[11] Perspectives n°217 février 2013
[11] Perspectives n°217 février 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°217 de février 2013

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Aude

  • Format : (195 x 297) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 7,9 Mo

  • Dans ce numéro : les « soigneurs » de la route.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Social Accueillants familiaux ouvrir sa porte Le Conseil général recherche des accueillants familiaux pour des personnes âgées de plus de soixante ans ou des adultes handicapés de plus de dix-huit ans. Quel est le profil ? La première condition est bien sûr d’être majeur et disponible chez soi. Il faut aussi pouvoir mettre à la disposition de la personne accueillie une pièce de 9 m² minimum, sous le même toit que soi-même, avec un point d’eau à proximité. On peut être locataire à condition d’avoir l’autorisation écrite de son propriétaire. Aucune connaissance médicale ou spécifique n’est requise : les services du Conseil général assurent une formation obligatoire initiale et continue. Il n’y a pas non plus de conditions de revenus mais l’accueil ne doit cependant pas être la seule ressource de la famille car il ne donne pas droit aux allocations chômage quand il se termine. " Attention ! prévient Marie-Isabelle Escales, chargée de l’action sociale au Conseil général, accueillir quelqu’un est un véritable projet de vie qui impactera forcément aussi la famille d’accueil. C’est une décision qui doit être mûrement réfléchie. " Il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’être une " famille " au sens propre (un couple avec des enfants) : un couple ou une personne seule peuvent être accueillants familiaux. Quels sont les besoins ? Il y a cinquante trois familles d’accueil dans l’Aude, qui disposent de quatre vingt sept places. Certes, toutes ces places ne sont pas occupées mais elles ne sont pas également réparties sur le territoire. Certaines zones sont bien pourvues (Limoux, Lézignan, Narbonne), d’autres non : la Montagne Noire, Durban-Tuchan, Castelnaudary, Carcassonne. Quelle est la rémunération ? L’agrément est donné pour trois personnes maximum et pour cinq ans. La rémunération est divisée en trois parts : → les services rendus : 2,5 fois le SMIC horaire par jour, soit à peu près 640 € par mois. → la sujétion particulière (qui varie selon la dépendance ou le handicap de la personne accueillie) : 4 à 14 € par jour. Ces deux revenus sont à déclarer aux impôts. → l’indemnité d’entretien : 7 à 17 € par jour. → le loyer : 203 € par mois maximum. Soit au total une rémunération qui va de 1 370 à 1 750 € nets par mois. " La personne accueillie devra en plus acquitter les cotisations sociales, précise Mme Escales, soit, pour elle, une somme totale de 1 550 à 2 000 € par mois, un tarif équivalent à ceux des établissements. " Comment poser sa candidature ? Toute personne intéressée doit envoyer un courrier à : Mr le Président du Conseil général de l’Aude service d’Action Sociale - PA PH Allée Raymond-Courrière 11000 CARCASSONNE Contact : service d’Action Sociale 04 68 11 69 67 14 Perspectives
Tribunes n°217 - Février 2013 Christian Théron Conseiller Général Sigean Groupe UMP Non-inscrits Hervé Baro Président du groupe majorité départementale, vice-président du Conseil général Un budget orienté vers le maintien de l’activité économique et l’emploi Sans notre rôle d’opposants à la majorité départementale socialiste, nous n’avons pas le droit de ne pas relever le matraquage fiscal touchant une très grande majorité de citoyens audois, retraités pour la plupart. Soulignons surtout que nos élus majoritaires du Conseil général apportent leur entier et inconditionnel soutien à un gouvernement qui décide de mettre en place : - une hausse des droits sur les successions, - une hausse des droits sur les donations, - une hausse des prélèvements sociaux sur les assurances-vie, - la taxation des retraites d’entreprises. Compte sous peu : - créer une nouvelle taxe sur les retraites, dont le doublement est déjà prévu l’année suivante, - augmenter les charges sur les employés à domicile, - surfiscaliser les produits d’épargne. Entreprend l’étude de : - l’augmentation de laC.S.G et de laC.R.D.S - l’augmentation des cotisations maladie - la fiscalisation intégrale des majorations familiales - la suppression de l’abattement de 10% pour l’impôt sur le revenu. Etc., etc.… Que faut-il faire ? Les caisses sont vides ? Au lieu de s’en prendre aux retraités qui ont travaillé dur toute leur vie, que l’État commence par supprimer les régimes spéciaux publics où des agents continuent allègrement à partir à 50 ou 55 ans à la retraite ! Économie réalisée : plusieurs dizaines de milliards d’euros par an ! Dans un autre ordre d’idées et pour citer un autre exemple, qu’il me soit permis de relever le projet de loi n°728 déposé au Sénat en juillet dernier, ayant pour objet : « Construction d’aires d’accueil pour les gens du voyage financée par la SECU et comptabilisation des aménagements d’accueil comme logements locatifs sociaux ». Le Conseil Général vient de prendre des décisions importantes pour l’Aude et les Audois au moment du débat d’orientation budgétaire. Dans un contexte marqué par un environnement économique et financier difficile, la majorité départementale sous l’impulsion d’André Viola fait le choix de la maitrise de ses dépenses de fonctionnement afin de favoriser l’investissement. Dans la même veine que les décisions prises par notre gouvernement, nous concilierons en 2013, une gestion saine et rigoureuse des dépenses publiques à une ferme volonté de justice sociale et de la relance de la croissance. Les investissements que nous ferons en 2013, tant directement pour le Département qu’au travers des subventions allouées aux communes et aux intercommunalités, seront en progression par rapport à l’année précédente. C’est indispensable car c’est la seule et unique façon de créer de l’activité économique et de l’emploi dans l’Aude, fortement touchée par la crise. Nous mènerons cette politique tout en maintenant un bon niveau de service public départemental, afin de répondre aux besoins sociaux et de conforter l’égalité territoriale dans notre département. Alors que des incertitudes pèsent encore sur les finances des collectivités, nous attendons maintenant, avec impatience, la réponse de l’État sur la prise en charge d’une partie des allocations de solidarité. La réalité d’hier ne s’est pas envolée au printemps dernier et nous appelons le gouvernement à redonner à la solidarité nationale toute sa place afin de ne pas faire porter les actions sociales sur les départements. Qu’auraient dit nos élus si Nicolas Sarkozy avait décidé de mettre en application le quart du tiers de la moitié de toutes ces réformes ? Et j’en passe… 15



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