[13] Accents n°207 oct/nov 2011
[13] Accents n°207 oct/nov 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°207 de oct/nov 2011

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 5,6 Mo

  • Dans ce numéro : ados, planète en crise.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Action publique POINT DE VUE 16 ACCENTS n°207 Action publique LE 13 EN ACTION - PS - DVG Nous n’avons pas à recevoir de leçon de morale ! L a majorité qui gère le Conseil général n’a pas de leçons de morale et d’éthique à recevoir de la part de certains élus qui siègent sur les bancs de l’opposition à l’Assemblée départementale. Pour moi, tous les conseillers généraux sont pétris des valeurs fondamentales de notre République et de l’impérieuse volonté de servir le bien commun. Mais de cela, l’opposition s’en préoccupe peu et ses leçons sont étrangement orientées. On l’entend régulièrement discourir sur la justice et y recourir pour obtenir ce qu’elle n’est pas capable d’atteindre par les urnes. Ces palabres, incessantes, où se mêlent rancœur et dépit au lendemain de ses déconvenues électorales, font de l’UMP un professeur de morale sourd et aveugle face aux problèmes que doivent affronter les habitants de Marseille et du département. Une raffinerie ferme à Berre, l’UMP est invisible. Les Marseillais sont victimes d’une insécurité galopante, l’UMP est inactive. La dette de la deuxième ville de France, que gère la droite, devient un gouffre que les générations futures marseillaises devront combler. Et pourtant, l’UMP continue à emprunter. Pour faire oublier ses échecs, la droite entonne l’air de la calomnie et ses attaques sont inacceptables. Oui, le Président du Conseil général a été mis en examen. Seulement, si certains veulent confondre mise en examen et condamnation, pourquoi leur emboîter le pas ? Je ne me drape pas dans la présomption d’innocence pour protéger Jean-Noël Guérini. Mais je refuse, comme l’ensemble des conseillers généraux socialistes, que la droite foule au pied cette présomption d’innocence quand cela l’arrange et qu’elle le fasse avec une désinvolture qui fait fi des lois fondamentales de notre République. En réalité, l’opposition alourdit sciemment un climat lourd de menace pour notre démocratie et elle balaye d’un revers de main le travail patient d’une institution et ses politiques publiques indispensables pour faire face à une crise que la droite et ses amis n’ont pas vue venir. Je l’écris avec gravité, et je le fais avec les mots du premier ministre François Fillon à l’Assemblée nationale le 27 septembre dernier : Ce climat que le groupe Avenir du 13, émanation de l’UMP, entretient « abaisse le débat public et mine nos institutions. » En agissant de la sorte, il « commet une faute politique et il commet aussi une faute morale. » DANIEL CONTE, 1er vice-Président du Conseil général des Bouches-du-Rhône - Tél. 04 13 31 11 14 daniel.conte@cg13.fr groupe PC Les vertus de l’intervention publique L e Conseil général a baissé le coût des transports pour les jeunes de moins de 26 ans sur le réseau départemental, l’abonnement annuel passe de 340 euros à 200 euros. Cette mesure, parmi d’autres décidées par la majorité de gauche du Conseil général, est une bonne illustration de ce que peut et doit être l’action des collectivités territoriales, en particulier en temps de crise. Nous nous inscrivons résolument dans une majorité d’élus du Département dont le cœur de l’intervention est plus que jamais le combat contre les inégalités au plus près de nos concitoyens. Les collectivités assurent plus de 70% des investissements publics, autant de contrats, de chantiers, de marchés synonymes d’activité pour nos entreprises, d’emploi, de pouvoir d’achat. Avec mes collègues du groupe communiste, nous travaillons à ce que le
D ans le contexte politique et judiciaire tendu que nous connaissons au Conseil général des Bouchesdu-Rhône, il nous est apparu essentiel de rappeler les devoirs auxquels, en tant qu’élus de la République, nous sommes attachés. Au-delà des clivages politiques et des appartenances partisanes, ces devoirs et ces valeurs sont universels. Ils doivent être partagés par tous les élus, car les habitants de ce département, en nous élisant, nous ont manifesté leur confiance. Cette confiance, il ne faut pas la trahir. Intégrité, transparence, probité et responsabilité ne sont pas des figures de style pour faire joli dans un discours. Elles forment les quatre piliers d’une éthique politique sur laquelle est fondé ce contrat de confiance passé entre le citoyen qui vote et l’élu qui le représente. Si nous ne sommes pas exemplaires dans nos Conseil général conforte ses dispositifs de solidarité, ses aides aux communes, son soutien aux associations, parce que c’est précisément ce dont les Bouches-du-Rhône ont besoin pour maintenir un lien social en danger. Les crises du capitalisme financier se succèdent, le sentiment d’être dépendants de forces supérieures est d’autant plus grand qu’il est habilement relayé par les gouvernements, et le nôtre en particulier. En agitant de grandes peurs, on veut nous faire accepter de nouveaux sacrifices qui vont creuser des inégalités pourtant déjà intolérables. Il ne faut jamais oublier que les amis de Sarkozy fréquentent le Fouquet’s, pas Pôle Emploi. Il n’y a pour nous aucune fatalité, l’intervention publique est plus que souhaitable, L’AVENIR DU 13 UMP - NOUVEAU CENTRE ET APPARENTÉS La politique avec un P majuscule conduites, qui le sera ? Si l’on ne sait pas se gouverner soi-même, comment pourrait-on prétendre à gouverner les institutions du pays ? Saint-Matthieu avait dit « Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ». Cet adage ne doit pas exister en politique. On ne peut pas à la fois défendre des idéaux avec ses paroles et les enfreindre par ses actions. Nous aimerions que nous, élus de l’opposition, ne soyons pas les seuls à l’affirmer haut et fort ; la majorité du Conseil général aussi doit s’en souvenir afin que nos voix, sur ce sujet, résonnent à l’unisson. Martine Vassal, groupe L’Avenir du 13 Tél. 04 13 31 10 75 - www.avenirdu13.fr Robert Assante, Anne-Marie Bertrand, Sabine Bernasconi, Solange Biaggi, Patrick Boré, Jean-Pierre Bouvet, Roland Chassain, Maurice Di Nocera, Didier Garnier, Bruno Genzana, Roland Giberti, André Malrait, Richard Miron, Marine Pustorino, Didier Réault, Maurice Rey, Martine Vassal elle est indispensable, parce qu’elle est la seule à répondre aux besoins de long terme, parce qu’elle n’est pas dictée par des impératifs de profits immédiats, parce qu’elle est soucieuse des citoyens, et contrôlée par eux. A un moment où l’on remet en cause les dépenses publiques et, insidieusement l’intervention des collectivités territoriales, nous voulons réaffirmer haut et fort ces quelques principes, et ces quelques vérités. Daniel Fontaine, maire d’Aubagne, vice-président du Conseil général Tél. 04 13 31 11 20 daniel.fontaine@cg13.fr ACCENTS n°207 Action publique 17



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