[13] Accents n°199 jun/jui/aoû 2010
[13] Accents n°199 jun/jui/aoû 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°199 de jun/jui/aoû 2010

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 2,6 Mo

  • Dans ce numéro : développement durable, générations solidaires.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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. G 4• ACCENTS 4 Développement durable Parce qu’il regorge de richesses naturelles d’exception tout en étant très urbanisé et touristique, le territoire des Bouches-du-Rhône est au cœur des enjeux du développement durable. Acteurs publics, associations, experts tentent de conjuguer leurs actions pour un mode de développement dont les choix ne sont pas conduits par les seules préoccupations économiques mais également par des impératifs sociaux et environnementaux. énérations solidaires DOSSIER RÉALISÉ PAR PASCALE HULOT, IRÈNE LANFRANCHI, MURIEL RUIZ PHOTOS : J-P. HERBECQ,C. ROMBI J. MANCHION, S. ECOCHARD
Dans les Bouches-du-Rhône, la moitié du territoire est en zone protégée classée Natura 2000. Ce chiffre traduit à lui seul l’exceptionnelle richesse naturelle et patrimoniale du département et plus largement de la Provence. « Mais c’est également ce qui en fait un territoire vulnérable. La quantité d’enjeux environnementaux, sociaux, économiques, exige une vigilance d’autant plus grande », explique Mathieu Ruillet, coordonnateur France du Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarités (Geres). En effet, les Bouches-du-Rhône pourraient être un cas d’école tant le département se situe à la croisée des enjeux du développement durable. Enjeux urbains d’une part, avec une urbanisation galopante, enjeux sociaux d’autre part, avec des écarts de niveaux de vie importants et une paupérisation, enjeux économiques avec des pôles industriels de premier plan comme celui de Fos et, enfin, enjeux environnementaux avec une multitude d’espaces naturels protégés à l’image du Parc national des Calanques en cours de définition. Sans compter, ceux liés à la si fragile Méditerranée. La prise de conscience Devant ce tableau, la prise de conscience existe. « Les élus locaux se posent de plus en plus de questions sur les problématiques liées au développement durable tout simplement parce que la société se pose ces questions et parce qu’ils sont de plus en plus sollicités notamment sur les questions des énergies renouvelables », explique Mathieu Ruillet. Pour sa part, le Conseil général, concerné au premier chef par le développement durable de par les compétences qu’il exerce, a choisi d’appliquer les principes du développement durable de façon transversale. À titre d’exemple, un coup d’accélérateur est donné sur les transports collectifs. Les nouveaux collèges en construction s’inscrivent dans une démarche bioclimatique. Les plus jeunes sont sensibilisés au gaspillage et à la consommation responsable dans le cadre d’actions éducatives. Les circuits courts de vente de produits agricoles mais également les productions de terroir sont aidés ; enfin, l’économie sociale et solidaire est soutenue, sans compter la politique d’acquisition d’espaces naturels sensibles développée depuis plusieurs années. Autant de solutions que de territoires Enfin, le Département promeut de nombreuses initiatives qui vont dans le sens d’un changement de nos modes de vie et de consommation, condition aujourd’hui nécessaire pour préserver les ressources naturelles pour les générations à venir et partager plus équitablement les richesses pour les générations actuelles. Mathieu Ruillet défend d’ailleurs une vision territoriale du développement durable : « Aujourd’hui, on se pose des questions sur notre mode de vie. Il existe des solutions, mais elles sont difficiles à mettre en place parce qu’il n’y a pas une solution unique mais un bouquet de solutions à développer en fonction des spécificités de chaque territoire. Il est impossible d’appliquer une solution centralisée. » Mais là encore, pour changer les pratiques, c’est le nombre qui fera la force. n P.H. CLE 13, UN TERRITOIRE VULNÉRABLE lUn département fortement urbanisé : la superficie bâtie a été multipliée par quatre depuis les 55 dernières années. lDe vastes espaces naturels - 16 000 hectares acquis et protégés par le Conseil général - 160 000 hectares d’espaces agricoles - 180 000 hectares de forêts et de garrigues l8% des surfaces agricoles sont exploitées en agriculture biologique l50% du territoire classé Natura 2000 l 313 espèces animales présentes sur les 5 424 recensées en France l77 espèces végétales protégées lLa Méditerranée qui représente 1% de la surface mondiale des océans et près de 9% de la biodiversité marine mondiale concentre 17% de la pollution marine mondiale. lLa région Paca consomme dix fois plus d’énergie que ce qu’elle produit (12,8 millions de tonnes équivalent pétrole d’énergie consommée et 1,32 millions de tonnes équivalent pétrole d’énergie produite/source Observatoire régional de l’énergie Paca) ACCENTS• 5



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