[13] Accents n°201 oct/nov 2010
[13] Accents n°201 oct/nov 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°201 de oct/nov 2010

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 2 Mo

  • Dans ce numéro : la mer, un trésor à préserver.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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. Transports Santé CSOINS PRÉCOCES POUR PARENTS EN DÉTRESSE Prévenir l’apparition de souffrance psychique chez le bébé en traitant la souffrance psychologique des parents et en les accompagnant, c’est l’objectif de la nouvelle structure de soins précoces qu’a ouvert dans la cité de la Bégude (13 e arrdt de Marseille) l’hôpital Edouard Toulouse. Cette unité s’adresse aux femmes enceintes, aux futurs pères, aux bébés jusqu’à 18 mois, en difficultés psychiques, familiales ou sociales. Rattachée au pôle de psychiatrie infanto-juvénile d’Edouard Toulouse, elle concerne l’ensemble des quartiers nord de Marseille (1 er, 2 e, 3 e, 13 e, 14 e, 15 e, 16 e arrondissements), ainsi que les Pennes-Mirabeau et Septèmes. Elle est composée d’une unité mobile se déplaçant dans les maternités, les PMI ou au domicile des parents, et d’un centre d’accueil qui reçoit parents et enfants en consultation individuelle ou en groupe. Des visites régulières à domicile peuvent également être proposées aux familles. Unité de soins précoces mèrebébé, La Bégude Sud, 98 av. de la Croix Rouge, 13013 Marseille. Tél. 04 96 13 04 48.. 18• ACCENTS PRÉVENTION AVC : l’appel d’urgence Parce que chaque minute compte, Urgence AVC lance une campagne d’information et de sensibilisation sur les accidents vasculaires cérébraux. L’accident vasculaire cérébral est une maladie qui handicape et qui tue. Avec 130 000 victimes chaque année en France, c’est la première cause de handicap chez l’adulte, la deuxième cause de démence et la troisième cause de mortalité. Faire reculer ces chiffres, déclencher les gestes « réflexe », c’est l’objectif du fonds Urgence AVC présidé par le Pr. François Nicoli, chef du service d’urgences neurovasculaires de l’hôpital de la Timone à Marseille, qui lance cet automne une grande campagne d’information et de sensibilisation à laquelle s’est associé le Conseil général. Affiches et dépliants relaient un peu partout le message : trois symptômes, trois signes d’alerte, un geste qui sauve. UN INFECTIOPÔLE À MARSEILLE Créer sur un site unique une concentration de moyens pour prendre en charge et traiter les patients atteints de maladies transmissibles et contagieuses, mais aussi assurer une surveillance de ces maladies et mener des programmes de recherche et de diagnostic, c’est le projet Infectiopôle de Marseille que l’Université de la Méditerranée entend installer sur le site de la Qu’elles soient dues à une mauvaise hygiène de vie, à l’hérédité ou à des maladies spécifiques, les attaques cérébrales se signalent le plus souvent par au moins un de ces trois symptômes majeurs : paralysie soudaine d’une partie du corps, incapacité brutale à parler ou à trouver ses mots, troubles de la vision. Dès lors, chaque minute compte. Appeler le 15 Le premier geste réflexe à avoir est d’appeler le 15 « et uniquement le 15 », insiste le Pr Nicoli, car faisant partie d’un dispositif spécialisé, les médecins du centre 15 vont pouvoir immédiatement orienter le patient vers le service médical le plus adapté. Or, aujourd’hui, dans 90% des cas, les patients arrivent trop tard. C’est d’autant plus dramatique lorsqu’on sait que la prise en charge d’un AVC dans les trois ou quatre heures permet d’améliorer les chances de survie sans séquelles. À Marseille, la plateforme du 15 oriente vers l’hôpital de la Timone, pour être accueilli par le service d’urgences neurovasculaires, l’un des plus performants de France en la matière avec des gardes de neurologie 24h/24, 7j/7. Une coopération mise en place avec le service de radiologie neurologique permet aux