[13] Accents n°211 jun/jui/aoû 2012
[13] Accents n°211 jun/jui/aoû 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°211 de jun/jui/aoû 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 5,9 Mo

  • Dans ce numéro : mondialisation, crise aux deux visages.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Action publique 10 dossier L oin de mourir, le Port change. Depuis 1988, le Conseil général accompagne le mouvement et s’associe financièrement aux grands projets tant à Fos (nouveaux terminaux à containers 2XL -actif depuis mars, 4 500 emplois directs ou indirects attendus à terme-, 3XL et 4XL), qu’à Marseille (Mourepiane). Parallèlement, de grands acteurs mondiaux (Ikea, Mattel, Maisons du Monde..) ont installé leurs entrepôts européens aux abords. Le Grand Port maritime dispose à cet égard d’un avantage sur ses rivaux : ses importantes réserves foncières commercialisables. La crise, si elle a un peu amoindri les performances des premiers mois de Fos 2XL, n’amène pas de révision des objectifs de moyen terme. À l’horizon 2014, le volume de trafic devrait atteindre 2 millions de conteneurs, ce qui représente le double de ce qui était traité avant l’entrée en service des nouvelles installations. Grande forme Au chapitre énergétique, si le trafic d’hydrocarbures est exposé à de nettes fluctuations, la montée en puissance du gaz naturel liquéfié permet de compenser. Ainsi, un second terminal GDF/Suez a vu le jour à Fos Cavaou, en partenariat avec Total tandis que Shell, en association avec Volpak, réfléchit à un ACCENTS n°211 Action publique GPMM Un nouveau port pour un nouveau monde Le Port de Marseille Fos est en train de connaître une profonde mutation. Nouvelles activités, nouveaux équipements, relance de la réparation navale. Contrairement aux idées reçues, le monde portuaire a su s’adapter à la nouvelle donne. nouveau terminal baptisé Fos Faster. Mais l’économie maritime ne se résume pas à la logistique et à l’industrie. La réparation navale aussi se relance, avec les yachts de haute et moyenne plaisance à La Ciotat (34 entreprises, 600 emplois sur le site géré par la Semidep dont le Département détient 50% du capital), l’installation de San Giorgio sur l’ancien site CMR/Boluda de Marseille et, symbole puissant, le nouvel appel à projets pour la reprise de la forme 10, la plus grande forme de radoub d’Europe et de Méditerranée. Symbole des changements à l’œuvre, ce ne sont plus les supertankers que l’on y réparera mais des bateaux de croisière géants dont la Mare Nostrum est devenue la deuxième destination mondiale, après les Caraïbes, avec 160 paquebots présents. Côté Marseille, devenue premier pôle de croisières en France, c’est grâce au tourisme que le Port se remuscle. GPMM
GPMM Le boom de la croisière « Un million de passagers d’ici 2013 » Jacques Truau, président du Club de la Croisière et ancien Président du Port autonome de Marseille, est le grand ordonnateur de ce secteur en pleine expansion. Les croisières font l’actualité, avec l’arrivée du Divina. Ce boom est-il durable ? Jacques Truau : C’est une manne pour Marseille. Nous atteindrons le million de passagers d’ici 2013 et nous pouvons viser le million et demi pour 2016. Il faut comprendre que la Méditerranée couvre 70% du marché européen de la croisière et qu’à cet égard Marseille est idéalement située et connectée, via le TGV, le réseau Rail Europe vers la Belgique et le Luxembourg, l’aéroport -avec la nouvelle puissance de MP2 et de la base Air France- sans parler de l’autoroute qui arrive sur le Port, ce qui est tout de même très rare. Comment se concrétise ce développement de l’activité ? J. T. : Neuf opérateurs ont choisi Marseille comme tête de ligne. 300 départs ont eu lieu l’an passé. Fin 2012, nous disposerons de trois terminaux pour les croisières, capables d’accueillir de grands navires en simultané. Le monde de la croisière débarque au Parc Chanot L’organisation à Marseille du Salon international de la croisière Seatrade Med, du 27 au 29 novembre prochains, viendra consacrer cette nouvelle vocation touristique du Port de Marseille. 4 000 participants, soit l’ensemble des acteurs mondiaux de la filière, de la réparation navale à la restauration en passant par le tourisme, seront présents Parc Chanot grâce à l’investissement du Club de la Croisière Marseille Provence, créé en 1996, qui unit tous les acteurs locaux publics et privés dans une rare unanimité (collectivités locales, syndicats professionnels, opérateurs, agents de voyage, hôteliers, offices du tourisme….). Nos compétences et nos équipements en matière de réparation navale sontils un atout ? J. T. : Il y a dans ce secteur un véritable renouveau et c’est évidemment un attrait supplémentaire pour les croisiéristes. Nous disposons d’outils de grande qualité. La forme 10 fait l’objet d’un nouvel appel à projets. En 2011, 14 chantiers sur des paquebots ont été menés à bien. Les clients ont été extrêmement satisfaits, d’autant que les livraisons ont toutes été effectuées avant la date prévue. GPMM ACCENTS n°211 Action publique 11



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