[13] Accents n°205 jun/jui/aoû 2011
[13] Accents n°205 jun/jui/aoû 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°205 de jun/jui/aoû 2011

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 4,4 Mo

  • Dans ce numéro : Bouches-du-Rhône, capitale européenne de la culture.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 26 - 27  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
26 27
Au quotidien insertion cap marseille Rendez-vous de printemps En mai dernier, Cap Marseille organisait, sur le Vieux-Port à Marseille, les 20 es Greniers de la Mer, rendez-vous des chineurs et amoureux de la mer, l’occasion de visiter la Flâneuse, une tartane méditerranéenne, emblème de l’association. Sur les quais, ateliers de sensibilisation à la protection de l’environnement et du patrimoine maritime, histoire des voiliers au fil des âges. 26 ACCENTS n°205 Au quotidien Cap Marseille vient à vous par la mer... Il y a le ciel, le soleil et la mer. Cap Marseille, une association créée il y a quinze ans propose aux bénéficiaires du RSA socle deux chantiers : le pôle Actiprom (promotion par la mer et l’image) et le pôle Environnement (sensibilisation à la protection de l’environnement). Cap Marseille, dont le développement se poursuit au niveau local, régional, national et euro-méditerranéen, s’engage à promouvoir l’image de Marseille tout en luttant contre toutes les formes d’exclusion par le développement d’activités et la création d’emplois. L’association se donne pour objectif d’initier, de former et de professionnaliser ses salariés aux différents métiers liés au secteur maritime et événementiel. L’association intervient dans le domaine de l’insertion sociale et professionnelle, de la réussite éducative et de l’égalité des chances ainsi que dans le secteur socio-économique. Elle s’engage aussi dans la promotion du Au quotidien marseille patrimoine maritime ainsi que dans l’éco citoyenneté et soutient des projets d’autres structures associatives. L’objet de ces deux chantiers, d’une durée de six mois en CAE (Contrat d’accompagnement dans l’emploi), consiste à provoquer des envies, puis dévoiler des pistes pour déboucher, à terme, sur un emploi. Au total, 28 postes, 14 par chantier, sont à pourvoir pour les allocataires du RSA socle ou socle majoré. Chaque parcours doit être validé par Pôle emploi ou recevoir un agrément IAE (Insertion par l’activité économique). À noter que les deux chantiers n’ont pas de dates fixes : les entrées et les sorties y sont permanentes. C. F-K. Cap Marseille, 14 place Marceau 13003 Marseille. Tél. 04 91 95 70 57 www.capmarseille.com Philippe LERIDON - Fotolia.com
Au quotidien insertion De la réalité du RSA Au moment où l’État s’interroge sur la mise en place d’une contrepartie au RSA, via un « service social », le point avec des accompagnateurs à l’emploi sur la réalité du RSA dans les Bouches-du-Rhône. RSA, derrière ces trois lettres se cache souvent une réalité bien loin des clichés sur les bénéficiaires d’allocations. Venu remplacer le RMI, le Revenu de solidarité active a été créé à l’origine pour lutter contre le développement des travailleurs pauvres. En proposant un revenu complémentaire aux salariés dont les ressources sont faibles, il est destiné à inciter au travail plutôt que de percevoir des allocations. De ce point de vue, le débat sur la nécessité de faire travailler les allocataires du RSA n’a donc pas lieu d’être. Concernant les personnes qui ne travaillent pas, éloignées du marché de l’emploi et qui perçoivent le RSA de base (ex RMI), les accompagnateurs à l’emploi sont plutôt unanimes sur la question : « Dans un contexte économique où il y a peu de travail pour des personnes sans qualification, le problème de fond est celui de l’employabilité. Le profil des allocataires du RSA n’est pas en adéquation avec le marché du travail » explique Patrick Biran, un des accompagnateurs à l’emploi qui travaille pour un pôle d’insertion du Conseil général. S’inscrire dans un parcours de retour à l’emploi Patrick Biran et ses collègues rencontrent chacun près de 150 allocataires du RSA par an, dont une centaine qu’ils vont inscrire et suivre pendant 18 mois dans le cadre d’un parcours d’insertion sociale et professionnelle. « La très grande majorité des bénéficiaires est très motivée pour travailler et sortir du RSA. Les abus restent marginaux » explique t-il. À ses côtés, Ariel Doulière, complète : « Nous sommes là pour autonomiser ces personnes dans leur recherche d’emploi. Nous essayons de valoriser leurs expériences et de traiter les freins à l’emploi que peuvent constituer la garde d’enfants, la mobilité ou les difficultés personnelles. Nous réalisons un diagnostic très approfondi de chacun d’entre eux. » Philippe Aurouze, lui aussi référent RSA, souligne : « Nous sommes face à des situations différentes, avec des problématiques à chaque fois uniques. On frise souvent le casse-tête tant certains cas sont compliqués à inscrire dans un parcours vers l’emploi. Prenez l’exemple d’une mère de famille célibataire au RSA, sans qualification. Les seuls emplois à sa portée sont souvent des temps partiels, avec des horaires éclatés. Si elle accepte ce type d’emplois, elle voit toutes les allocations baisser, APL, CAF… tout en devant trouver des solutions de garde et de déplacement, souvent coûteuses ». Un exemple qui en dit beaucoup sur les dimensions sociales et matérielles que recouvre le RSA, en dehors de toutes généralités. P.H. Photo : C. Rombi Allocations RSA, De quoi parle t-on ? Depuis le 1er juin 2009, le Revenu de Solidarité Active (RSA) remplace le Revenu Minimum d’Insertion (RMI) et l’Allocation Parents Isolés (API), et assure un revenu complémentaire aux travailleurs dont les ressources sont faibles. Il existe plusieurs RSA : > Le RSA « socle », c’est le RSA de base (ex RMI), géré par le Conseil général. > Le RSA « d’activité » ou complément de salaire, géré par l’État. > Le RSA Jeune, géré par le Conseil général. > Le RSA « Majoré », ex API, géré par le Conseil général. Combien ? > Le RSA « socle » : 466 € par mois. > Un couple avec enfants au RSA touche 840,59 €. 140 € sont déduits pour bénéficier de l’Aide personnalisée au logement (APL). ACCENTS n°205 Au quotidien Photo : C. Rombi 27



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :