[11] Perspectives n°206 février 2012
[11] Perspectives n°206 février 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°206 de février 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Aude

  • Format : (195 x 297) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 1,9 Mo

  • Dans ce numéro : l'Aude, une destination touristique incontournable.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 14 - 15  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
14 15
Aménagement du Territoire Bien vivre à Serviès-en-Val… Aménagement du Territoire André Viola en visite à Barcelone Le mandat d’André Viola à la Présidence de l’Arc Latin rend certains contacts internationaux indispensables. Rappelons que cette association regroupe 70 collectivités territoriales européennes du pourtour méditerranéen et a pour objectif de favoriser les projets communs. C’est à ce titre que le Président a rencontré le Président de la Diputació de Barcelone, Salvador Esteve, pour évoquer les actions concrètes à développer, tant au niveau des actions de lobby auprès des institutions européennes qu’au niveau des projets de coopération décentralisée. André Viola a également été reçu au siège de l’Union pour la Méditerranée (UpM) à Barcelone, par Monsieur Cardarelli, Secrétaire général adjoint de Rencontre entre André Viola et Salvador Esteve, Président de la Diputacio de Barcelone 14 l’UpM et responsable du financement des projets. La rencontre a permis à André Viola d’exposer la nouvelle stratégie de l’Arc Latin pour 2015 et ses projets de coopération en Méditerranée, ainsi que de connaître les orientations stratégiques de l’Union pour la Méditerranée. L’Arc Latin vient de créer un Fonds de coopération en Méditerranée suite au printemps arabe, avec comme principal objectif de soutenir les démocraties naissantes, et d’apporter un appui aux collectivités du Sud de la Méditerranée. Plus d’informations sur : www.arcolatino.org Perspectives La désertifi cation des territoires ruraux provoque la disparition des services de proximité dont ceux de première nécessité comme les commerces alimentaires. Pour répondre aux attentes de la population, il est donc important de tout mettre en œuvre pour leur maintien. C’est pourquoi le Conseil général, intervenant dans le domaine de l’aménagement du territoire, soutient les projets présentés par les communes ou les particuliers. Aussi, dans le cadre de la visite du Président du Conseil général dans le canton de Lagrasse, la commune de Serviès-en-Val a présenté l’aménagement d’un café-restaurant « Aux quatre Saisons », géré par Sandrine Marades, qui, avec le soutien du Conseil général et de la commune, a pu ouvrir ses portes en juin 2011. De même, avec l’aide du Département et de l’Europe, la boucherie Quentin Gavignaud a pu ouvrir en février 2011. Rénovation du port de La Redorte Le Canal du Midi borde le village de La Redorte-en-Minervois. À ce titre, le port de la commune a toujours été un lieu historique de passage important de bateaux. Il manquait un aménagement digne de ce nom pour que le commerce et le tourisme puissent y prendre leur plein essor. Si l’acheminement du blé et du vin vers Toulouse ou Sète n’est plus d’actualité, la fréquentation des bateaux de plaisance ne cesse d’augmenter puisque l’on compte plus de 8 000 bateaux qui font halte dans le port. En 2009, le quai et les berges de la halte nautique appelée « Port la fabrique » étaient rénovés. À l’heure actuelle, c’est au tour de la Maison du port, dont les travaux viennent de commencer, d’être réaménagée, à nouveau avec le soutien fi nancier du Conseil général. Elle servira à l’accueil et à l’information des plaisanciers du canal et des randonneurs, ainsi que de lieu d’exposition temporaire. L’ouverture est prévue en avril 2013, juste à temps pour la saison touristique.
Tribunes Hervé BARO, Président du Groupe de la Majorité Départementale, Vice-président du Conseil général, À l’occasion de ses vœux aux fonctionnaires, le Président de la République a enjoint les collectivités territoriales à réduire leurs effectifs à l’instar de ce que fait l’État. Sa méconnaissance de la réalité des communes, des départements et des régions n’a d’égal que sa mauvaise foi. Comment peut-il établir un comparatif entre diminution du nombre de fonctionnaires d’État et augmentation des effectifs de la fonction publique territoriale alors même que dans la même période il a procédé à un transfert massif de personnel ? Ainsi dans l’Aude, l’État a supprimé plus de 300 agents techniques des collèges de ses effectifs en les transférant de l’Éducation nationale au Département. Dans le même temps, ce sont plus de 400 agents qui sont passés de l’ex-DDE au Conseil général. De cette manière, ce n’est pas très compliqué de diminuer le nombre d’agents de l’État et de faire augmenter ceux des Conseils généraux. Au-delà de cette réalité comptable, il est utile aussi de rappeler que la qualité du service public dépend notamment du nombre de fonctionnaires. Moins