[13] Accents n°200 septembre 2010
[13] Accents n°200 septembre 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°200 de septembre 2010

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 2,7 Mo

  • Dans ce numéro : pour l'égalité au collège.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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. point de vue FLE 13 EN ACTION - PS - DVG - PRG 40• ACCENTS De la rigueur pour la rentrée, mais pas pour tout le monde Cette année encore, les parents d'élèves, et plus largement l’ensemble des Français, abordent la rentrée avec inquiétude et exaspération. La politique de réduction des personnels des services publics orchestrée par le gouvernement de Nicolas Sarkozy n'épargne pas l'Éducation nationale et la politique de la petite enfance auxquelles les Français sont particulièrement attachés. Pour preuve, le décret dit « Morano » du 7 juin 2010 qui pèsera lourd sur les conditions de l'accueil collectif des enfants de moins de 6 ans : augmentation de 20% de la capacité d'accueil dans les crèches sans en augmenter le personnel, officialisation de « jardins d'éveil » payants pour les 2-3 ans et son corollaire, la fermeture de classes dans les écoles maternelles et l’interdiction d’accueillir les enfants de moins de 3 ans dès cette rentrée. Pour preuve encore, la suppression de 172 postes d'enseignants et d'adjoints d'éducation dans les collèges du département alors que les effectifs augmentent dans les classes. Un manque de personnel et une baisse des moyens qui ne pourront qu'accroître le malaise latent et engendrer une dégradation supplémentaire des conditions d’apprentissage de nos collégiens. Pour sa part, le Conseil général à fait le choix de maintenir son programme d'investissement ambitieux pour répondre aux nouveaux besoins de scolarisation. Près de 40 opérations de construction et FAGIR POUR LE 13 Tisser le lien intergénérationnel Chaque année, nous devons nous souvenir de l'épisode douloureux de la canicule de l'été 2003. La France faisait alors violemment face pour la première fois au défi que représente l'allongement exceptionnel de l'espérance de vie depuis 30 ans. L'apparition d'un 4 e âge, les déséquilibres de notre protection sociale qu'entraîne ce changement démographique sont des problématiques auxquelles notre société a dû trouver dans l’urgence des réponses. La collectivité a alors mis en place de précieux dispositifs de veille et d’aide aux personnes âgées. Néanmoins, beaucoup reste encore à mettre en œuvre pour faire cohabiter 4 générations. Adapter le monde du travail à cette réalité est une exigence. Nous le savons, seul l'allongement de la durée des parcours professionnels, en tenant compte de la pénibilité du travail, permettra de sauver nos systèmes de retraites et d'assurance maladie. Pour autant, cet allongement ne se décrète pas ! Aujourd'hui, l'organisation des entreprises et des administrations n'est pas capable de valoriser les talents et les compétences de chacun. Dans notre pays l'emploi se concentre sur les 30-50 ans, délaissant les jeunes comme les seniors. Les pouvoirs publics ont une responsabilité. Nous devons encourager la mise en place de dispositifs d'apprentissage et de tutorat au sein même des entreprises, car l'expérience et le dynamisme sont complémentaires. Nous devons enfin restaurer la compétitivité de notre économie : le travail ne doit plus supporter seul l'effort de de rénovation de collèges seront livrées entre 2010 et 2012, dont 9 établissements neufs ou entièrement reconstruits. Ces investissements lourds mais indispensables interviennent dans un contexte budgétaire de baisse des recettes des collectivités territoriales. Cette année, le gouvernement a décidé de supprimer la taxe professionnelle, tout comme il a décidé aussi de geler les dotations de l’Etat. Il poursuit de surcroit avec assiduité le non-remboursement des dépenses de solidarité nationale qu’il nous a transférées, au moment même où les dépenses sociales liées aux conséquences de la crise explosent. La seule réponse du gouvernement est une réduction des aides sociales pour faire des économies. Le déficit public devient ainsi le prétexte pour justifier des coupes sombres dans les allocations aux adultes handicapés, aux aides au logement pour les étudiants ou aux emplois aidés. Alors que des milliards d'euros ont été injectés par l'Etat pour renflouer les banques à l'origine de la crise, alors que des milliardaires obtiennent des remboursements d’impôt au titre du bouclier fiscal, ce seront une fois encore les plus faibles et les plus démunis qui seront pénalisés au nom de la rigueur et au détriment de la solidarité.• Hervé Chérubini, vice-président du Conseil général, président du groupe Le 13 en action Tél. 04 91 21 12 09 herve.cherubini@cg13.fr financement de notre modèle social, sans quoi nous courrons vers un affrontement entre des actifs étouffés par la pression fiscale et des retraités dont le pouvoir d'achat s'effrite chaque année.Si l'urgence est économique, le lien intergénérationnel trouve son expression dans bien d'autres milieux. Tout d'abord au sein du cercle familial, qui doit être le premier rempart contre le péril de l'isolement. Le maintien à domicile, à proximité du noyau familial doit être une priorité, et les organismes publics chargés du logement doivent en tenir compte. Par ailleurs, la loi se doit de préciser les conditions de placement en maisons de retraite, car trop souvent les personnes âgées se sentent contraintes par ce qui apparaît comme une solution de facilité. Enfin, les associations avec l’aide des collectivités, des communes comme des Conseils Généraux prennent toute leur part à ce défi. Changer notre société, pour sortir des logiques d'affrontement et laisser place à la coopération intergénérationnelle, voilà le travail auquel les élus de la République doivent s'atteler en ces temps de crise. C’est un enjeu majeur pour demain.• Bruno Genzana, conseiller général des Bouches-du-Rhône, président du groupe Agir pour le 13 Tél. 04 91 21 11 22 bruno.genzana@cg13.fr
