Édito 02 Parce qu’elle est liée à notre culture méridionale, parce qu’elle est l’un des piliers de l’économie départementale, parce qu’elle est un élément de l’aménagement de notre territoire, la viticulture est indissociable de toute réflexion sur l’avenir de l’Aude. C’est la raison pour laquelle le Conseil Général de l’Aude a toujours été présent aux côtés des professionnels de ce secteur, que ce soit pour surmonter des difficultés passagères ou pour accompagner les mutations de la filière. Élu issu de l’Ouest audois, pays céréalier s’il en est, je ne peux pas me présenter comme un spécialiste de la viticulture. C’est donc avec modestie mais aussi avec la ferme volonté de participer à la recherche de solutions pérennes que je m’engage dans ce débat. Dans cette filière marquée par des crises fréquentes et parfois violentes, les problèmes à très court terme empêchent trop souvent de se projeter dans l’avenir. Mais maintenant que la situation semble se stabiliser, que la crise paraît se résorber, il faut se projeter. Alors que nous sommes en cours d’élaboration, avec les principales collectivités territoriales de l’Aude, de notre schéma d’aménagement et de développement durable du territoire, je souhaite que soit pensées collectivement la viticulture et l’agriculture de demain en s’appuyant sur les travaux déjà réalisés par les organisations professionnelles agricoles et tous les intervenants du secteur. De nombreuses questions se posent. Faut-il irriguer ou pas ? Que faisonsnous des terres arrachées ? Doit-on les urbaniser, les laisser en friche ou y implanter d’autres cultures ? …. Seuls, isolés, les élus et les professionnels ne peuvent pas répondre à ces questions. C’est ensemble que nous devons y réfléchir. C’est ensemble que nous conforterons la vocation agricole et viticole de l’Aude, comme nous l’ont demandé les Audois dans le cadre du projet André VIOLA Président du Conseil Général de l’Aude Dossier Perspectives La viticu un enjeu Cultivée depuis 2000 ans, la vigne est la première composante du paysage audois. Elle en a aussi été, durant des siècles, la principale ressource économique. Il est de ce fait tout à fait normal que le Conseil Général, au premier rang duquel son Président, s’intéresse fortement à la viticulture. |