[13] Accents n°205 jun/jui/aoû 2011
[13] Accents n°205 jun/jui/aoû 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°205 de jun/jui/aoû 2011

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 4,4 Mo

  • Dans ce numéro : Bouches-du-Rhône, capitale européenne de la culture.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Action publique POINT DE VUE 16 ACCENTS n°205 Action publique LE 13 EN ACTION - PS - DVG Un budget 2011 ambitieux et responsable c’est dans un contexte économique et social particulièrement tendu que le groupe des élus socialistes et apparentés du Conseil général des Bouches-du-Rhône a voté le 29 avril dernier le budget primitif 2011, présenté par le Président Jean-Noël Guérini. Un budget qualifié d’offensif car il s’agit bien pour nous de combattre la politique du gouvernement Sarkozy qui vient de « fêter » ses 4 années d’un mandat marqué par la dégringolade du pouvoir d’achat, la suppression graduelle des services publics, et surtout l’augmentation du sentiment de précarité pour la majorité de nos concitoyens qui se sentent abandonnés par l’État. Alors qu’une grande partie des privilégiés, qui étaient soumis à l’ISF, en seront désormais exonérés, un ministre se laisse aller à stigmatiser les bénéficiaires des allocations de solidarité en ciblant l’assistanat comme étant le cancer de la société française alors que le cancer c’est le chômage et sa principale conséquence, la précarité. Les conséquences du désengagement de l’État se répercutent justement sur les politiques sociales, qui représentent désormais 60% du budget de fonctionnement de notre département qui doit contourner pour les financer les obstacles dressés par le gouvernement contre l’autonomie E n raison de calculs sans ambition, le Pays d’Arles risque de manquer son rendez-vous avec l’Histoire. Nous avons la possibilité de transformer le Pays d’Arles en une vraie intercommunalité. Rêvé par Frédéric Mistral, le Pays d’Arles est une entité fondée sur une culture commune mais aussi sur l’histoire et une géographie humaine. financière et politique des collectivités territoriales, avec notamment le gel des dotations de l’État et la suppression de la taxe professionnelle. Pourtant, pour la 6 e année consécutive, nous n’augmenteront pas les impôts grâce à la gestion rigoureuse de notre budget et la maîtrise des frais de structure qui nous permettent d’être le 1er département français en matière d’investissement local, seul moyen pour relancer durablement l’économie et l’emploi. En parallèle de nos compétences obligatoires, nous faisons le choix de maintenir nos politiques facultatives qui favorisent la cohésion sociale et la solidarité dans notre département à travers nos actions à destination de la petite enfance, des collégiens, des seniors, des services de santé, des associations, des transports ou de la protection de l’environnement. Une politique de proximité juste, solidaire et innovante portée par les conseillers généraux socialistes et apparentés, pour redonner de l’espoir et de la confiance aux citoyens des Bouches-du- Rhône. Rébia Benarioua, conseiller général - Tél. 04 13 31 11 08 rebia.benarioua@cg13.fr groupe PC Intercommunalités : pourquoi diviser et affaiblir le Pays d’Arles ? C’est un bassin de vie animé par la même logique économique, traversé par les mêmes enjeux environnementaux. 33 communes sur un territoire qui recoupe le périmètre de la Chambre de commerce et d’industrie, qui compte 150 000 habitants et possède un hôpital, une université, un tribunal. Cette logique est partagée par des Républicains de gauche et de droite, par les chefs