malades d’être pris en charge dans les 30 minutes suivant leur arrivée et de bénéficier de matériel de pointe, comme ce logiciel mis au point par la société ciotadaine Olea Medical (créée par Fayçal Djeridane, également fondateur d’Urgences AVC), qui permet d’analyser les résultats de l’IRM en 5 minutes au lieu 25 normalement. n Irene Lanfranchi Timone et de la Conception. Il devrait s’articuler autour d’un pôle « maladies infectieuses, maladies tropicales et microbiologie » et d’un institut hospitalo-universitaire associé avec l’ensemble des institutions de recherche concernées. Le Conseil général s’est engagé à hauteur de 2 millions d’euros dans ce projet.
PHOTOS : J.P. HERBECQ. TUBERCULOSE Une unité mobile de radiologie Mise en place par le Conseil général, cette structure sillonne le département à la rencontre des populations exclues et leur permet d’effectuer une radio pulmonaire de dépistage. Le Centre de lutte contre la tuberculose que le Conseil général a ouvert à Arenc (15 e arrdt de Marseille) reçoit chaque année 7 à 8 000 personnes pour des consultations de dépistage, de suivi et de traitement de cette maladie contagieuse. Mais comment aller au-devant des populations en situation de très grande précarité ou d’errance pour qui la santé est loin d’être une priorité ? C’est pour répondre à ce besoin que depuis fin septembre, une unité mobile de radiologie et de consultation sillonne le département à la rencontre des exclus : foyers d’urgence, campings, squats, foyers de travailleurs ou de SDF… Une véritable consultation À son bord, un médecin, une infirmière, une manipulatrice radio, une secrétaire et du matériel numérique dernier cri. « Après avoir passé une radio pulmonaire, les patients sont reçus par le médecin qui aura analysé les résultats, pour une véritable consultation spécialisée et une orientation si besoin. Cet équipement permanent remplace le camion que nous louions pour des opérations ponctuelles à Marseille », indique le docteur Patricia Azas- Migliore, chef du service de lutte contre la tuberculose au Conseil général. Cette unité mobile, facilement repérable, se rendra aussi dans les collectivités où des cas auront été signalés. « Les chiffres sont stables dans notre département, on compte 150 à 200 cas par an » précise le Dr Azas. La mise en place de cette unité fait écho à la volonté du Conseil général de garder la lutte contre la tuberculose dans son champ de compétences. Il renouvellera prochainement la convention qu’il a signée à cet effet avec l’Etat depuis 2004. n I.L. HANDITOIT MONTRE SON SAVOIR-FAIRE L’association Handitoit, qui permet à des personnes avec un lourd handicap physique de vivre à domicile et de se projeter dans une véritable vie sociale et citoyenne, vient de réaliser un courtmétrage de présentation sur la « Formule Handitoit ». Ces personnes en capacité de définir et gérer leur quotidien bénéficient en effet d’un service d’aide fonctionnant 24h/24. À voir sur www.handitoit.org En images sur Centre de lutte anti tuberculose d'Arenc, 8 Bd Ferdinand de Lesseps, 13015 Marseille. Tél. 04 91 62 86 62. C CANCER UN NOUVEAU BÂTIMENT POUR LA RECHERCHE Quelque 8 000 m² consacrés à la recherche, six nouvelles équipes françaises et étrangères : avec l’extension du Centre de recherche en cancérologie de Marseille (CRCM), l’Institut Paoli Calmettes entend offrir aux patients un accès aux innovations les plus récentes. Le futur bâtiment en construction permettra par exemple au CRCM créé en 2008 et réunissant l’IPC, l’Insermet l’Université de la Méditerranée, de développer de nouvelles applications pour le traitement des cancers de la prostate et du pancréas, mais aussi d’effectuer des recherches plus fondamentales. Près de 12 millions d’euros sont mobilisés pour cette opération dont 2 millions apportés par le Conseil général. PHOTO : J. MANCHION ACCENTS• 19



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