de postes, ce sont des attentes plus longues dans le traitement des dossiers. Moins de postes, c’est moins de personnalisation dans le suivi des situations individuelles. Moins de postes, c’est moins de services à la population. Dans l’Aude, comment ne pas penser aux 31 postes d’enseignants du premier degré qui vont disparaître des effectifs à la rentrée de septembre 2012, malgré une augmentation sensible du nombre d’élèves ? La démographie augmente dans l’Aude et la seule réponse gouvernementale est la diminution du nombre de professeurs des écoles. Cherchez l’erreur ! Non, les collectivités ne sont pas inconséquentes là où le gouvernement serait seul vertueux. Mais il existe bien des différences de gestion entre Gouvernement et Département. L’une est fait d’annonces tonitruantes et cherche à faire peser sur les autres les impasses de ses propres choix. Les collectivités, dans le respect de la loi qui interdit d’avoir des déficits, promeuvent une réelle qualité de vie. Le résultat : là où la dette des collectivités représente 9,1% de la dette publique, celle de l’État en présente plus de 80%. Il y a donc, dans la démarche du chef de l’État, une seule volonté « détruire le service public de proximité » et livrer au marché et à sa toute-puissance des pans entiers des services que nos collectivités rendent à la population ! n°206 février 2012 Julien MARIO, Conseiller général du Canton de Belpech Président du Groupe Non Inscrits et UMP L’année 2012 sera-t-elle la pire des cinquante dernières années ou à travers les difficultés rencontrées, l’occasion d’un nouveau départ d’une nouvelle société ? Dans ce monde où « on assiste à une déshumanisation de l’humain », où seul compte le chiffre, où l’impudeur, l’absence de honte, la recherche de l’argent quel qu’en soit le prix sont devenus la « mode », laisserons-nous ruiner Pôle Emploi, mettre en faillite la Sécurité sociale, perdre ce que des décennies de lutte et d’effort avaient construit. Nos moyens nouveaux de communication sont devenus des espions intimes et nous enferment dans plus de solitude ; notre lubie égalitariste accompagnée d’un assistanat avilissant loin de les aider enferme chaque jour un peu plus des couches de plus en plus nombreuses de notre société dans l’isolement. Fallait-il la crise que nous vivons, dans nos pays européens en particulier, pour qu’enfin un renouveau pour chacun d’entre nous de ce qui fait l’essence de la vie pointe à l’horizon ? Oui je crois en l’homme et je suis sûr que si chacun d’entre nous redevient responsable, citoyen, fait l’effort de participer à cette démarche, alors dans notre pays tout peut encore arriver. Mais pour cela faut-il encore que les hommes politiques ne se contentent pas de prôner la justice et l’égalité mais nous montrent l’exemple dans leur vie de tous les jours. Oui, l’argent pour l’argent, les riches toujours plus riches, les pauvres toujours plus nombreux, sont inacceptables. Pour résoudre cette équation les slogans et les incantations vieilles de plus d’un siècle n’apporteront pas de solutions. Oui il faudra être inventif et meneur d’hommes. Le temps des privilèges est sans doute révolu, saurons-nous partager ? En ce qui concerne notre département, je soutiens (ce n’est pas nouveau) le projet AU DEVANT et je souscris au « volontarisme » prôné par notre Président du Conseil général dans ses vœux du Nouvel An aux Audoises et aux Audois. OUI il faut créer de la richesse sur notre territoire si nous voulons honorer les engagements au niveau social. Il faut continuer les efforts pour diminuer le budget du fonctionnement, mieux utiliser nos personnels, apporter de meilleurs services sans augmenter les dépenses. Le Département doit rester le coordonnateur des diverses collectivités si nous voulons sauver le monde rural, harmoniser le développement des territoires, garder la maîtrise de l’eau et des énergies. Les problèmes de l’intercommunalité devraient être résolus dans l’année. Là encore, espérons que l’intérêt général passera avant quelque intérêt particulier. Un blocage de la situation actuelle est néfaste aux investissements et fait perdre beaucoup de temps aux petites collectivités qui ne peuvent réaliser les projets dont elles ont besoin. Les querelles de personnes ou de clochers, les incantations politiciennes ne sont plus adaptées à la tâche qui nous attend. Le « c’est la faute de l’autre ou de l’État » ne montrerait que notre impuissance et notre incapacité face à nos responsabilités. Ne nous enfermons pas sur nos territoires avec nos visions parfois dépassées, ce n’est qu’ensemble dans ce département avec le soutien de la Région et la participation nécessaire pour les grands projets de nos voisins de Midi-Pyrénées que nous pourrons redonner de l’espoir aux Audoises et aux Audois. C’est ce vœu que je formule en cette nouvelle année. À toutes et à tous je dis BONNE ET HEUREUSE ANNÉE. Ensemble agissons pour ce département. 15



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :