Dossier Des routes taillées de près... Entretenir la voirie et ses abords, réaliser les travaux d’aménagement sont de véritables défis menés par les agents des routes pour garantir la sécurité et le confort des usagers, avec une exigence en plus : le respect de la flore et de la faune. La distance entre les véhicules : une règle de sécurité Automobilistes, attention à eux : ils risquent leur vie pour vous ! Traditionnellement, au printemps, lorsque la nature reprend ses droits et que la végétation s’épanouit, les agents du Conseil général s’arment d’un tracteur épareuse et se lancent à l’assaut des herbes sauvages qui bordent les routes gênant la visibilité et mettant en danger la vie des usagers. Ce fauchage est essentiel puisqu’il assure la sécurité des usagers, notamment en dégageant la visibilité et en facilitant le bon écoulement des eaux de ruissellement. Fauchage raisonné et organisation bien rôdée : le débroussaillage de septembre à mars et le fauchage d’avril à juillet. En ne fauchant pas trop souvent, le Conseil général agit utilement pour la préservation de notre environnement. Ainsi, cette pratique permet d’abandonner, à court terme, l’utilisation des pesticides. Une machine pour cinq hommes Cinq jours sur cinq, toute l’année, par tous les temps, les hommes de l’atelier « fauchage » du Centre d’Exploitation des routes de Narbonne assurent quotidiennement l’entretien et la surveillance des quelques 860 km d’accotement de routes qui arpentent leur secteur (Narbonne, Sigean). Au delà de ces tâches, ces agents doivent pouvoir se « débrouiller » lorsqu’une panne mécanique survient. Leur véhicule se transforme alors en un vrai atelier mobile. Œuvrant toujours en binôme, ils doivent non seulement veiller à ne pas gêner la circulation mais surtout à rester vigilants pour leur propre sécurité. Artisans de la route Rien n’échappe à leur contrôle : talus, haies, fossés, giratoires, aires de repos, espaces du domaine départemental situés sur les échangeurs d’autoroutes. Ce travail répétitif est visible par tous. Soucieux de l’image de notre département, ces artisans du nettoyage des abords de la voie veulent offrir un paysage agréable à parcourir. Alors, s’il nous arrive de constater que l’herbe est un peu haute sur le bord de la chaussée, cela ne signifie pas que le travail est mal fait et l’entretien de mauvaise qualité. Faucher autrement, moins systématiquement, ne veut pas dire que le Conseil Général n’a plus la volonté ou les moyens financiers d’entretenir ses bords de routes mais qu’il se préoccupe de la protection de l’environnement, qu’il agit pour la santé de tous, tout en continuant à garantir la sécurité des usagers dans leurs déplacements. Dialogue et communication : une équipe soudée 12 Perspectives |