FGROUPE PC Une rentrée active ! Après une période de vacances qui n’a pas gommé les difficultés croissantes que rencontrent les populations, cette rentrée s’annonce active de tous les points de vue. La rentrée scolaire en premier lieu où 88 postes d’enseignants disparaissent dans nos collèges. Alors que notre institution investit sans cesse dans la qualité des collèges, l’Éducation nationale tourne le dos à la qualité de l’enseignement. Pire, avec la suppression de 84 postes d’aide-éducateurs, le nombre d’adultes dans les établissements se réduit encore avec toutes les difficultés que cela peut engendrer. Il faut cesser de faire des économies sur nos jeunes et leur éducation. La priorité est de donner aux collégiens, lycéens et étudiants les moyens de leur formation et donc de leur avenir. Dans la même veine, la circulaire académique d'usage interne aux établissements scolaires interdisant la scolarisation des enfants de moins de 3 ans dans les écoles maternelles est inacceptable d’un point de vue social tout autant que pédagogique. Cette rentrée est marquée également par le débat sur les retraites et la forte mobilisation sociale qui s’annonce. Vous pouvez compter sur vos élus pour être à vos côtés dans cette bataille qui revêt un enjeu Alors que le titre de transport multimodal sans contact TRANSPASS entre en service sur les réseaux de transport de l’agglomération marseillaise et que la ligne 1 du Metro a été allongée de 2,5 km, force est de constater qu’il existe encore et toujours une fracture de la mobilité entre zones fortement urbanisées et zones rurales. En tant que conseillère générale du canton de Châteaurenard, je suis particulièrement sensibilisée aux difficultés d’accès aux transports collectifs que rencontrent les habitants du secteur Nord-Ouest des Bouches-du-Rhône et notamment les jeunes et les adultes en démarche d’insertion sociale et professionnelle. Aussi, je prends à cœur de soutenir et de m’investir aux côtés des quatre centres communaux d’action sociale de Châteaurenard, St Rémy de Provence, Noves et Barbentane qui s’associent, en partenariat notamment avec le Conseil général, dans une démarche de réflexion et de proposition afin de développer des solutions de transports collectifs dans ce secteur. Les besoins, nous les connaissons : désenclaver les communes vers Tarascon et Arles où se situe un grand nombre de services administratifs et de formation, améliorer les dessertes de Saint-Martin-de- de civilisation. Là, comme ailleurs, le gouvernement entend accentuer la pression sur les salariés et retraités en n’ouvrant pas le vrai débat sur le financement des retraites. Enfin, la Réforme des collectivités territoriales associée à l’asphyxie programmée des ressources des Communes, Départements et Régions, entend briser à la fois la démocratie locale, leur liberté d’action et l’apport essentiel qu’elles ont sur leur territoires. Au moment où les besoins des populations sont les plus forts, le Conseil général consacre 62% de son budget à l’action sociale et à la solidarité. Dans le même temps, la dette de l’Etat au département sur 5 ans s’élève à 810 millions d’euros ! C’est autant d’argent qui pourrait abonder des actions innovantes en matière d’insertion, d’accompagnement des personnes handicapées ou de développement des moyens nécessaires à la prise en charge de la solidarité départementale. Vous le voyez, cette rentrée s’annonce active. Vous pouvez compter sur nous pour relever ensemble, tous ces défis.• Gaby Charroux, conseiller général de Martigues-Est, délégué aux Personnes Handicapées, maire de Martigues Tél. 04 91 21 11 21 gaby.charroux@cg13.fr F L’AVE N I R DU 13 UMP - NOUVEAU CENTRE ET APPARENTÉS Ensemble, faisons avancer la mobilité Crau mais aussi de la commune de Graveson, qui mise à part la navette CCRAD ne bénéficie d’aucun transport collectif, sans oublier le transport scolaire particulièrement important en cette période de rentrée des classes. Les moyens, nous les aurons. Le Syndicat Mixte des Transports des Bouches-du-Rhône ne peut réserver les quelques 50 millions d’euros inscrits au titre du Plan quinquennal aux seuls transports collectifs urbains. À terme, c’est l’ensemble du territoire du département qui doit être couvert par un réseau de transport pertinent et accessible à tous. Il faut souligner que l’enjeu est considérable. Il est d’abord social : sans transport, pas d’accès à la formation ou à l’emploi. Il est aussi environnemental : le développement des transports collectifs se situe au cœur de la révolution verte portée par les Lois Grenelle 1 et 2.• Anne-Marie Bertrand, conseillère générale des Bouches-du- Rhône Tél. 04 91 21 11 25 annemarie.bertrand@cg13.fr Les élus du groupe L’Avenir du 13 se joignent à Madame Bertrand afin de souhaiter à tous et à toutes une bonne rentrée. ACCENTS• 41



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