d’entreprises parce que le Pays d’Arles est une réalité qui s’impose naturellement. Pourtant, l’État propose de découper le Pays d’Arles en deux intercommunalités artificielles et sous dimensionnées que les Alpilles séparent comme une chaîne infranchissable, contre toute logique territoriale, à l’encontre de toute stratégie de développement ! Pourquoi ? Pour calquer l’intercommunalité autour de Châteaurenard sur un découpage électoral, la XV e circonscription des Bouches-du- Rhône. En obéissant à ces intérêts particuliers, le gouvernement tourne le dos à l’esprit et à la lettre A vec un budget de près de 2,5 milliards d’euros, le Conseil général des Bouches-du-Rhône est l’un des plus riches de France. En s’acquittant pour 1 milliard d’euros de ses missions d’aides sociales, il applique la loi. Même si l’on peut estimer que celle-ci est trop généreuse dans certains domaines, le Conseil général a le devoir de la mettre en œuvre. Ce qui est plus contestable, c’est le zèle avec lequel la majorité socialo-communiste s’évertue à offrir des bonus sociaux sur chacune de ses politiques. 1er bonus : la « prime de Noël ». Alors que le Conseil général consacre près 460 M € aux diverses politiques d’insertion (RMI, RSA, etc…), 10 millions de plus sont prévus pour offrir, au moment de Noël, une prime à ceux qui sont déjà bénéficiaires de ces allocations. Est-il normal de rajouter une telle cerise sur un si gros gâteau ? 2 e bonus : les 28 000 ordinateurs portables donnés aux collégiens. 15 M € sont ainsi dépensés annuellement sans évaluation de l’utilité pédagogique d’un tel dispositif. En équipant sérieusement les collèges de classes numériques mobiles, il est possible de réduire cette dépense de moitié. 3 e bonus : certaines associations ou organismes soutenus historiquement par le Conseil général bénéficient d’un régime de faveur dans l’attribution de leur financement. Par exemple, comment accepter la hausse des financements de fonctionnement accordés au SDIS lorsqu’ils sont occasionnés par l’accroissement des personnels administratifs ? D’autres bonus existent. Il serait de sa propre réforme dont l’objectif annoncé est de simplifier, de regrouper, d’unir. Ce projet menace l’avenir du Pays d’Arles. Audelà des convictions politiques de chacun, j’en appelle à chaque maire, à chaque élu, à chaque citoyen pour qu’il exprime notre volonté de construire ensemble une communauté de destins aux dimensions du Pays d’Arles. Hervé Schiavetti, maire d’Arles, vice-président du Conseil général des Bouches-du-Rhône - Tél. 04 13 31 11 49 herve.schiavetti@cg13.fr L’AVENIR DU 13 UMP - NOUVEAU CENTRE ET APPARENTÉS Pourquoi le Conseil général peut et doit diminuer sa ponction fiscale ? trop long ici de les énumérer. Leur suppression ou leur diminution permet de diminuer les impôts. Pour le Conseil général, il s’agit de la Taxe sur le Foncier Bâti qui lui rapporte 312 M €. Nous estimons que 20 M € pourraient ainsi être rendus à tous ceux qui possèdent un logement, en baissant le taux de la taxe foncière. Les esprits chagrins et les professionnels du misérabilisme objecteront que l’on prend aux plus pauvres pour donner aux plus riches. C’est faux ! À cela, il est facile de répondre que l’achat d’une résidence principale pour une famille n’est pas le symbole d’un luxe mais constitue le résultat d’efforts qui doivent être reconnus à leur juste valeur. Une taxe foncière trop importante pénalise doublement des familles qui paient des impôts conséquents et qui ne bénéficient d’aucune aide publique comme les aides au logement ou bien les bourses pour leurs enfants scolarisés. C’est injuste ! Une taxe foncière trop importante participe également au renchérissement du coût du logement locatif puisque le propriétaire la répercutera sur le loyer. C’est intolérable ! Notre groupe a proposé une telle mesure qui, bien sûr, a été repoussée par l’équipe socialiste alliée aux communistes, tous trop heureux de pouvoir disposer de votre argent pour alimenter un électorat ainsi captif. Nous sommes convaincus de la justesse de nos propositions et nous persisterons dans cette voie de la raison. Didier Réault,conseiller général du canton de Mazargues, groupe l’Avenir du 13 - Tél. 04 13 31 11 46 didier.reault@cg13.fr ACCENTS n°205 Action publique 17



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