Action publique POINT DE VUE 18 ACCENTS n°211 Action publique LE 13 EN ACTION - PS - DVG Quand notre politique d’aide aux communes donne des aigreurs d’estomac à la minorité de droite L’Assemblée départementale a décidé la création d’une mission d’évaluation de nos politiques d’aides aux communes et aux associations. Cette mission demandée par le groupe d’opposition nous l’avons acceptée, convaincus qu’elle mettrait en lumière ce que les habitants, les maires et les présidents d’association plébiscitent depuis plusieurs décennies ; une politique juste, équitable et transparente au service de l’aménagement du territoire départemental et du développement du lien social. Au terme de 6 mois de travail, la mission a rendu ses conclusions et bien entendu le représentant du groupe minoritaire UMP a voté contre en faisant part d’un certain nombre d’observations, pour certaines démagogiques, pour d’autres farfelues. M. Rey, pour ne pas le citer, regrette notamment que le fonctionnement de la mission ait respecté strictement le code des collectivités territoriales et le règlement intérieur du Conseil général qu’il a lui-même voté. Ainsi, Il aurait voulu être Président de la mission, mais pas un président élu comme le prévoient les textes en vigueur, non, un président désigné, sûrement dans la plus pure lignée des instances dirigeantes de l’UMP. Le groupe minoritaire a ensuite prétendu que les maires auditionnés pour donner leur avis sur l’aide aux communes étaient majoritairement de gauche. Or, sur les neuf maires reçus, seuls deux d’entre eux sont effectivement de gauche, 67% du panel étant composé de maires de droite dont 2 clairement engagés à l’UMP. Ce qui est toutefois incontestable et sûrement à l’origine des aigreurs d’estomac de la minorité, c’est qu’à une exception près, les maires ont clairement exprimé, quelle que soit leur appartenance politique, leur satisfaction sur les aides accordées à leur commune par le Conseil général, en toute équité et en toute transparence. Enfin, à partir de calculs qui se voulaient savants, le groupe minoritaire a dénoncé une iniquité « flagrante entre cantons de gauche et cantons de droite au regard des sommes perçues ». Sauf que l’illustre statisticien a appuyé sa démonstration sur 29 cantons alors que le département en compte 57 et s’étonne que, sur ces 29 cantons, ceux de gauche captent 75% des aides alors qu’ils représentent 72% de la population. Où est l’iniquité ? D’iniquité, il n’y a pas ; la mission d’évaluation demandée par la minorité a fait pschitt. Elle a confirmé que cette politique publique est fondamentale pour le financement des projets communaux. Elle est aussi un levier économique majeur qui, avec 547 M € attribués de 2009 à 2011, permet aux entreprises de mieux résister à la crise et de préserver l’emploi dans notre département. Une politique de relance et de solidarité à laquelle nous sommes fiers de contribuer et qui nous l’espérons, au lendemain du 6 mai 2012, sera portée au niveau national, conformément au vote d’une majorité des citoyens français. www.cg13.fr/amenagement-du-territoire/aides-aux-communes/guide-des-aides-auxcommunes Mario Martinet, président du groupe des élus socialistes et apparentés du Conseil général des Bouches-du- Rhône - Tél. 04 13 31 11 05 mario.martinet@cg13.fr |