[13] Accents n°197 fév/mar 2010
[13] Accents n°197 fév/mar 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°197 de fév/mar 2010

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 3,6 Mo

  • Dans ce numéro : transports... coup d'accélérateur.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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. Dossier 7 LE PILOTE, LA CENTRALE DES MOBILITÉS Calculs d’itinéraires en transport en commun, cartes des réseaux de transport, perturbations de circulation, horaires des bus… le Pilote est un portail d’informations sur les déplacements dans les Bouches-du-Rhône. Riche des données de 13 réseaux de transports en commun, ce site permet de se déplacer de façon plus maligne. En 2010, sous la houlette du Syndicat mixte des transports, il entamera une refonte pour offrir plus de services en ligne aux usagers (co-voiturage, transport à la demande, information en temps réel sur les mobiles, cartographie interactive…). www.lepilote.com 10• ACCENTS SYNDICAT MIXTE DES TRANSPORTS Jouer collectif Pour résoudre le casse-tête des déplacements dans le département, un Syndicat mixte des transports a vu le jour. Premières mesures concrètes en 2010. Pour se déplacer en transports en commun dans les Bouches-du-Rhône, le voyageur doit souvent emprunter différents réseaux de transports, chacun doté de ses propres titres, tarifs, systèmes billettiques et réductions. Un casse-tête qui frise parfois l’absurdité avec, à titre d’exemple, un usager contraint de disposer de 4 titres de transports différents pour passer d’une ville à l’autre. Si des avancées ont déjà vu le jour pour harmoniser les déplacements, à l’image des abonnements combinés RtM-navettes Cartreize, le retard des Bouches-du-Rhône est indéniable en comparaison des autres grandes agglomérations. Celle de Lyon par exemple a réuni depuis 1985, sous une seule et même bannière, celle d’un Syndicat mixte, la gestion des différents modes de transports. Les réseaux de transport dans une même structure C’est cette solution que le Conseil général a retenu, en prenant l’initiative en 2009 de créer un Syndicat mixte des transports pour fédérer les principales autorités organisatrices de transport. La plupart l’ont intégré suivie dans quelques mois, de la Communauté du Pays d’aix qui a donné un accord de principe à son adhésion. En ordre de UNE SEULE CARTE POUR TOUS ? Actuellement, le département des Bouches-du-Rhône comprend quatre systèmes de billettique (celui développé par le Conseil général, celui de la Communauté du Pays d’Aix, de la Communauté urbaine de Marseille et des TER), pas entièrement compatibles. Le besoin se fait de plus en plus prégnant : il s’agit de créer un outil permettant de mettre plusieurs titres sur un même support ou de créer un titre unique valable sur plusieurs réseaux, à l’image de la « carte orange » parisienne. Objectif pour l’usager : voyager sur l’ensemble du réseau avec une carte unique plus pratique et plus simple d’utilisation. La première ligne, sans doute Aix-Marseille, pourrait être équipée en 2011. Parallèlement, la carte Transpass métropole sera lancée le 5 avril prochain, uniquement sur le réseau RTM. Métro, bus, tramway, vélo et navettes maritimes : une seule carte à puce baptisée « Transpass métropole » pour emprunter tous ces moyens de transport. À l’heure des préoccupations environnementales, la réponse est bien là. Ch.F. K. bataille donc, cette structure lance cette année ses premières actions avec pour objectif à terme, la création d’une « carte orange », titre unique valable sur l’ensemble des réseaux de transport. Mais d’ici là, plusieurs étapes devront être franchies. D’une part, faire en sorte que les différents opérateurs s’entendent sur une harmonisation de leurs tarifs et d’autre part, rendre compatibles les systèmes billettiques de chacun. D’ores et déjà, le Conseil général travaille pour rendre compatible son système billettique avec ceux des autres opérateurs. Début 2011, les premiers titres de transports interopérables, c'est-à-dire permettant de se déplacer sur différents réseaux de transport, devraient ainsi voir le jour, tout comme la possibilité de vendre, recharger, changer les titres de