[13] Accents n°197 fév/mar 2010
[13] Accents n°197 fév/mar 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°197 de fév/mar 2010

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 3,6 Mo

  • Dans ce numéro : transports... coup d'accélérateur.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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. Dossier COMBIEN ÇA COÛTE Hors coût du matériel, la construction d’une ligne de métro coûte 160 millions d’euros du kilomètre, contre 40 millions d’euros pour un tramway et 10 millions d’euros pour un bus à haut niveau de service (BHNS).• 8• ACCENTS ZKARIM ZERIBI PRÉSIDENT DE LA RTM « Décrétons la mobilisation générale » Accents : Voilà dix-huit mois que vous êtes à la présidence de la Régie des transports marseillais (RTM). Un premier constat ? Karim Zeribi : Je me dis, mais qu’est-ce qu’on a pris comme retard ces quinze dernières années ! Retard dans le matériel, les dessertes et les modes de transport. Le métro a un peu plus de 30 ans. il aurait fallu un nouvel élan il y a dix ou quinze ans, c’està-dire étendre le périmètre, répondre à l’injustice en terme de dessertes à Marseille, au nord comme au sud d’ailleurs. On a préféré construire un tramway en centre-ville plutôt que de relier la périphérie comme toutes les grandes villes de France l’ont fait. Métropole et la RtM (Régie des transports marseillais) ont signé une convention. Eugène Caselli, président de la communauté urbaine, détaille les efforts qui doivent être entrepris, notamment pour relier la périphérie au centre : « A Marseille, la ligne 21, qui va du centre-ville place Castellane, jusqu’à Luminy et son campus étudiant dans le sud, est l’une des lignes les plus fréquentées. Au même titre que la ligne 26 qui va vers le nord, à Saint-Antoine. Là, il faut répondre aux besoins avec un mode de transports moderne. » Résultat : il nous faut restaurer cette équité territoriale malgré des ressources financières qui ne sont pas inépuisables. Quelle solution prônez-vous ? Karim Zeribi : Le service public doit concilier la performance et la solidarité. avec le plan quinquennal du Conseil général et les financements croisés de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, on doit arriver à accroître l’offre sur les dix prochaines années. La première étape consiste à répondre aux besoins, à l’urgence même, dans les cinq ans à venir, sur les secteurs engorgés, en privilégiant une transversale nord/Sud de qualité, notamment en choisissant le mode de transport de bus à haut niveau de service (BHnS). Comme une empreinte pour la suite. Et justement, la suite, que doivent en attendre les Marseillais ? Karim Zeribi : La deuxième étape, c’est 2020. il y a nécessité à se remettre à niveau. avoir un tramway jusqu’à la périphérie et un métro de qualité, cela coûtera au total 1,5 milliard d’euros. Je dis et je répète que la contribution de l’Etat pour Marseille est insuffisante. Je décrète donc la mobilisation générale pour les transports à Marseille : c’est un choix de société qui se dessine. n Propos recueillis Par Ch. F.-K. À l’horizon 2014 Ce mode, ce sera à l’horizon 2014 le BHnS (Bus à haut niveau de service), à l’instar de villes comme nantes ou Lyon qui ont fait ce choix depuis longtemps. « Il y a un déficit de connexion Nord/Sud », constatent de concert Jean-noël Guérini et Eugène Caselli. avec un plan cohérent et pragmatique à l’horizon 2014, notamment par le prolongement du métro entre Bougainville et Capitaine Gèze, et cet axe nord-sud prioritaire, auxquels il faut ajouter la création d’une nouvelle ligne BHnS spécifique vers le pôle universitaire de Saint-Jérôme et Château- Gombert, la convention mise avant tout sur un territoire rééquilibré et plus équitable. avec, pour tout le monde, l’objectif d’un service public de qualité, social et solidaire. Enfin, des perspectives à plus long terme, horizon 2020, sont envisagées. D’ores et déjà, la communauté urbaine a lancé des études « pour le court, moyen et long terme. » Pour 2014, les investissements s’élèveront à 350 millions d’euros, dont 200 millions d’euros pour la Communauté urbaine et 150 millions d’euros à la charge du Conseil général. a Marseille comme dans tout le département des Bouches-du-Rhône, personne ne sera laissé au bord de la route. Christine François-Kirsch
LES PROJETS DE TRANSPORT À MARSEILLE POUR 2014 70 81 19 31 18 19 PARC RELAIS ET PÔLE D’ÉCHANGES UNE PORTE D’ENTRÉE AU NORD DE MARSEILLE Passer du train au métro, ou du tram au bus, en toute facilité : c’est l’objectif des pôles d’échanges situés aux abords des grandes agglomérations. Sur le territoire de la Communauté urbaine de Marseille, plusieurs équipements de ce type devraient voir le jour, à l’image du futur pôle multimodal Capitaine Gèze dans le 14 e arrdt de Marseille. Il constituera à l’horizon 2020 une véritable porte d’entrée au nord de Marseille en plein cœur du projet d’extension du quartier d’affaires EuromedII. Il sera connecté au métro en prolongement de la station Bougainville. Et à terme au tramway, au réseau de cars interurbains et à un BHNS* desservant les sites universitaires du nord de la ville. Enfin, il devrait disposer d’un parc-relais d’une capacité de 1000 places. *Bus à haut niveau de service 81 15 34 38 18 ACCENTS• 9 15



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