[13] Accents n°198 avr/mai 2010
[13] Accents n°198 avr/mai 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°198 de avr/mai 2010

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 2,7 Mo

  • Dans ce numéro : budget 2010... le choix de l'action

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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. Le tour des cantons Marseille F CANTON DES 5 AVENUES COLLÈGE LONGCHAMP : UN CHANTIER COMPLEXE En visite sur le chantier de réhabilitation du collège Longchamp, un bâtiment datant de 1898, le président du Conseil général, Jean-Noël Guérini, a constaté l’avancée des travaux et écouté les revendications des professeurs sur les « conditions de travail difficiles ». Problèmes de conception, murs trop fins, gymnase sans volets ni climatisation, la liste des récriminations a été sérieusement prise en compte par Janine Ecochard, la vice-présidente du Conseil général déléguée à l’Éducation qui avance un chiffre de 28 millions d’euros pour la totalité de la réhabilitation « qui coûte aussi cher qu’une reconstruction ». Jean-Noël Guérini a proposé d’avancer la date de la prochaine réunion du comité de pilotage et a dit « ne pas accepter la livraison d’un ouvrage imparfait. » Cette réhabilitation a le mérite de préserver l’âme du collège, un ouvrage de caractère qui fut un lycée de jeunes filles avant de servir d’hôpital militaire pendant la 1 ère guerre mondiale. Elle devrait être terminée en février 2011. 22• ACCENTS PHOTO : J. MANCHION F CANTON DE SAINT-JUST Un nouveau souffle pour Le Moulin On y est presque. » Aux commandes de la renaissance de la salle « de musiques actuelles le Moulin, à Saint-Just (4 e), Nicolas Christin, le directeur, espère rouvrir dans 6 mois. Car, depuis 6 ans, de phases de travaux successives en concerts délocalisés, l’avenir de cet ancien cinéma de quartier et son exploitation (une histoire de famille chez les Christin puisque le père y était déjà producteur) reposent sur la patience, l’acharnement et le travail des 4 permanents de l’association SAAG. « Nous avons dû apprendre plusieurs autres métiers que celui de programmateur musical, explique Nicolas Christin, et le fait d’avoir eu en main la maîtrise d’ouvrage de notre réhabilitation a été un avantage. Nous sommes restés à la barre. » Tout sauf facile Des vents contraires ont pourtant soufflé sur la salle. Des chutes de neige aux inondations du chantier, des contraintes du bâti ancien aux aléas techniques… Ce fût un vrai casse-tête. « Et le montage financier, un exercice d’équilibriste », raconte Nicolas qui a décroché d’importants soutiens dont « un financement de 345 000 € du Conseil général » précise Michel Pezet, délégué à la Culture. Quant au voisinage, un commissariat de police, le centre d’animation de Saint-Just (maison de quartier avec crèche) et des habitations individuelles notamment, Nicolas admet qu’il a fallu dialoguer et faire des efforts. « Aujourd’hui, nous pouvons compter sur de la bonne volonté de toutes parts. » La scène recule de 10 mètres, la jauge passe à 1 500 personnes et une nouvelle salle avec scène amovible dans l’ancien hallaccueillera des concerts plus modestes de talents émergents. En attendant la réouverture annoncée pour septembre, la programmation est délocalisée. Le Moulin n’a jamais cessé de tourner. n M.R. www.lemoulin.org N. DELPIERRE
PHOTO : J. MANCHION DR F CANTON DE NOTRE-DAME-DU-MONT Au film de l’eau C’est peut-être un coup de lune qui a frappé le comédien Jean Louis Favier mais depuis 2003, il s’est mis en tête de faire éclore de petites bulles artistiques de l’imaginaire des habitants de la vallée de l’Huveaune. « Le développement culturel et la politique de la ville dans un territoire tel que celui-ci, ça consiste à provoquer la curiosité, à trouver un bon chemin vers la motivation » dit-il. L’histoire se déroule en plusieurs actes et s’est posée en divers lieux dans les 9 e, 10 e et 11 e arrondisssements de Marseille. Un conte est né d’un atelier dirigé par le conteur musicien Jean David qui a rassemblé plusieurs groupes de femmes de la vallée de l’Huveaune. « Venues pour participer à une œuvre artistique, elles ont eu envie, à travers la fiction, de parler de leur quotidien et finalement d’elles-mêmes » raconte Jean-Louis Favier. Les autres histoires nées de ces ateliers créatifs n’ont pas eu le même destin que l’emblématique « Enfant aux cheveux d’or » devenu court métrage, mais elles ont été mises en musique et enregistrées sur CD. Plusieurs journées d’initiation à la réalisation et la mise en mouvement d’objets sont proposées. La directrice du centre social de la Valbarelle, Angaya Kari, a par exemple joué dans une des scènes de ce film. Elle y incarne en ombre chinoise Awa, la mère de l’enfant magique. « Trouvailles, bruitages, des ballons qui évoquent le ventre fécond d’Awa..., je m’appuie sur les compétences des réalisateurs et les idées des participants, adultes et enfants » explique Jean-Louis Favier. L’expérience mixe fiction et documentaire, prises de vues réelles et animations. « Le soutien du Conseil général au Sarev, précise Jocelyn Zeitoun conseiller général du canton, s’ajoute au financement du projet de Politique de la ville par d’autres partenaires institutionnels. » Le local du Sarev est situé à la Plaine, sur le canton du conseiller général mais Jean Louis Favier refuse d’enfermer son projet : « Il est itinérant, fédérateur, peut planter son chapiteau n’importe où, dit il, pourvu que la rencontre entre "l'ailleurs", les habitants et le territoire se fasse et que l’aventure dure. » Ces bulles de créations devraient décidément flotter loin, très loin, bien par delà l’Huveaune. n M. R. La suite du court métrage est entre vos mains : Contactez le Centre culturel Sarev Au 04 91 42 20 50 et 06 83 85 44 03 www.dusud.com F CANTON DE SAINT-BARTHÉLÉMY LE COLLÈGE MANET INAUGURE SES ATELIERS « PROS » Une enveloppe de 2, 26 millions d’euros a été consacrée par le Conseil général à la rénovation et à l’agrandissement des locaux d’enseignement professionnel du collège Edouard Manet dans le 14 e arrondissement de Marseille. Elus, professeurs et chorale d’élèves se sont réunis en début d’année pour une petite cérémonie fêtant la fin des travaux et la livraison des bâtiments neufs. Un espace technologique entièrement rénové, des outils de travail à la pointe dans les ateliers… la principale Emmanuelle Aubert s’est réjouie avec ses élèves « des conditions d’études particulièrement soignées qui leur sont offertes ». À ses côtés, Dominique Vignon, directrice de la Section d’enseignement professionnel adapté a rappelé que, dans son domaine, « il faut parfois encourager et valoriser davantage les élèves afin de compenser un sentiment d’infériorité tout à fait injustifié ». Chorale improvisée le jour de l’inauguration des locaux rénovés. ACCENTS• 23



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