[13] Accents n°209 fév/mar 2012
[13] Accents n°209 fév/mar 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°209 de fév/mar 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 5,7 Mo

  • Dans ce numéro : santé, l'état d'urgence.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Action publique SERVICE PUBLIc 18 ACCENTS n°209 Action publique Les gardiens des routes Créé en 2008 à l’initiative de la Direction des routes du Conseil général, le Centre d’information des routes départementales (CIRD) veille sur le bon fonctionnement de la circulation dans le département. Il est une heure du matin au Puy-Sainte-Réparade ce jeudi 2 février. Après avoir avalé leur premier café, les agents des routes montent dans la déneigeuse. Au programme : un passage sur les axes principaux de leur secteur afin de déblayer les premières neiges. C’est l’unité territoriale d’Aix qui leur a donné la feuille de route et les prévisions météo pour la nuit et la matinée. Sans l’intervention des 28 centres départementaux, l’épisode neigeux de février aurait sans doute été plus difficile pour les automobilistes. Le CIRD joue un rôle important dans ce type d’évènement car il centralise les informations relatives aux interventions routières sur les routes départementales des Bouches-du-Rhône. Fonctionnant 24h/24 et 365 jours par an, cette unité est à l’écoute de toutes les difficultés rencontrées sur le terrain. Du moindre obstacle sur la chaussée, au déneigement en période d’hiver, les agents qui centralisent les informations les répercutent aux équipes qui sont sur le terrain mais également aux instances de décision. C’est pourquoi il reste l’interlocuteur privilégié des services de secours et des forces de l’ordre, principales sources de demandes d’intervention. 3 000 km de routes En vertu de l’acte II de la décentralisation en 2005, les agents des routes ont intégré le Conseil général. Il a fallu prendre en compte les nouvelles responsabilités et les assumer, pour assurer la fluidité du réseau routier dans le département. La principale qualité d’un tel dispositif est la capacité de réaction, puisque le territoire est réparti en plusieurs secteurs et que chaque agent connaît parfaitement son réseau. Chaque jour, les responsables du CIRD assurent une veille, enregistrent les prévisions météo, déclenchent des interventions adaptées et les coordonnent. Les 3 000 kilomètres de routes des Bouches-du-Rhône constituent un vaste territoire qu’il est parfois difficile d’appréhender. Cette surveillance quotidienne permet d’avoir des routes plus sûres et plus agréables pour chacun. Olivier Gaillard Le dispositif hivernal du Conseil général Afin de répondre aux intempéries et d’assurer un trafic sur les principaux axes du département, la direction des Routes mobilise l’ensemble de ses centres : > 3 000 km de routes départementales, répartis en 4 arrondissements territoriaux, > 28 centres d’exploitation, > 1 centre d’information des routes Départementales (CIRD), basé à l’Hôtel du Département, avec 8 opérateurs qui participent en temps réel à la gestion du trafic 24h/24h et 365 jours/an, > 46 engins de déneigement, équipés de lames et de saleuses, > des stocks de sels d’une capacité de 2 500 tonnes, > près de 350 personnes mobilisées. Photos : J. P.Herbecq
La mÉmoire du RhÔne remonte À la surface Le Musée départemental Arles Antique accueillera en 2013 le chaland « Arles Rhône 3 ». Une extension de 800 m² commence à être construite avec, à terme, une mise en scène du bateau à l’époque antique. Ce sera sans doute une des grandes attractions de Marseille Provence 2013 : le chaland antique Arlésien récupéré dans le Rhône va bientôt être exposé au grand public. Ce projet unique débuté lors des fouilles du fleuve en 2004, sera l’aboutissement d’années de travail, de recherches et de restauration. Les travaux pour l’accueillir ont d’ailleurs débuté au Musée Départemental Arles Antique. En effet, une nouvelle aile de 800 m² sera construite juste en face du Rhône, en prolongement du musée. À terme, les 10 morceaux de la barge seront reconstitués et placés au milieu de la salle. Une mise en scène permettra de nous faire revenir 2 000 ans en arrière, au temps où l’on jetait les amphores et autres assiettes dans le Rhône. D’ailleurs, pour l’extraire de son lit, il a fallu enlever des tonnes d’objets hétéroclites qui nous renseignent aussi sur les modes de vie et les coutumes de l’époque. Actuellement, la barge est à Grenoble, dans une société spécialisée dans la restauration du bois. L’opération consiste à extraire les bulles d’air et à les remplacer par un produit qui évite le pourrissement. Le Conseil général a engagé un budget total de 9 millions d’euros afin de faire revivre ces vestiges du passé. Au même endroit, les plongeurs ont répertorié près de 15 barges gisant au fond du fleuve. Sans doute pour quelques milliers d’années encore. O. G. Le musée de l’Arles antique sera agrandi pour accueillir le chaland. En pointe En pointe Marseille provence 2013 Rémi Bénali ACCENTS n°209 En pointe 19 Rémi Bénali



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