. Transports Santé CSOINS PRÉCOCES POUR PARENTS EN DÉTRESSE Prévenir l’apparition de souffrance psychique chez le bébé en traitant la souffrance psychologique des parents et en les accompagnant, c’est l’objectif de la nouvelle structure de soins précoces qu’a ouvert dans la cité de la Bégude (13 e arrdt de Marseille) l’hôpital Edouard Toulouse. Cette unité s’adresse aux femmes enceintes, aux futurs pères, aux bébés jusqu’à 18 mois, en difficultés psychiques, familiales ou sociales. Rattachée au pôle de psychiatrie infanto-juvénile d’Edouard Toulouse, elle concerne l’ensemble des quartiers nord de Marseille (1 er, 2 e, 3 e, 13 e, 14 e, 15 e, 16 e arrondissements), ainsi que les Pennes-Mirabeau et Septèmes. Elle est composée d’une unité mobile se déplaçant dans les maternités, les PMI ou au domicile des parents, et d’un centre d’accueil qui reçoit parents et enfants en consultation individuelle ou en groupe. Des visites régulières à domicile peuvent également être proposées aux familles. Unité de soins précoces mèrebébé, La Bégude Sud, 98 av. de la Croix Rouge, 13013 Marseille. Tél. 04 96 13 04 48.. 18• ACCENTS PRÉVENTION AVC : l’appel d’urgence Parce que chaque minute compte, Urgence AVC lance une campagne d’information et de sensibilisation sur les accidents vasculaires cérébraux. L’accident vasculaire cérébral est une maladie qui handicape et qui tue. Avec 130 000 victimes chaque année en France, c’est la première cause de handicap chez l’adulte, la deuxième cause de démence et la troisième cause de mortalité. Faire reculer ces chiffres, déclencher les gestes « réflexe », c’est l’objectif du fonds Urgence AVC présidé par le Pr. François Nicoli, chef du service d’urgences neurovasculaires de l’hôpital de la Timone à Marseille, qui lance cet automne une grande campagne d’information et de sensibilisation à laquelle s’est associé le Conseil général. Affiches et dépliants relaient un peu partout le message : trois symptômes, trois signes d’alerte, un geste qui sauve. UN INFECTIOPÔLE À MARSEILLE Créer sur un site unique une concentration de moyens pour prendre en charge et traiter les patients atteints de maladies transmissibles et contagieuses, mais aussi assurer une surveillance de ces maladies et mener des programmes de recherche et de diagnostic, c’est le projet Infectiopôle de Marseille que l’Université de la Méditerranée entend installer sur le site de la Qu’elles soient dues à une mauvaise hygiène de vie, à l’hérédité ou à des maladies spécifiques, les attaques cérébrales se signalent le plus souvent par au moins un de ces trois symptômes majeurs : paralysie soudaine d’une partie du corps, incapacité brutale à parler ou à trouver ses mots, troubles de la vision. Dès lors, chaque minute compte. Appeler le 15 Le premier geste réflexe à avoir est d’appeler le 15 « et uniquement le 15 », insiste le Pr Nicoli, car faisant partie d’un dispositif spécialisé, les médecins du centre 15 vont pouvoir immédiatement orienter le patient vers le service médical le plus adapté. Or, aujourd’hui, dans 90% des cas, les patients arrivent trop tard. C’est d’autant plus dramatique lorsqu’on sait que la prise en charge d’un AVC dans les trois ou quatre heures permet d’améliorer les chances de survie sans séquelles. À Marseille, la plateforme du 15 oriente vers l’hôpital de la Timone, pour être accueilli par le service d’urgences neurovasculaires, l’un des plus performants de France en la matière avec des gardes de neurologie 24h/24, 7j/7. Une coopération mise en place avec le service de radiologie neurologique permet aux malades d’être pris en charge dans les 30 minutes suivant leur arrivée et de bénéficier de matériel de pointe, comme ce logiciel mis au point par la société ciotadaine Olea Medical (créée par Fayçal Djeridane, également fondateur d’Urgences AVC), qui permet d’analyser les résultats de l’IRM en 5 minutes au lieu 25 normalement. n Irene Lanfranchi Timone et de la Conception. Il devrait s’articuler autour d’un pôle « maladies infectieuses, maladies tropicales et microbiologie » et d’un institut hospitalo-universitaire associé avec l’ensemble des institutions de recherche concernées. Le Conseil général s’est engagé à hauteur de 2 millions d’euros dans ce projet. |