[13] Accents n°196 janvier 2010
[13] Accents n°196 janvier 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°196 de janvier 2010

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 9,2 Mo

  • Dans ce numéro : agriculture... le « made in Provence » en crise.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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. PHOTO : J.P. HERBECQ 30• ACCENTS en vueculture Thibaud Bussière Internet appliqué Thibaud Bussière, gérant de néotys, est à l’image du logiciel qu’édite la jeune société innovante de Gémenos : d’un abord facile. En quelques mots, l’ingénieur en informatique de l’Ecole de Luminy vous explique comment neoload, le « test de performance pour application web » mis au point avec ses camarades de fac Benoit Rouet et Christophe Marton, simplifie le monde complexe des programmes web. Le prix Créatreize 2009 qui vient de leur être attribué par le Conseil général et Eurocopter récompense, au-delà de l’innovation technique, de nouveaux modes de commercialisation et la complémentarité de compétences savamment orchestrées. « Quand vous créez des applications commerciales ou des services de déclaration en ligne pour internet ou pour des intranets, vous vous heurtez à des difficultés liées au temps de réponse, à l’affluence, etc.. » explique t-il. « Notre idée fut de créer un outil rapide, capable d’aider l’utilisateur à analyser et corriger les écueils avant la mise en service. Neoload résoudra un scénario de test en un jour et demi quand il en faudra 10 à d’autres. » Sa commercialisation, son accessibilité depuis le site de néotys, sa souplesse face aux besoins des clients en font un redoutable concurrent sur un marché dominé par le géant H.P. dont les pesanteurs commerciales et les prix ne soutiennent pas la comparaison avec le rapide petit français. Thibaud Bussière, natif de Roquefort-la-Bédoule et amoureux de son cadre de vie, attire au sud ses collaborateurs. un directeur commercial spécialisé, Stéphane Jammet, a rejoint l’équipe récemment. La petite société commerce depuis Gémenos avec soixante pays, compte huit cent clients et une filière aux Etats-unis « qui travaillent depuis longtemps à distance ». Les marchés transitent par un site où tout est visible, tout est accessible… sauf le diagnostic. « Nous n’avons pas besoin de nous rendre dans les bureaux des uns et des autres pour être proches » ajoute Thibaud Bussière. « Aujourd’hui les distances sont abolies. Davantage complémentaires, on travaille moins seul, on participe à son propre succès ». un web « à faire soi-même », en quelque sorte. n M.Ruiz. Neotys - 04 42 18 08 30.
François Garbal Les huit délices de la Sainte-Victoire Comme la matière première, tous les produits entrant dans la composition de nos biscuits sont scrupuleusement pesés au gramme, si bien que nous pouvons offrir, certes une originalité gustative vraiment différente d’un produit à l’autre mais aussi, pour chaque spécialité dégustée isolément, un goût constant, similaire, du 1er janvier au 31 décembre, afin que le consommateur retrouve la saveur qu’il avait au départ appréciée... » Le ton est donné, la précision assénée comme un acte de foi pâtissière : les Biscuits de la Sainte-Victoire, c’est du sérieux ! Et, taillée en berceau acéré à la Salvador Dali, la moustache de François Garbal en frémit de satisfaction, rappelant vaguement une célèbre campagne de Pub pour une autre douceur. C’était dans les années 70... Amoureux des « choses authentiques » quarante ans plus tard, les Biscuits de la Sainte-Victoire n’ont pas atteint la renommée internationale que l’image vibrante du plus excentrique des peintres modernes, surréaliste et mystique, avait donnée à certaine marque de chocolat, mais leur modeste succès régional, particulièrement dans les Bouches-du-Rhône, est à saluer. C’est qu’il en fallait du culot pour se lancer dans cette aventure. Epicurien, amoureux comme il le dit des « choses authentiques », Marseillais de longue date et franc amateur de galéjades distillées finement avec un flegme très britannique, François Garbal affiche un parcours atypique montrant qu’il ne manque pas de cran. Venu des milieux de la mode, voilà qu’à la veille de l’an 2000 il décide de solidifier son assise régionale. Du côté de Trets, il y a bien cette petite entreprise de biscuits familiaux qui aurait franchement besoin d’être requinquée, mais une telle reconversion, ça demande à réfléchir... Dali avait sa muse et compagne : Gala ! François Garbal a la sienne : Laurie, son épouse ! Il serait en effet judicieux qu’une vraie mère de famille rompue à l’amour du délice pour enfants mette son nez dans les arômes et scrute les préparations. Pari tenu, donc, et finalement gagné. Bon, il faut tout de même tirer d’autres atouts du jeu, comme les paquets d’emballage relookés, le démarchage de distributeurs élargi et quelques détails importants tels que la livraison bi-hebdomadaire, en frais donc, si bien que les délais de conservation affichés sont garantis 100%. Au résultat, sortent d’un petit atelier de production (130 m² seulement) fort de cinq emplois et installé dans la Zone Industrielle de Trets, huit produits aux saveurs radicalement distinctes : canistrelli au vin blanc, pastis et graine d’anis, croquants tendres aux amandes, macarons moelleux (et renversants) aux amandes, navettes à l’anis, navette arôme fleur d’oranger, sablé pur beurre et dit « de Saint-Ser », du nom de l’Ermitage perché au-dessus de Puyloubier dans la Sainte- Victoire, délice à l’orange puis, enfin, délice au citron. une mosaïque de parfums à donner le tournis. En attendant d’autres originalités en gestation... n Paul Teisseire PHOTO : J.P. HERBECQ ACCENTS• 31



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