[11] Perspectives n°218 mars 2013
[11] Perspectives n°218 mars 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°218 de mars 2013

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Aude

  • Format : (195 x 297) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 4,5 Mo

  • Dans ce numéro : santé, une renaissance.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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Communication Bibliothèque Sonore à Narbonne Allez écouter la Voix de l’Aude http://bibson.narbonne.blogspot.com Elle enregistre vocalement depuis plus de trois ans votre magazine Perspectives pour le rendre accessible aux malvoyants. Reconnue d’utilité publique, cette association a pour mission, comme les cent vingts autres Bibliothèques Sonores réparties sur tout le territoire, de faire enregistrer par des donneurs de voix bénévoles et formés, des ouvrages littéraires et des périodiques. Les enregistrements sont ensuite prêtés aux personnes malvoyantes. Un fonctionnement uniquement assuré par des bénévoles La voix : les donneurs de voix sont des personnes de tous âges, qui aiment lire, disposent d’un peu de temps libre et d’un local à l’abri des bruits extérieurs et intérieurs dans lequel elles peuvent s’isoler le temps d’un enregistrement (qui peut donc se faire à domicile). Ils proposent à la Bibliothèque Sonore le livre qu’ils désirent enregistrer, à condition toutefois qu’il ne le soit pas déjà. Les audiolecteurs : si vous n’avez pas ou plus une vision suffisante pour lire et si vous aimez la littérature, vous ne vous coupez pas de vos plaisirs. Les donneurs de temps : ils gèrent le parc de Compacts Discs et expédient, par la poste, les CD demandés par les audiolecteurs malvoyants. Ils accueillent également les nouveaux audiolecteurs, les donneurs de voix ou les visiteurs. Une bibliothèque bien particulière puisqu’elle propose un service gratuit de mise à disposition de livres ou de revues enregistrés sur cassettes, CD ou MP3. Une aventure à laquelle vous pouvez participer ! Voici un aperçu de la page du site internet www.aude.fr permettant d’accéder aux textes enregistrés de votre journal «Perspectives». 14 Perspectives
Tribunes n° 218 - mars 2013 Jean-Jacques Aulombard Conseiller Général Chalabre Groupe UMP et non-inscrits Hervé Baro Président du groupe majorité départementale, vice-président du Conseil général De l’établissement de retraite, au logement de retraite ou le foyer logement revisité Pourquoi faire évoluer le modèle actuel ? Les personnes âgées les moins dépendantes expriment un refus de plus en plus marqué de l’entrée en institution. Dans le même temps, la problématique des logements inadaptés s’avère de plus en plus aigüe. Le constat est clair et sans appel : 95 % des personnes âgées ne souhaitent pas quitter leur domicile individuel pour intégrer un établissement d’hébergement collectif. Pourtant, les besoins spécifiques liés à l’accroissement de la dépendance rendent obsolète, voire dangereux un maintien à domicile systématique dans des conditions inappropriées. En outre, les nécessités de sécurité et de proximité deviennent prégnantes, particulièrement dans les régions rurales à faible densité de population et d’équipements sanitaires ou médicosociaux. Enfin, la baisse annoncée des ressources, et donc de la solvabilité des personnes âgées, augmentera la pression financière sur les budgets départementaux quelquefois déjà en grande difficulté. Comment ? En combinant les outils existants, en recentrant l’action publique, et en imaginant une solution novatrice. Pourquoi continuer à faire supporter par l’action publique la construction, l’entretien, et les divers frais inhérents à la possession de locaux d’hébergement ? La sphère privée peut prendre en charge l’investissement immobilier lié au strict hébergement. Pour cela, elle peut être stimulée par un cadre défiscalisant multiforme. Parallèlement, le nursing, l’animation, et la prise en charge de la logistique nécessaire à la vie quotidienne du résident constituent les exemples de services rendus par un établissement public médico-social recentré sur sa vocation première. L’accroissement de l’activité, à locaux et personnel constants, permet de générer des recettes accessoires sans induction de coûts supplémentaires. Cette solution permet d’ajuster le budget « hébergement » du résident à ses besoins réels. Quelles sont les conditions de réussite de cet adossement de logements privés à un établissement médico-social ? • Une taille d’opération adaptée à la demande locale, et qui vient en complément de l’offre de l’Etablissement médico-social. La proximité géographique entre les logements et l’établissement. • Un loyer maîtrisé donnant droit à l’APL. • Des parties communes réduites au strict nécessaire afin de ne pas « plomber » le loyer avec des charges inutiles. • L’existence d’une convention avec l’établissement qui permet de sécuriser l’offre de services disponibles pour le résident. Une optimisation de l’allocation des ressources publiques : « Le Clos de Bon Accueil », adossé à l’EHPAD « Les Hauts de Bon Accueil »à Chalabre, est constitué d’un ensemble de 6 T2 et 2 T3 conventionnés ouvrant droit, pour les résidents, à l’APL. L’opération permet ainsi à l’EHPAD de réorienter ses capacités d’hébergement vers les populations les plus dépendantes. En rythme avec le gouvernement ! Experts du rythme chronobiologique des enfants, parents d’élèves, enseignants, pédagogues… Tout le monde en est convaincu, l’organisation du temps scolaire en France n’est pas satisfaisante. Les comparaisons européennes sont fatales pour nous. Trop d’heures dans la journée, trop peu de jours dans la semaine et dans l’année par rapport aux autres pays de l’OCDE. Et dans le même temps, une dégradation des résultats des écoliers français dans tous les classements européens. C’est dans ce contexte que le gouvernement a décidé d’agir et que son ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, a proposé un projet de refondation de l’école qui inclut la réforme des rythmes scolaires. En instaurant la semaine de 4 jours et demi, conduisant à une meilleure répartition des heures de classe sur la semaine et à un allègement de la journée de 45 minutes en moyenne, cette réforme va dans le bon sens. Pour réussir, cette réforme implique une articulation du temps scolaire et périscolaire puisque les enfants seront pris en charge jusqu’à l’heure actuelle de fin de classe afin d’accéder à des activités artistiques, sportives ou culturelles. Ainsi, la possibilité sera offerte à des enfants qui n’y ont pas accès dans leur sphère familiale, souvent par manque de moyens, de s’épanouir et de s’émanciper en éveillant leur curiosité intellectuelle. Élus des collectivités territoriales, nous avons là tout notre rôle à jouer pour qu’un véritable projet éducatif s’articule autour des différents temps de l’enfant, car c’est l’enfant qui doit être au centre de nos préoccupations . Cette réforme, c’est dès la rentrée de septembre 2013 qu’elle doit majoritairement s’appliquer. En disant cela, nous ne méconnaissons pas les difficultés d’organisation qu’elle engendre. Le Conseil général, en sa qualité d’autorité organisatrice des transports, est d’ailleurs concerné au premier chef. C’est pourquoi, même si cela représente un coût supplémentaire, le Département s’engage pour que les cars scolaires fonctionnent dès la rentrée prochaine sur la nouvelle organisation des rythmes et transportent les enfants aussi le mercredi matin. Nous pensons que c’est en démarrant dès cette année que nous serons en capacité de réussir la plus belle réforme qu’un gouvernement puisse porter, la plus utile à notre pays et à sa jeunesse, celle de l’École ! 15



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