans les Bouches-du-Rhône, nous préconisons toutefois la présence de personnel diplômé. » Quant aux centres aérés, ils font l’objet d’un « avis » du Conseil général, leur habilitation étant délivrée par l’État. Assistantes maternelles : agréées et formées C’est aussi le SMAPE qui délivre les agréments des assistantes maternelles qui gardent des enfants à leur domicile. Employées par les familles, elles sont 8 153 dans le département pour 22 630 places, et chaque année, 1 500 premières demandes d’agrément sont enregistrées. « Nous vérifions les conditions d’accueil : logement décent, sécurité, pas de chiens de 1 ère et 2 e catégories, piscines protégées, mais aussi les aspects éducatifs. Audelà des connaissances de base sur l’alimentation ou le sommeil, nous nous préoccupons des activités que propose l’assistante maternelle et du respect du rythme de vie de l’enfant. L’agrément est valable 5 ans sur l’ensemble du territoire national » indique Geneviève Thiriat. Le Conseil général finance la formation obligatoire des « Ass Mat » qui peuvent aussi être employées dans les crèches familiales : 60h avant l’accueil du premier enfant, 60h dans les deux ans qui suivent. En ce qui concerne les Maisons d’Assistantes maternelles (2 à Marseille, 1 à Noves et plusieurs projets en gestation), le Conseil général agrée le personnel. Enfin, le SMAPE a en charge la délivrance de l’agrément des assistants familiaux. Ils accueillent en permanence chez eux des enfants de 0 à 21 ans confiés par la justice. Employés par le Conseil général ou par les Maisons d’enfants, ils sont 826 dans le département pour 1 504 places. I.L. * direction de la PMI et de la Santé publique
Photos : J. Manchion Avis de beau temps sur Iter Depuis le début de l’année, le chantier international de Cadarache a connu de nettes avancées. Le Département suit les opérations de près, en insistant sur les enjeux de sécurité et d’emploi. E n 2027, Iter fera briller dans ses entrailles un soleil artificiel pour tester une nouvelle façon de produire de l’énergie. Mais l’astre véritable rayonne déjà au beau fixe sur le chantier provençal du siècle. En effet, le premier semestre 2012 a apporté une véritable moisson de bonnes nouvelles. Dans la fosse d’isolation sismique du Tokamak - la future grande machine d’Iter -, un impressionnant dispositif antisismique de 493 plots high-tech de 1,9 mètre de haut est fin prêt. Le vaste bâtiment de fabrication des bobines poloïdales (sorte d’aimants géants) a été achevé en février ; c’est le premier bâtiment technique de l’immense plateforme Iter à être livré. Fin juin, le poste très haute tension de distribution électrique, déployé sur 4 hectares et construit par RTE, a été finalisé et relié au réseau. Dernière avancée en date, la livraison du siège d’Iter Organization, signé Rudy Ricciotti et paré de son voile ondoyant composé de 3 000 lames de béton fibré. Pour finir, les derniers mois de 2012 devraient être marqués par la signature du décret autorisant la création d’Iter, l’Autorité de sûreté nucléaire, gendarme de l’atome, ayant donné son feu vert au terme d’une longue procédure et après enquête publique. Même si quelques remarques ont été faites, concernant notamment des micro-fissures dans les parois du futur bâtiment central. ITER, PAS FUKUSHIMA Ces avancées sont bienvenues après une année 2011 marquée du sceau de l’incertitude financière, désormais levée. L’Europe a donné les gages nécessaires et le Conseil international Iter, réuni à Washington fin juin, a réaffirmé au nom de tous les pays participants la promesse de « maintenir le projet dans les limites du calendrier et dans les contraintes du budget ». C’est dans ce contexte apaisé qu’Osamu Motojima, directeur général d’Iter En pointe En pointe GRAND CHANTIER Organization, a accueilli sur site le 13 juillet une délégation du Conseil général des Bouches-du-Rhône conduite par Jean-Noël Guérini. L’occasion pour le grand patron d’Iter d’insister sur le rôle majeur des collectivités locales dans la réalisation du projet : « Sans vous, on ne le ferait pas. » Le Département des Bouches-du-Rhône est au premier rang des contributeurs locaux, avec 152 millions investis. Ses engagements sont tenus, avec notamment 72 millions pour la route Iter, achevée dès 2010, qui acheminera à partir de 2014 les composantes géantes du futur réacteur de Berre à Cadarache. Insistant sur les garanties de sécurité du projet, « Iter n’est pas une centrale nucléaire et n’a rien à voir avec Fukushima », Jean-Noël Guérini s’est dit « particulièrement attentif car la mémoire du tremblement de terre de Lambesc reste vive ». Le Président du Conseil général a également tenu à souligner les fortes retombées économiques du chantier : « À ce jour, 454 millions d’euros de contrats sont allés à des entreprises des Bouches-du-Rhône. Et dans les 5 ans à venir, 5 000 personnes travailleront pour Iter. » ACCENTS n°212 En pointe 21



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