. point de vue FLE 13 EN ACTION - PS - DVG - PRG 40• ACCENTS Pour un système de retraite à la carte Notre système de retraite n’est plus financé durablement et n’assure pas un revenu décent au plus grand nombre des retraités. Parce que nous ne pouvons laisser cette situation se dégrader, la réforme des retraites est devenue nécessaire. Mais on ne peut se contenter, cette fois-ci, de mettre des rustines sur le système. Les deux précédentes réformes, celles de 1993 et de 2003, n’ont pas réglé le problème. Quant à Lionel Jospin, s’il n’a pas pu engager de réforme, il a créé le Fonds de réserves des retraites qui, s’il avait été abondé au rythme prévu, aurait couvert une partie des besoins de financement jusqu’en 2020. Mais prétendre régler en deux mois la question des retraites et des 100 milliards de déficit à partir de 2050, c’est se moquer du monde. On a besoin de temps pour assurer l’avenir du système. Le gouvernement veut aller vite. Il laisse s’installer l’idée qu’il n’y a pas d’alternative à son projet. C’est faux ! Les socialistes ont travaillé à dessiner le contour de cette alternative. Ils souhaitent le maintien du système par répartition basé sur la solidarité entre les générations. Ils réaffirment clairement leur volonté de ne pas remettre en cause la retraite à 60 ans, non pas comme une obligation, mais comme un droit acquis qui donne la priorité à ceux qui ont commencé à travailler tôt. FAGIR POUR LE 13 Les collèges aixois : le temps de l’action Le gouvernement et le Medef voudraient aller jusqu’à 65 ans et remettre en cause la référence des six derniers mois d’activité dans le secteur public. Les Socialistes préfèrent quant à eux trouver des sources de financement autres que les revenus du travail. Car chacun doit être mis à contribution. Pour cela des pistes existent, comme la taxation des bonus et stockoptions, de l’intéressement ou des participations des gros salaires ou encore des plus-values immobilières. Récemment sentant le vent tourner, Nicolas Sarkozy s’est prononcé en faveur d’un effort financier supplémentaire des hauts revenus et des revenus du capital. Quand bien même ses amis du Fouquet’s le laisseraient faire, le Président doit savoir que les salariés ne se contenteront pas de broutilles. L’explosion des inégalités est devenue insupportable. Le Parti Socialiste veut une réforme en profondeur et introduire la « retraite à la carte » qui laisse une grande liberté à chacun et qui tienne compte de la pénibilité des métiers, du taux d’emploi des seniors et de l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes. Au moment où les négociations s’engagent, le Parti Socialiste soutient les partenaires sociaux. Avec eux, nous allons nous battre contre la résignation pour une réforme juste et crédible.• Marie-Arlette Carlotti, conseillère générale des Bouches-du- Rhône - Tél. 04 91 21 11 86 marie-arlette.carlotti@cg13.fr Les lois de décentralisation ont donné au Département la responsabilité d’entretenir, de rénover et de bâtir les collèges. En terme d’investissement, c’est le premier budget du Conseil général des Bouches du Rhône avec plus de 150 M € en 2010. Depuis ma première élection de Conseiller général, voici 16 ans, j’ai toujours fait de la défense des collèges aixois ma priorité. Celà s’est traduit par une grande assiduité de ma part au côté des communautés éducatives et dans le travail des Conseils d’Administration des établissements où j’ai l’honneur de représenter le Département. Cette expérience du terrain a conforté ma conviction qu’il était essentiel d’agir pour permettre à notre jeunesse d’acquérir les savoirs dans un cadre scolaire épanouissant particulièrement à l’âge de l’adolescence, cette période si charnière de l’existence ! On a tout dit du Collège Unique, puis des aménagements de ce principe. Force est de constater que les quatre années scolaires qui composent le cycle du Collège influent profondément sur l’avenir d’un enfant. La promiscuité et la vétusté, qui sont souvent le quotidien d’un collégien, engendrent généralement des tensions, voire parfois de la violence. Au moment même où se forgent les caractères, être exposé aux incivilités et aux rapports de force banalise ces phénomènes et peut amener les jeunes adultes qui sortent du système scolaire à perdre des repères fondamentaux de la vie en société. Concrètement comment se traduit l’action de notre département à Aix ? Par une politique de rénovation et de construction très volontariste. C’est ainsi que deux collèges ont fait l’objet d’une rénovation complète : Campra en Centre Ville pour 23 M € et l’Arc de Meyran dans les quartiers Sud de notre ville pour 28,5 M €. Mais l’évènement qui mérite d’être salué c’est l’annonce de la décision de construire un nouveau collège à Luynes pour la rentrée 2014 pour une enveloppe autour de 31 M € qui sera votée par notre Assemblée départementale en Juin prochain. Ce sont donc plus de 80 M € qui sont consacrés à l’avenir d’Aix. Il faudrait y rajouter les travaux déjà prévus à Mignet, dont le plan de rénovation devra être accéléré. Cette belle dynamique ne doit pas être gachée par la menace qui pèse sur l’avenir du collège des Prêcheurs. Cet établissement a toute sa place dans le paysage éducatif aixois ; joyau de notre architecture, il a vocation à accueillir dans les meilleures conditions les élèves, et à continuer d’être un bel exemple de mixité sociale. En nous plaçant résolument dans le temps de l’action, nous agissons ainsi au service des générations futures.• Bruno Genzana, conseiller général des Bouches-du-Rhône, président du groupe Agir pour le 13 Tél. 04 91 21 11 22 bruno.genzana@cg13.fr |