. Social C3 es RENCONTRES DE L’INSERTION SOUS LE SIGNE DE LA PROXIMITÉ Création du RSA en 2009, puis plus récemment du RSA jeunes : le monde de l’insertion a connu de nombreuses mutations. Le Conseil général a su s’adapter en redessinant son intervention en faveur des plus défavorisés. Reste que les fondements du dispositif d’insertion, tels que la collectivité départementale les a construits dans les Bouchesdu-Rhône, demeurent. C’est dans cet esprit que Jean- Noël Guérini, président du Conseil général, a souhaité organiser les 3 es Rencontres départementales de l’insertion le 28 octobre, à l’Hôtel du Département. Cette journée sera placée sous le signe du partenariat et de la proximité, en s’appuyant sur les axes d’intervention définis par le Plan départemental d’insertion (PDI) et le PDALPD (Plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées). Ces rencontres visent notamment à permettre de conforter les partenariats existants et de s’appuyer sur toutes les politiques publiques du Conseil général. Avec un seul objectif prioritaire : favoriser l’insertion sociale et professionnelle des personnes. Inscription sur www.cg13.fr. 12• ACCENTS PRÉVENTION SPÉCIALISÉE L’Addap 13 a 50 ans L’Addap 13, spécialiste de la prévention et de l’action en faveur de la jeunesse, fête 50 ans de présence dans la rue, à Marseille et ailleurs. Aller vers ». La démarche de la prévention spécialisée consiste à se porter vers les adolescents et les jeunes adultes en difficulté. Regroupés au sein de l’Addap 13, sous la responsabilité du Conseil général qui finance la structure à hauteur de 87%, les éducateurs approchent les jeunes en perdition, parfois en danger de prostitution, en rupture familiale, sortant de prison ou de foyer. Un travail de terrain, de chaque jour, lent et difficile à installer. Atelier d’écriture, chantier éducatif, recherche de logement ou de placement, médiation élève-parent-enseignant autour de la scolarité…, sont autant de démarches pour un retour à un projet de vie. Un volet santé de l’action de l’Addap concerne particulièrement les grossesses précoces, la contraception mal maîtrisée, les souffrances psychiques, la surcharge pondérale ou les conduites addictives. L’association lutte aussi contre l’errance des jeunes mineurs étrangers isolés ou simplement présents sur l'espace public. Dispositif unique en France, une équipe d'éducateurs circule la nuit, dans les rues du centre ville de Marseille. Une fête pour échanger Addap 13 L’Addap 13 a célébré son demi-siècle lors d’une grande journée de rencontre le 20 octobre à la Friche Belle de Mai, à Marseille, en présence du président du Conseil général, Jean-Noël Guérini, et d’un millier d’invités, dont une majorité de jeunes. Les partenaires associatifs et les acteurs de terrain ont évalué leurs pratiques et interrogé l’avenir de la prévention spécialisée à travers divers thèmes : « Les arts et la prévention », « Travailler avec elles », « Les ruptures et la reconstruction du lien social »... Artistes et spectacles de rue ont agrémenté ce moment traçant un parallèle entre arts de la rue et éducation de rue, « deux professions dont les engagements et les risques pris convergent souvent » commente Yves Grognou, le directeur de l’Addap 13. n Addap 13 : 04 91 71 80 00. www.addap13.org Les chantiers éducatifs de l’Addap 13 permettent aux jeunes de gagner de l’argent et de se réinsérer dans le monde professionnel. Addap 13 M. R. L’Addap 13 en chiffres 230 professionnels dont 180 éducateurs sur 22 villes des Bouches-du-Rhône, soit plus de 83 points de travail éducatif (cités, quartier, communes…) qui travaillent chaque année avec 6 800 jeunes et 2 800 familles. LE RSA ÉTENDU AUX JEUNES Les jeunes sont les premières victimes de la crise et du septembre. Son montant tournera autour de 460 € chômage. En France, au premier semestre 2010, par mois. Une mesure jugée par beaucoup trop 23% des jeunes actifs français âgés de 18 à 24 ans, frileuse. Selon Cécile Van de Velde, maître de soit 5,5 millions, étaient sans emploi. Le RMI (Revenu conférences à l’Ecole des hautes études en sciences minimum d’insertion), créé en 1988, ne s’adressait pas sociales (Le Monde du 25/08/10) : « Le RSA jeunes ne à cette tranche d’âge. Le RSA (Revenu de solidarité constitue pas une politique de jeunesse, encore moins active), mis en place le 1er décembre 2008, ne une politique d’insertion, mais une politique sociale changeait rien à la donne. L’extension du RSA à ciblée, destinée à couvrir le chômage frictionnel des certains jeunes de moins de 25 ans insérés dans la vie jeunes travailleurs. » Le RSA jeunes ne devrait donc active a pourtant été décidée et mise en œuvre au 1er donner un petit coup de pouce qu’à une minorité. |