[13] Accents n°199 jun/jui/aoû 2010
[13] Accents n°199 jun/jui/aoû 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°199 de jun/jui/aoû 2010

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 2,6 Mo

  • Dans ce numéro : développement durable, générations solidaires.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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. point de vue FLE 13 EN ACTION - PS - DVG - PRG 40• ACCENTS Pour un système de retraite à la carte Notre système de retraite n’est plus financé durablement et n’assure pas un revenu décent au plus grand nombre des retraités. Parce que nous ne pouvons laisser cette situation se dégrader, la réforme des retraites est devenue nécessaire. Mais on ne peut se contenter, cette fois-ci, de mettre des rustines sur le système. Les deux précédentes réformes, celles de 1993 et de 2003, n’ont pas réglé le problème. Quant à Lionel Jospin, s’il n’a pas pu engager de réforme, il a créé le Fonds de réserves des retraites qui, s’il avait été abondé au rythme prévu, aurait couvert une partie des besoins de financement jusqu’en 2020. Mais prétendre régler en deux mois la question des retraites et des 100 milliards de déficit à partir de 2050, c’est se moquer du monde. On a besoin de temps pour assurer l’avenir du système. Le gouvernement veut aller vite. Il laisse s’installer l’idée qu’il n’y a pas d’alternative à son projet. C’est faux ! Les socialistes ont travaillé à dessiner le contour de cette alternative. Ils souhaitent le maintien du système par répartition basé sur la solidarité entre les générations. Ils réaffirment clairement leur volonté de ne pas remettre en cause la retraite à 60 ans, non pas comme une obligation, mais comme un droit acquis qui donne la priorité à ceux qui ont commencé à travailler tôt. FAGIR POUR LE 13 Les collèges aixois : le temps de l’action Le gouvernement et le Medef voudraient aller jusqu’à 65 ans et remettre en cause la référence des six derniers mois d’activité dans le secteur public. Les Socialistes préfèrent quant à eux trouver des sources de financement autres que les revenus du travail. Car chacun doit être mis à contribution. Pour cela des pistes existent, comme la taxation des bonus et stockoptions, de l’intéressement ou des participations des gros salaires ou encore des plus-values immobilières. Récemment sentant le vent tourner, Nicolas Sarkozy s’est prononcé en faveur d’un effort financier supplémentaire des hauts revenus et des revenus du capital. Quand bien même ses amis du Fouquet’s le laisseraient faire, le Président doit savoir que les salariés ne se contenteront pas de broutilles. L’explosion des inégalités est devenue insupportable. Le Parti Socialiste veut une réforme en profondeur et introduire la « retraite à la carte » qui laisse une grande liberté à chacun et qui tienne compte de la pénibilité des métiers, du taux d’emploi des seniors et de l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes. Au moment où les négociations s’engagent, le Parti Socialiste soutient les partenaires sociaux. Avec eux, nous allons nous battre contre la résignation pour une réforme juste et crédible.• Marie-Arlette Carlotti, conseillère générale des Bouches-du- Rhône - Tél. 04 91 21 11 86 marie-arlette.carlotti@cg13.fr Les lois de décentralisation ont donné au Département la responsabilité d’entretenir, de rénover et de bâtir les collèges. En terme d’investissement, c’est le premier budget du Conseil général des Bouches du Rhône avec plus de 150 M € en 2010. Depuis ma première élection de Conseiller général, voici 16 ans, j’ai toujours fait de la défense des collèges aixois ma priorité. Celà s’est traduit par une grande assiduité de ma part au côté des communautés éducatives et dans le travail des Conseils d’Administration des établissements où j’ai l’honneur de représenter le Département. Cette expérience du terrain a conforté ma conviction qu’il était essentiel d’agir pour permettre à notre jeunesse d’acquérir les savoirs dans un cadre scolaire épanouissant particulièrement à l’âge de l’adolescence, cette période si charnière de l’existence ! On a tout dit du Collège Unique, puis des aménagements de ce principe. Force est de constater que les quatre années scolaires qui composent le cycle du Collège influent profondément sur l’avenir d’un enfant. La promiscuité et la vétusté, qui sont souvent le quotidien d’un collégien, engendrent généralement des tensions, voire parfois de la violence. Au moment même où se forgent les caractères, être exposé aux incivilités et aux rapports de force banalise ces phénomènes et peut amener les jeunes adultes qui sortent du système scolaire à perdre des repères fondamentaux de la vie en société. Concrètement comment se traduit l’action de notre département à Aix ? Par une politique de rénovation et de construction très volontariste. C’est ainsi que deux collèges ont fait l’objet d’une rénovation complète : Campra en Centre Ville pour 23 M € et l’Arc de Meyran dans les quartiers Sud de notre ville pour 28,5 M €. Mais l’évènement qui mérite d’être salué c’est l’annonce de la décision de construire un nouveau collège à Luynes pour la rentrée 2014 pour une enveloppe autour de 31 M € qui sera votée par notre Assemblée départementale en Juin prochain. Ce sont donc plus de 80 M € qui sont consacrés à l’avenir d’Aix. Il faudrait y rajouter les travaux déjà prévus à Mignet, dont le plan de rénovation devra être accéléré. Cette belle dynamique ne doit pas être gachée par la menace qui pèse sur l’avenir du collège des Prêcheurs. Cet établissement a toute sa place dans le paysage éducatif aixois ; joyau de notre architecture, il a vocation à accueillir dans les meilleures conditions les élèves, et à continuer d’être un bel exemple de mixité sociale. En nous plaçant résolument dans le temps de l’action, nous agissons ainsi au service des générations futures.• Bruno Genzana, conseiller général des Bouches-du-Rhône, président du groupe Agir pour le 13 Tél. 04 91 21 11 22 bruno.genzana@cg13.fr