transport à distance ou via des guichets uniques communs à l’ensemble des opérateurs. Ensuite, un système d’information en temps réel des voyageurs (temps de parcours, incidents techniques, horaires…) pourra être déployé, accessible aux points d’arrêts, à l’intérieur des véhicules, voire sur des supports nomades tels que le téléphone portable. n P.H. Les membres du Syndicat mixte des transports des Bouches-du-Rhône sont : Marseille- Provence-Métropole, le Conseil général, le SAN Ouest Provence, les communautés d’agglomération d’Arles, Martigues, Salon, Aubagne, et dans les mois à venir d’Aix-en-Provence qui a donné un accord de principe à son adhésion. En chiffres, ils représentent 180 millions de voyageurs par an (dont 160 pour la RTM) et 220 lignes régulières de transport.
Améliorer l’existant et construire l’avenir Bus à haut niveau de service, sécurisation des lignes, études sur les déplacements à long terme, la convention signée entre le Conseil général, la communauté urbaine et la RTM préfigure de ce que seront demain les transports de l’agglomération marseillaise. L’agglomération marseillaise et sa périphérie constituent un des noyaux centraux des déplacements dans le département. Chaque jour, plus de 500 000 personnes utilisent un des moyens de transport mis à leur disposition dans la cité phocéenne et ses environs. Dans le cadre du plan quinquennal voté par l’assemblée départementale, 150 millions d’euros sont affectés au développement des transports collectifs sur le territoire de la communauté urbaine. À l’intérieur de cette enveloppe, plus de 35 millions sont destinés à des projets portés par la RtM. « Nous souhaitons travailler sur plusieurs axes, avance Pierre Reboud, directeur général de la RtM. Il s’agit principalement d’une part, d’acquisitions de matériel roulant permettant d’améliorer la qualité des service, en particulier d’équiper les futures lignes BHNS ; d’autre part, de l’amélioration de la sécurité du réseau ». Des lignes de Bus à haut niveau de service Concrètement, cela se traduit par la mise en place de bus à haut niveau de service sur des lignes particulièrement fréquentées, notamment sur l’axe nord/sud. Ces véhicules sont plus longs que les bus habituels, prennent en charge les personnes à mobilité réduite et seront dotés d’un TÉMOIGNAGE : MAGALI HOLAGNE, ÉTUDIANTE Les transports en commun, tout le temps ! Pour aller en fac. Pour sortir avec les copains le week-end. Magali Holagne, marseillaise de 22 ans, n’a pas d’autres solutions que de prendre les transports en commun. Ce qui n’est pas toujours chose aisée, dans la cité phocéenne notamment. Magali, étudiante en licence d’histoire et en archéologie à Aix-en-Provence, connaît comme sa poche tous les réseaux ! Autrefois le bus pour aller au lycée, aujourd’hui le car en semaine, direction Aix, et le tramway et le métro le soir et le week-end à Marseille. Ce qui lui coûte quand même assez cher : au total, plus de 600 euros pour l’année, tout réseau confondu. « Il nous faut parfois renoncer à des TD en raison du réseau insuffisant », raconte-t-elle, effarée. système d’information à l’attention des voyageurs. ils viendront équiper des lignes dotées d’aménagements de voirie spécifiques, avec des voies protégées, des priorités aux feux et un matériel adapté. D’ici 4 ans, une dizaine de lignes seront mises en service. Le coût d’achat d’un BHnS s’élève à 500 000 euros. Le Conseil général prend en charge 50% du financement de cette opération, soit 27,5 millions d’euros. Parallèlement, le réseau de video surveillance équipera les rames de métro et des portillons antifraude seront installés avant fin 2011 dans la plupart des stations. « Nous travaillons aussi sur les modes de transports de demain, souligne Pierre Reboud. Prévoir les déplacements nécessite une vision à long terme incluant une anticipation sur les opérations d’urbanisme et par voie de conséquence les réservations foncières indispensables ». Ces programmes prévus sur 5 ans représentent un coût total de plus de 70 millions d’euros dont 31,2 à la charge du Conseil général avec des réalisations concrètes dès cette année. n Olivier Gaillard ACCENTS• 11



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