Action publique POINT DE VUE 16 ACCENTS n°207 Action publique LE 13 EN ACTION - PS - DVG Nous n’avons pas à recevoir de leçon de morale ! L a majorité qui gère le Conseil général n’a pas de leçons de morale et d’éthique à recevoir de la part de certains élus qui siègent sur les bancs de l’opposition à l’Assemblée départementale. Pour moi, tous les conseillers généraux sont pétris des valeurs fondamentales de notre République et de l’impérieuse volonté de servir le bien commun. Mais de cela, l’opposition s’en préoccupe peu et ses leçons sont étrangement orientées. On l’entend régulièrement discourir sur la justice et y recourir pour obtenir ce qu’elle n’est pas capable d’atteindre par les urnes. Ces palabres, incessantes, où se mêlent rancœur et dépit au lendemain de ses déconvenues électorales, font de l’UMP un professeur de morale sourd et aveugle face aux problèmes que doivent affronter les habitants de Marseille et du département. Une raffinerie ferme à Berre, l’UMP est invisible. Les Marseillais sont victimes d’une insécurité galopante, l’UMP est inactive. La dette de la deuxième ville de France, que gère la droite, devient un gouffre que les générations futures marseillaises devront combler. Et pourtant, l’UMP continue à emprunter. Pour faire oublier ses échecs, la droite entonne l’air de la calomnie et ses attaques sont inacceptables. Oui, le Président du Conseil général a été mis en examen. Seulement, si certains veulent confondre mise en examen et condamnation, pourquoi leur emboîter le pas ? Je ne me drape pas dans la présomption d’innocence pour protéger Jean-Noël Guérini. Mais je refuse, comme l’ensemble des conseillers généraux socialistes, que la droite foule au pied cette présomption d’innocence quand cela l’arrange et qu’elle le fasse avec une désinvolture qui fait fi des lois fondamentales de notre République. En réalité, l’opposition alourdit sciemment un climat lourd de menace pour notre démocratie et elle balaye d’un revers de main le travail patient d’une institution et ses politiques publiques indispensables pour faire face à une crise que la droite et ses amis n’ont pas vue venir. Je l’écris avec gravité, et je le fais avec les mots du premier ministre François Fillon à l’Assemblée nationale le 27 septembre dernier : Ce climat que le groupe Avenir du 13, émanation de l’UMP, entretient « abaisse le débat public et mine nos institutions. » En agissant de la sorte, il « commet une faute politique et il commet aussi une faute morale. » DANIEL CONTE, 1er vice-Président du Conseil général des Bouches-du-Rhône - Tél. 04 13 31 11 14 daniel.conte@cg13.fr groupe PC Les vertus de l’intervention publique L e Conseil général a baissé le coût des transports pour les jeunes de moins de 26 ans sur le réseau départemental, l’abonnement annuel passe de 340 euros à 200 euros. Cette mesure, parmi d’autres décidées par la majorité de gauche du Conseil général, est une bonne illustration de ce que peut et doit être l’action des collectivités territoriales, en particulier en temps de crise. Nous nous inscrivons résolument dans une majorité d’élus du Département dont le cœur de l’intervention est plus que jamais le combat contre les inégalités au plus près de nos concitoyens. Les collectivités assurent plus de 70% des investissements publics, autant de contrats, de chantiers, de marchés synonymes d’activité pour nos entreprises, d’emploi, de pouvoir d’achat. Avec mes collègues du groupe communiste, nous travaillons à ce que le |