[13] Accents n°211 jun/jui/aoû 2012
[13] Accents n°211 jun/jui/aoû 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°211 de jun/jui/aoû 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 5,9 Mo

  • Dans ce numéro : mondialisation, crise aux deux visages.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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Au quotidien santé Le Gai Rire Des clowns à l'hôpital Depuis 10 ans, les clowns de l’association le Gai Rire rendent visite aux enfants malades de l’hôpital Nord. Pour rire et apprécier la vie. C orinne Pons se souvient encore de ces deux fillettes que la douleur des brûlures faisait hurler et qui, à la faveur de la musique distillée par les clowns du Gai Rire, avaient fini par s’apaiser miraculeusement. La comédienne parle de « câlin imaginaire » et de « résilience » face à la douleur et à l’isolement de l’enfant hospitalisé. Depuis dix ans, avec ses sept autres complices de la compagnie, elle enfile trois fois par semaine ses habits de clown pour se rendre à l’hôpital Nord, à Marseille, dans les services de réanimation, chirurgie et bloc opératoire pédiatriques. Objectifs de l’association : offrir aux enfants malades mais aussi à leur famille un moment de détente et d’émotion joyeuse, nourrir leur imagination, dédramatiser la situation et participer ainsi à la lutte contre la douleur. 26 ACCENTS n°211 Au quotidien Car le « rire soutient l’auto guérison du corps » et pour les petits patients, comme pour les familles, les clowns permettent d’évacuer le stress et l’angoisse et de s’accorder un moment de gaité et de légèreté. Improvisation et poésie En musique pour transformer l’espace sonore de l’hôpital où le silence et les chuchotements sont la règle, avec des marionnettes, des peluches et même des doudous, les comédiens savent jouer en laissant la place à l’improvisation et à la poésie : l’infirmière est transformée en grenouille, la machine de surveillance devient un ruisseau, ils font du camping à l’hôpital ou racontent les aventures de Roméo et Juliette en fruits et légumes. De chambre en chambre, de salle d’accueil et de jeux à la sortie et à l’entrée du bloc opératoire, Au quotidien Soutenu depuis ses débuts par le Conseil général, rejoint par la mairie de Marseille et la Région ainsi que de généreux donateurs, le Gai Rire intervient gratuitement et a visité en dix ans, près de 10 000 enfants. Pour développer son action, l’association, habilitée à recevoir des dons, fait appel à la générosité de tous. les clowns, qui vont par deux, distillent le rire et l’émerveillement. Avec leur répertoire des chansons du monde, ils racontent aussi à certains enfants malades les histoires de leur pays d’origine. Et le personnel soignant le souligne : après le passage des clowns, les enfants sont apaisés et il est souvent plus facile pour eux de leur prodiguer les soins. Et c’est parce que l’hôpital n’est pas une scène comme les autres, qu’il s’y joue des histoires bouleversantes de vie et de mort, que les clowns du Gai Rire sont tous professionnels, formés au travail en milieu hospitalier, aux compétences artistiques variées, parfois art thérapeutes.i.L. Association le Gai Rire, 260 rue Rabelais, 13016 Marseille. Tél. 06 16 49 68 48. www.legairire.asso-web.com DR DR
Les aventuriers de Bellevue Depuis 10 ans, plus de 160 élèves de l’école primaire du Parc Bellevue à Marseille sont partis à la découverte des civilisations du monde. Une aventure pédagogique hors normes menée par la directrice, Véra Tur, qui vient de sortir le 6 e carnet de voyage au Mexique. Véra Tur-Grigorieff, elle-même enfant d’immigrés russes, a toujours cru que l’école ne devait pas se limiter à l’apprentissage des savoirs. Cette dynamique enseignante, aujourd’hui directrice de l’école primaire du Parc Bellevue, au pied de la cité Félix Pyat, dans le 3 e arrondissement de Marseille, n’a cessé d’innover pour ouvrir l’horizon des enfants qui lui sont confiés. Hors de ces murs de béton et de leur quotidien parfois si difficile, dans une zone classée en « Ambition réussite » (ancienne ZEP). « J’ai toujours eu envie de les sortir de ces cités et de les emmener à la découverte d’autres cultures, d’autres gens. Avec tous ces voyages et toutes ces rencontres, cela a bouleversé la vie de certains enfants. » Depuis 10 ans déjà, ses jeunes élèves vivent au rythme d’une aventure pédagogique hors normes, baptisée à ses débuts « Enfants des 5 continents ». Véra Tur a proposé à ces groupes d’élèves de travailler pendant deux ans à la découverte d’une civilisation et de contrées lointaines. C’est ainsi qu’ils sont partis après avoir étudié l’histoire, la géographie, la cuisine, Photo : C. Rombi la langue et les traditions de diverses cultures, à la rencontre de peuples comme Les Maoris (Nouvelle-Zélande), les Quechua (Amérique du Sud), les Indiens sioux du Lakota (Amérique du Nord), les Xhosa (Afrique du Sud). « Ces projets ont porté l’école vers l’avant, assure Véra Tur, dans ce cadre, tout prend un sens, ils ont envie de tout apprendre, ça leur ouvre la tête, les yeux, les oreilles. » Cet émerveillement total, ils le traduisent ensuite dans des carnets de voyage, édités dans la collection « Les Sentiers ». Le sixième, paru en novembre 2011, « Sur le sentier de Quetzacoatl », retrace le dernier voyage en 2007 au Mexique, à la rencontre des enfants de Puebla de Los Angeles, ville inscrite au patrimoine de l’humanité. L’un des plus riches de la collection. Ces ouvrages, bilingues pour la plupart, ont reçu le label européen de l’apprentissage des langues. Ils sont en vente au prix de 10 € dans les librairies jeunesse à Marseille et au Musée des arts premiers, quai Branly à Paris. Au quotidien Éducation MIDEV Une sortie nature « comme les autres » La Mission départementale d’éducation à l’environnement (Midev) du Conseil général organise chaque année plus de 160 sorties nature, à destination des collégiens, pour leur faire découvrir des sites naturels mais aussi les faire réfléchir sur leur préservation et leur protection. Le 3 avril dernier, la balade en Camargue a emmené 41 élèves du collège Sylvain Menu (9 e à Marseille). Parmi eux, 12 élèves handicapés dont 6 en joëlettes de la classe Ulis (Unité localisé d’inclusion scolaire) dirigée par Odile Dabzol. Accompagnés par 19 adultes (membre de l’association Handicap Evasion, AVS, professeurs, écoguides de la Midev), élèves valides et non valides ont partagé une même journée de découverte de la Camargue, de l’Etang du Fangassier jusqu’au phare de la Gacholle en passant par la plage des Saintes. midev@cg13.fr ACCENTS n°211 Au quotidien Photo : J. P.Herbecq 27



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