[11] Perspectives n°214 novembre 2012
[11] Perspectives n°214 novembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°214 de novembre 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Aude

  • Format : (195 x 297) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 1 Mo

  • Dans ce numéro : créer de l'emploi autrement.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Dossier dans l’aude : 400 ans d’histoire « Économie sociale et solidaire », une expression apparue récemment mais qui trouve son origine dans des mouvements beaucoup plus anciens, nés pour combler des attentes que les institutions d’alors étaient incapables d’assumer. Cette nouvelle approche de l’économie doit beaucoup aux courants socialistes du e siècle, qui trouvèrent un large écho dans l’Aude. Le comte de Saint-Simon (1760-1825) se proposait d’organiser la société sur de nouvelles bases au moment où l’industrie commençait à naître. Pas question que les moyens de production ne soient qu’aux mains d’oisifs, de rentiers ; seule la compétence doit être récompensée. Le Saint-simonisme est bien accueilli en Languedoc d’autant que le libéralisme économique, en se développant, accentue la paupérisation de la population audoise. DES CONFRÉRIES DE CHARITÉ AUX SOCIÉTÉS DE SECOURS MUTUEL Mais bien avant cela, des solidarités s’étaient mises en place dans les villages et les cités. Dès la période médiévale, corporations de métiers et confréries jouent un rôle important dans le domaine de l’assistance. Dans les anciens pays d’Aude, les confréries de charité se développent au e siècle. Leur but est l’assistance à domicile des pauvres malades, obligation à laquelle vient s’ajouter au e siècle l’assistance aux femmes en couches et aux nouveau-nés. PASSER DE LA CHARITÉ À LA JUSTICE Par leur filiation religieuse et les obligations spirituelles qui en découlent, par leur recrutement social élitiste et leur gestion bien peu démocratique, les confréries ne répondent pas vraiment à la définition actuelle de l’économie sociale et solidaire. C’est toutefois dans leur continuité que se mettent en place au e siècle les sociétés de secours mutuel avec toutefois une différence fondamentale : désormais c’est un lien de solidarité librement consenti qui unit de manière égalitaire tous les adhérents et succède à la charité distribuée suivant le bon vouloir… Les statuts des sociétés de secours mutuel en précisent les buts : procurer des soins médicaux aux membres et à leurs familles, verser des pensions de retraite, apporter des secours exceptionnels aux malades ou à la famille d’un défunt. Dans la seconde moitié du e siècle, rares sont les communes qui n’en possèdent pas. Après la création de la Sécurité sociale en 1945, elles deviennent les sociétés mutualistes que nous connaissons aujourd’hui. UN MOUVEMENT COOPÉRATIF DYNAMIQUE L’Aude est un département rural dont l’économie repose essentiellement sur l’agriculture. De 1884 à 1906, différentes lois mettent en place et organisent en France le mouvement coopératif. Ces structures ont pour objectif d’améliorer la situation des cultivateurs et de leur permettre de faire face aux difficultés économiques par une mise en commun de leurs forces. La crise viticole de 1907 donne de l’ampleur au mouvement coopératif dans l’Aude : création de la première société coopérative de vinification à Lézignan en 1909, suivie de celles de Durban et de Tuchan en 1913. Ce phénomène se matérialise dans le paysage par la construction de ces caves coopératives qu’on voit alors s’édifier dans presque tous les villages. 10 Perspecves
audevant les jeunes ! N°214 - Novembre 2012 premières assises de la jeunesse : de la suite dans les idées 108 délégués des jeunes Audois ont participé le 6 octobre aux premières Assises de la jeunesse. Le but du Conseil général, qui organisait ces Assises, était d’écouter la jeunesse audoise, écouter ce qu’elle pense de son quotidien dans le département : ses besoins, ses envies, ses idées pour l’améliorer. Maintenant, j’attends les résultats_Zairoudine 17 ans Jusqu’ici les jeunes n’étaient pas vraiment écoutés dans ce département. Il était temps ! _Flore 17 ans Les assises ne s’arrêtent pas le 6 octobre. Ce que nous voulons, c’est construire le futur citoyen. Tamara Rivel, vice-présidente du Conseil général en charge de la Jeunesse. Donner une petite partie de soi pour l’avenir de tous_Orest 15 ans Je m’engage à vous donner des réponses aux questions que vous avez posées et je vous donne rendez-vous dans un an pour vous rendre des comptes. André Viola, président du Conseil général. Un retour direct, sans filtre, sans langue de bois_Shaï 21 ans 11



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