[13] Accents n°205 jun/jui/aoû 2011
[13] Accents n°205 jun/jui/aoû 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°205 de jun/jui/aoû 2011

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 4,4 Mo

  • Dans ce numéro : Bouches-du-Rhône, capitale européenne de la culture.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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En pointe santé 24 UN PÔLE D’EXCELLENCE POUR LES GRANDS BRÛLÉS À MARSEILLE Une chercheuse marseillaise distinguée Florence Fenollar, 41 ans, microbiologiste à l’hôpital de la Timone, à Marseille, chercheuse sur les maladies infectieuses et tropicales à l’Université de la Méditerranée, a été distinguée par la Fondation de France qui lui a décerné le prix Jean Valade. Florence Fenollar travaille sur la maladie de Whipple, maladie infectieuse rare due à la bactérie Tropheryma whippleiqui se manifeste notamment par des douleurs articulaires et abdominales, de la fièvre, des diarrhées et amaigrissement. On sait aujourd’hui que 4% de la population adulte française est « porteur sain » de la bactérie. ACCENTS n°205 En pointe Medianikov A u printemps dernier, l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille a inauguré, à l’hôpital de la Conception, deux structures innovantes dans la prise en charge et la recherche pour des patients brûlés. D’une part, le Centre des Brûlés Inter Régional Méditerranée qui assure pour la région Paca des soins hautement spécialisés pour les patients brûlés à partir de l’âge de 5 ans à tous les stades de leur évolution chirurgicale. Doté de 16 lits, il mobilise une équipe de 75 personnes. Sa construction qui a duré deux ans a nécessité 16 M € d’investissement. Ce centre possède également un secteur de soins externes et de consultations pour la prise en charge des lésions moins graves. Non loin, c’est le Laboratoire de culture et thérapie cellulaire qui a vu le jour. Un équipement innovant au vu des perspectives qu’offre aujourd’hui la thérapie cellulaire pour la médecine régénérative. Il a bénéficié de l’aide du Conseil général à hauteur de 900 000 €. Complémentaires, ces deux structures placent l’AP-HM au premier plan dans les protocoles de recherche dans le domaine de la reconstruction cutanée et dans les applications cliniques sur la médecine régénérative cutanée. P.H. La révolution Urocomfor C’est un produit simple mais révolutionnaire qui va sans doute changer la vie des patients hospitalisés. Le docteur Benoît Cailleteau, un médecin marseillais, a en effet mis au point à l’issue de nombreuses années de recherche un nouveau concept de recueil de l’urine, destiné à venir remplacer le fameux « pistolet » qui détient le monopole de la question depuis… le Moyen Age. Simple d’emploi, à usage externe et unique, pour les hommes comme pour les femmes et les enfants, totalement fiable et étanche grâce à une valve anti retour, biodégradable, le collecteur Urocomfor permet à toute personne allongée d’uriner de manière autonome, confortable et en toute sécurité. Une révolution dans la prise en charge médicale, tant au niveau de l’hygiène que de la dignité retrouvée du malade. Breveté au niveau international, Urocomfor a été remarqué en Grande-Bretagne où il a remporté un prestigieux prix de l’innovation. Produit en région Rhône-Alpes, il devrait équiper dans un premier temps certains services des hôpitaux marseillais de la Timone, Sainte Marguerite et Nord, avant d’être vendu en pharmacies. I.L. www.urocomfor.com Photos : C. Rombi Photo : J. Manchion
En pointe fallait y penser Une ruche dans mon jardin L’association l’Abeille provençale vient de fêter ses dix ans d’existence. Elle milite pour le développement de l’apiculture de loisirs et forme les amateurs dans son rucher école de Septèmes. Passionné, son président Madhi Sadelli défend avec ferveur la sauvegarde des abeilles. Quel est le rôle de l’Abeille Provençale ? Nous sommes un groupement d’éducation apicole et de l’environnement, ce qui veut dire que nous formons les personnes qui souhaitent avoir plus de connaissances sur l’abeille et développer leur compétence en apiculture. Parmi nos 80 membres, nombreux sont ceux qui sont entrés dans l’association néophytes et qui sont aujourd’hui de solides amateurs produisant leur propre consommation de miel. Est-ce à dire qu’un simple amateur peut avoir une ruche dans son jardin ? Oui, à condition de respecter un certain nombre de règles de sécurité, de respect de distances avec le voisinage et avec les voies de circulation, fixées par arrêté préfectoral. Pour le reste, il est préférable de se former. L’Abeille provençale aide ainsi de nombreux amateurs à installer des ruches dans leur jardin grâce à notre rucher école qui se trouve en pleine colline à Septèmes-les-Vallons. Nous avons là une quinzaine de ruches qui ne sont pas destinées à la production mais à la formation des débutants. En combien de temps, peut-on devenir un bon apiculteur ? Il faut quelques années même si avec une année de formation, on peut arriver à mener une ruche. Vous militez pour la sauvegarde des abeilles. Sont-elles véritablement en danger ? Oui, elles sont menacées notamment par l’utilisation des pesticides dans l’agriculture et par le manque de diversité des productions agricoles qui appauvrit nos campagnes en fleurs, en pollen et en nectar mais aussi par le développement du Varroa, un acarien tueur. C’est grave quand on sait que l’abeille est essentielle dans le maintien de la biodiversité. C’est pourquoi l’Abeille provençale intervient dans les écoles et dans les collèges pour sensibiliser les plus jeunes à la sauvegarde des abeilles. D’ailleurs au sein de l’association, nous sommes heureux de voir que notre effectif rajeunit, preuve de l’intérêt des jeunes pour la préservation des abeilles. P.H. Plus d’infos : Tél. 06 76 30 90 08 secretaireabeille-provencale.net ACCENTS n°205 En pointe 25 Photos : J. P.Herbecq



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