[13] Accents n°203 fév/mar 2011
[13] Accents n°203 fév/mar 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°203 de fév/mar 2011

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 6,4 Mo

  • Dans ce numéro : les femmes assurent dans le 13.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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PHOTO : C. ROMBI. Le tour des cantons Marseille 22• ACCENTS F CANTON DES CINQ-AVENUES L’espace Senior Marx Dormoy rénové F ET AUSSI L’APEAAS FAIT LA LECTURE AUX NON-VOYANTS Il y avait foule le jour de l’inauguration des locaux rénovés de l’espace senior Marx Dormoy. Les anciens, pour la plupart des habitués, adhérents de l’Entraide solidarité 13, association gérante, étaient venus écouter le discours du président du Conseil général Jean-Noël Guérini entouré pour l’occasion de plusieurs élus dont le conseiller général délégué à l’animation senior, Denis Rossi. L’élu a une fois de plus félicité la déléguée du club, Josette Di C ostanzo, pour sa constance et son dynamisme. Les travaux effectués ont porté sur l’installation électrique et les faux plafonds ainsi que le mobilier, la création de bureaux, d’un local de rangement et d’une salle informatique. Il en résulte en lieu et place de l’ancien magasin de luminaires, que connurent autrefois les r iverains, la création d’une surface de plus de 420 m² pourvu d’un grand sous-sol et promise à l’accueil de nombreux événements. Pour cette rénovation, le Conseil général a déb oursé plus de 111 000 euros. Avec ses 600 adhérents, le Dormoy est un lieu important de socialisation du quartier dont la vocation est l’animation par des activités ludiques telles l’informatique, la g ymnastique, l’anglais, le chant ou la photo. n Le Dormoy, 33, rue Marx Dormoy, 13005 Marseille. Tél. 04 91 86 45 50. Au premier plan, la machine embosseuse de l’Apeaas pour l’édition en braille, et le studio d’enregistrement avec Virginie Lellouche de l’APEAAS Accents connaît l’Apeaas en tant qu’association éditrice de sa version braille qu’elle expédie à chaque parution à plus de 400 lecteurs dans tout le département. Un numéro bimestriel, imprimé « en noir » selon le terme désignant l’impression classique, se transforme en un pavé de 220 pages de papier épais retravaillé, embossé et assemblé patiemment par Virginie Lelouche ou l’un de ses collègues. Dans ses locaux des Cinq avenues, l’Association pour enfants et adultes déficients sensoriels réalise depuis une quarantaine d’années un énorme travail d’enregistrement audio et d’édition de textes dans la langue de Louis Braille. Elle prête aussi des livres en gros caractère et des ouvrages tactiles ou traduits dans les deux langues pour enfants. « La culture n’est pas un loisir à s’interdire pour les personnes mal-voyantes et non-voyantes, commente Alain Benucci, un membre actif, bien au contraire. Il est important d’élargir son champ d’action afin de vivre au mieux sa condition, qu’elle soit de naissance ou récente. » Comme l’édition adaptée en direction des personnes handicapées braillistes et les enregistrements ne suffisent pas, l’Apeaas est Centre de ressources départemental et partenaire de nombreux intervenants, tel Nouveau Regard sur le Handicap (NRH) qui sensibilise les scolaires aux handicaps. On y donne des cours, prodigue soutien et assistance. Virginie fait remarquer que le braille doit savoir s’écrire et se lire, deux apprentissages distincts, et que, dans la mesure du possible, « les retranscriptions pour les étudiants aveugles sont prioritaires. » Avec des machines spécialisées très coûteuses et des moyens humains réduits, la petite association poursuit son œuvre de passerelle entre le monde des voyants et celui des non-voyants. M.R. Apeaas, 27 rue Ranque, 13001 Marseille. Tél. 04 91 64 45 64. M.R. PHOTO : C. ROMBI
PHOTO : J. HALTER PHOTO : J. MANCHION F CANTON DE NOTRE-DAME-DU-MONT Un outil culturel pour les Frères Dominicains Derrière la place Castellane, le couvent des Dominicains (6 e arrondissement) existe à Marseille depuis 800 ans. Il vient d’inaugurer sa bibliothèque et une salle de conférence baptisée centre Cormier du nom de l’ancien Maître de l’Ordre des Prêcheurs, le père Hyacinthe Marie Cormier qui initia cette œuvre en 1869 et guida dialogues et r encontres fraternelles par « amour de la Vérité ». Le projet lancé en 2003 par le Frère Jean, évêque du diocèse de Saint-Claude, et poursuivi par Frère Henry Donneaud, a reçu le concours du Conseil général. Il se concrétise aujourd’hui par l’inauguration des nouveaux bâtiments, en décembre dernier, en présence du président Jean-Noël Guérini. L’ordre des Dominicains, dont la raison d’être est d’éclairer les esprits par l’éducation et l’enseignement, « dispose désormais d’un outil de travail spirituel et culturel pour le 21 e siècle, au service d’une œuvre qui se bâtit et rayonne bien audelà de la cité », a souligné le président. C’est par le biais de l’association Etoile, porteuse d’un programme de travaux organisé en plusieurs tranches, que le soutien du Département s’est manifesté. n M.R. F CANTON DES TROIS LUCS L’INSTITUT MÉDICO-ÉDUCATIF S’AGRANDIT Pour son 40 e anniversaire, l’Institut médico-éducatif (IME) des Trois Lucs, l’un des premiers du département, va s’offrir un véritable lifting avec la restructuration qui vient de débuter. Réhabilitation, démolition et reconstruction sur près de 6 300 m², pour une durée de chantier estimée à trois ans. Sa rénovation et la construction de nouvelles structures d’accueil visent à faciliter l’acclimatation et l’émancipation des 84 enfants et adolescents accueillis en internat ou semi internat (déficients intellectuels de 6 à 20 ans, et enfants polyhandicapés de 4 à 20 ans) ainsi que leur famille, tout en offrant au personnel des conditions optimales de travail. Au total, ces travaux sont estimés à près de 10 millions d’euros, auxquels le Conseil général s’est associé. Comme l’indiquait le président du Conseil général Jean- Noël Guérini venu poser la première pierre des nouveaux bâtiments : « Aujourd’hui et en raison même de l’attention particulière portée aux enfants et adolescents souffrant de handicaps, notre collectivité est particulièrement soucieuse des conditions d’accueil et d’éducation offertes à chacun sur l’ensemble de son territoire. » Rappelons que l’établissement avait été inauguré le 14 mai 1971 par Louis Phillibert alors président du Conseil général des Bouches-du-Rhône. Michaël Robert ACCENTS• 23



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