FGROUPE PC Collectivités : les dessous d’une réforme dangereuse Il y a précisément un an (Accents d’avril 2009), j’étais amené à dénoncer les risques que comportaient les propositions faites par Edouard Balladur pour réformer les collectivités territoriales. Aujourd’hui, le texte de loi a été adopté par le Sénat et le gouvernement entend le faire passer, avec 25 (vingt-cinq !) autres réformes, avant l’été. C’est dire si les députés auront peu de temps pour en discuter. Les maires, les conseillers généraux, les conseillers régionaux, sont dans cet ordre les élus dans lesquels les Français ont le plus confiance. Cette confiance a certainement un rapport très étroit avec l’efficacité reconnue des collectivités qu’ils gèrent. Alors pourquoi vouloir changer ça ? Le Conseil général a cette année encore adopté un budget offensif et solidaire, dans tous les domaines où il se doit d’intervenir, sans augmenter les impôts, et malgré les incertitudes qui pèsent sur ses ressources. Qu’en sera-t-il demain ? Si la réforme est adoptée dans son esprit actuel, plus d’interventions en faveur des associations, du logement, des communes…. C’est le quotidien de tous les habitants des Bouches-du-Rhône Le budget primitif voté le 26 mars dernier a été l’occasion pour la collectivité de dévoiler le vrai visage de sa majorité. En effet, si les recettes de fonctionnement n’augmentent pratiquement pas, en revanche, les dépenses de fonctionnement et l’emprunt sont en accroissement. Il est indispensable que la collectivité prenne un véritable engagement auprès des jeunes, des agriculteurs et surtout en matière de développement économique. Ce budget primitif aurait mérité plus d’ambition. L’emploi doit être une priorité dans les politiques de toutes les collectivités. Il faut alléger les charges du travail et l’investissement dans les entreprises et dans les associations. Dans nos territoires nous avons payé comptant le prix de la désindustrialisation et nous mesurons l’avancée que représente la suppression de la taxe professionnelle, impôt unique au monde et anti-économique. Seule, la réforme des collectivités territoriales tant critiquée par la majorité socialo-communiste, permettra de faire mieux pour moins cher pour un système plus solide. Depuis quelques années, la nouvelle règle appliquée par notre collectivité en matière d’attribution des aides aux communes et des subventions aux associations, est celle des 20/80. qui en sera bouleversé, mais en particulier celui des plus fragiles de nos concitoyens. Sans parler des conséquences probables de l’extension de Marseille, voulue par l’UMP locale, contre lesquels les habitants des pays d’Aix, d’Aubagne, de l’Etang de Berre sont déterminés à montrer leur farouche opposition. Nous sommes bien obligés de le constater : cette réforme n’a pas pour but de simplifier les choses pour les habitants de notre beau département, ni de les améliorer. Elle est le fruit de calculs strictement politiciens, électoralistes, et a pour finalité d’adapter nos institutions à un modèle de société qui montre partout ailleurs ses tragiques limites. Ce qui se joue avec cette réforme, c’est un pan de notre République. Il faut que le plus grand nombre en prenne conscience, vos élus sont mobilisés pour y contribuer..• Daniel Fontaine, maire d’Aubagne, vice-président du Conseil général Tél. 04 91 21 11 20 daniel.fontaine@cg13.fr F L’AVE N I R DU 13 UMP - NOUVEAU CENTRE ET APPARENTÉS La nouvelle règle du 20/80 20% des subventions aux associations et aux communes lorsque celles-ci sont dans un canton de droite 80% lorsqu’elles sont dans un canton de gauche. Pour pallier ces inégalités, notre groupe l’Avenir du 13 propose la création d’une commission paritaire afin d’instaurer une redistribution des aides juste et équitable. Le budget 2009 annonçait un plan de relance sur cinq ans de 250 millions d’euros pour Marseille soit 50 millions d’euros par an et la même chose pour le département. Quelle surprise ! Quelle déception de voir que cela n’était que des promesses rien n’a été engagé et maintenant ce plan est reporté d’un an … Le budget 2009 avait été innovant en proposant un plan de relance, qui malheureusement n’a jamais vu le jour, le budget primitif 2010 reprend les mêmes directives, sera-t-il enclin qu’à de belles promesses ? Comme le disait Confucius : « examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette ».• Martine Vassal pour le groupe l’avenir du 13 Tél. 04 91 21 11 48 martine.vassal@cg13.fr ACCENTS• 41



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