[13] Accents n°202 déc 10/jan 2011
[13] Accents n°202 déc 10/jan 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°202 de déc 10/jan 2011

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 5,7 Mo

  • Dans ce numéro : ils font briller le 13.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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DR. Transports Santé 16• ACCENTS CANCER La tomothérapie arrive à l’hôpital Nord Seuls 7 appareils de ce type sont installés en France. Ils permettent une irradiation plus ciblée des tumeurs cancéreuses.. Pour une personne handicapée, l’accès aux soins dentaires relève le plus souvent d’un véritable parcours du combattant. Soins particuliers, patients peu coopératifs, communication difficile… Le renoncement est souvent au bout du chemin. C’est de ce constat qu’est née en 20004 l’association Handident, fruit d’une rencontre entre des parents d’enfants handicapés et le Pr. Corinne Tardieu, de la faculté d’odontologie de la Timone. Depuis, l’association présidée par Michel Jausseran gère un réseau de santé de professionnels organisant et facilitant l’accès aux soins buccodentaires des personnes déficientes mentales, motrices ou sensorielles. Un pas de plus dans la lutte contre l’exclusion vient d’être franchi avec la mise en service début janvier, du bus Handident, véritable cabinet C’est une acquisition fondamentale et un progrès de première importance dans le traitement de tumeurs cancéreuses. L’hôpital Nord à Marseille vient en effet d’ouvrir dans son Pavillon de l’Étoile un nouveau service de radiothérapie, équipé de la tomothérapie, l’une des approches les plus innovantes en la matière. Seuls 7 appareils de ce type sont installés en France et l’AP-HM est le premier CHU français et le seul établissement de santé du Sud-Est à proposer cette technique aux malades. La tomothérapie est une technique très avancée de « radiothérapie guidée par l’image » couplée à la modulation d’intensité. Cela permet de contrôler les champs d’irradiation pour délivrer des doses qui s’adaptent au volume de la tumeur en épargnant les zones saines. Moins d’effets secondaires L’accélérateur de particules - qui émet le rayonnement - associé à un scanner, assure cette grande précision. L’irradiation est plus ciblée, elle préserve mieux les organes à risque et entraîne moins d'effets secondaires. Une technique qui représente un progrès important pour le traitement des tumeurs difficiles à irradier avec les techniques classiques. Elle est déjà utilisée pour traiter les patients atteints de certains cancers ORL, gynécologiques, gastro-intestinaux, des sarcomes des membres et des pathologies pédiatriques. Dans le cadre d’une convention entre l’AP-HM et l’Institut Paoli-Calmettes, la tomothérapie pourra être utilisée par les deux établissements. Au total, 13,6 millions d’euros ont été mobilisés pour la création de ce nouveau service dont 3,4 consacrés à l’acquisition de l’appareil de tomothérapie. C’est le Conseil général qui a permis de finaliser ce programme en s’investissant à hauteur de 4 millions d’euros. n Irène Lanfranchi HANDIDENT, UN CABINET DENTAIRE MOBILE PHOTO : C. ROMBI dentaire mobile, qui va se déplacer sur les lieux de vie des personnes handicapées : établissements médico-sociaux, foyers d’accueil,… À son bord, un chirurgien dentiste et une assistante pourront prodiguer tout type de soins, grâce à un équipement complet aux normes les plus récentes. 57 établissements de la région Paca, soit près de 1 500 personnes, sont d’ores et déjà prêts à accueillir cette unité mobile. Le Service des personnes handicapées au Conseil général, aux côtés de nombreux autres partenaires publics et privés dont l’APHM, a soutenu à hauteur de 40 000 euros cette initiative quasiment unique en France, puisqu’un seul bus de ce type existe à Lyon. I.L. Handident : 04 91 43 07 94. En images sur
Accents : Vous avez présidé la commission d’élaboration du plan Alzheimer 2008-2012. Où en est-on deux ans après ? Joël Ménard : Le plan Alzheimer, ce sont 44 mesures que l’on essaie aujourd’hui d’appliquer, et 1,6 milliard d’euros réparti entre la recherche (200 millions), l’amélioration des soins (200 millions) et l’accompagnement des malades et de leurs familles (1,2 milliard). Le problème auquel on a à faire face est absolument énorme, il s’agit de bien dépenser l’argent, d’être efficient.. ça change la vie Maladie d’Alzheimer : communiquer autrement Rencontre avec le Professeur Joël Ménard, président de la Commission d’élaboration du Plan Alzheimer 2008-2012, président du Conseil scientifique international de la Fondation Plan Alzheimer. Nous avons un bon exemple avec la création de la MAIA de Marseille (Maison pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer). C’est une porte d’entrée unique pour aider les familles dans leur démarche de prise en charge des malades : besoins médicaux, sociaux, financiers, d’organisation de la vie… Car la maladie d’Alzheimer est une maladie chronique qui varie d’un moment à l’autre. Cette maladie est en constante progression. Où en est-on sur le front de la recherche et des traitements ? J. M. : Seul un effort mondial majeur permettra d’esquisser une solution à la maladie Alzheimer. Ces dernières années, les chercheurs français ont fait des contributions de grande qualité, notamment pour démontrer qu’il y a une participation génétique dans cette maladie. Mais il est fou de penser qu’on va solutionner le problème dans les toutes prochaines années. Les médicaments qui atténuent les symptômes, il en existe, mais leur bénéfice est mince, sans modification sur l’évolution de la maladie. Par contre, on peut dire que lorsqu’on prend bien soin des gens, on arrive à entraîner des zones de leur cerveau qui sont récupérables, et adapter ainsi leur environnement à leurs capacités. Il ne faut pas dire qu’on ne peut rien faire pour eux. Certaines professions peuvent contribuer à ces progrès : ergothérapeutes, orthophonistes, psychomotriciens… Il faut apprendre à communiquer avec quelqu’un qui ne communique plus comme nous, mais qui communique quand même. A t-on identifié des causes comportementales, de mode de vie dans l’apparition de cette maladie ? J. M. : Non, mais il y a deux moyens de retarder les manifestations de la maladie. Le premier, c’est d’avoir un état cardio-vasculaire parfait, ça veut dire d’avoir dépisté et traité au plus tôt l’hypertension artérielle, le cholestérol, l’excès de poids, le diabète, la sédentarité. Pendant la maladie bien sûr, mais surtout dix, vingt ans avant. Car plus les vaisseaux sont en bon état, plus les lésions biochimiques ont des chances de se manifester tard. La deuxième chose, c’est la stimulation du cerveau, par différentes méthodes dont l’exercice physique et l’entraînement intellectuel. Dans tous les cas, il n’y a pas de recette miracle, c’est toujours du cousu main. Propos recueillis par Irène Lanfranchi En images sur PHOTO : J.P. HERBECQ ACCENTS• 17 ACCENTS•



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