[11] Perspectives n°200 jui/aoû 2011
[11] Perspectives n°200 jui/aoû 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°200 de jui/aoû 2011

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Aude

  • Format : (195 x 297) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 1,7 Mo

  • Dans ce numéro : le Chèque Passerelle pour démocratiser l'accès aux enseignements artistiques et aux pratiques sportives.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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Solidarités Enfance s Planification familiale Des consultations dans les Centres Médicaux Sociaux ou à la Maison de Garde Médicale de Narbonne permettent à tout un chacun, gratuitement, d’accéder à des informations sur la contraception et les maladies sexuellement transmissibles. s Maternité Des gynécologues et des sages-femmes sont à l’écoute de tous et de toutes, pour accompagner et surveiller médicalement les grossesses dans les centres médicosociaux et dans les centres de consultations. 14 Sur demande, une sage-femme peut se déplacer à domicile si la situation de la mère le nécessite. La PMI propose un accompagnement personnalisé et des séances de préparation à la naissance. Ce sont des moments privilégiés de rencontre entre les professionnels de la naissance et les futurs parents. Le service est ouvert à tous et à toutes et ce, gratuitement ! s Les modes d’accueil des tout petits Les informations concernant les crèches, les haltes-garderies ou les assistant(e)s maternel(le)s sont disponibles sur aude.fr. Perspectives PMI. Protection Maternelle et Infantile. Trois lettres que tout le monde a déjà entendues. Mais connaît-on réellement bien tous les services au public consacrés à la maternité, à la petite enfance et à la parentalité que ces trois lettres recouvrent ? Pour ces derniers, on devrait dire ces dernières, tant le métier est féminisé, c’est la PMI qui accorde les agréments. Pour l’accueil collectif, les services du Conseil Général sont également mobilisés. Là aussi, vous trouverez les coordonnées des crèches et des haltes-garderies les plus proches sur aude.fr. s Petite enfance La visite d’une puéricultrice est proposée dans les jours qui suivent la naissance de l’enfant. Elle répond aux interrogations des parents sur le développement de l’enfant et apporte un soutien dans le mode d’allaitement que la mère souhaite donner. Les consultations auprès du service de la PMI et, plus tard, le bilan à l’école maternelle permettent de suivre le développement de l’enfant en lien avec le médecin traitant. s Un bus pour la PMI ! Le projet annoncé dans le cadre du projet consiste à mettre en place une consultation PMI itinérante pour couvrir les territoires dans lesquels des parents ne peuvent pas accéder à des consultations fixes de médecins pédiatres libéraux. Dans un premier temps, ce bus circulera notamment dans le Lézignanais, les Corbières et le Littoral. « Car ce sont les endroits qui sont les plus touchés par le problème », nous confie Anne-Marie JOURDET, Présidente de la Commission des Solidarités. Toutefois, à terme, il passera dans tout le département selon des périodes et des horaires prédéfinis. Le bus sera opérationnel dans le courant de l’année 2012. Plus d’infos sur : s aude.fr
Tribunes Christian THERON – Maire de ROQUEFORT des Corbières Conseiller Général du Canton de SIGEAN Membre du groupe U.M.P et Non-Inscrits C’est ma première intervention de cette nouvelle mandature dans ces colonnes qui sont mises à ma disposition. Je vais donc me permettre d’évoquer l’étude et le vote massif de notre budget départemental 2011. En effet, contrairement à nos précédentes positions notre groupe a majoritairement décidé de voter ce budget, et surtout le maintien des taux d’imposition de l’année précédente 2010. Nous en avons fourni les explications lors de la session s’y rapportant, le 26 avril 2011. Mais je pense qu’il est bon et utile d’y consacrer quelques lignes supplémentaires. En effet, c’est avec une grande satisfaction que nous avons appris qu’il n’y aurait pas d’augmentation des taux cette année. Comment pouvait-il en être autrement et n’était-il pas très difficile de prévoir une hausse ? Le produit supplémentaire s’élève à 1 500 000 € par rapport à ce qui était initialement prévu d’une part et, d’autre part les compensations allouées par l’État sont largement positives. Elles seront, de plus, très certainement revues à la hausse dans les mois à venir du fait des nouvelles taxes mises en place au cours de cet exercice, et ce pour la première fois. Qu’on en juge en 2010 le département de l’Aude s’est vu attribuer par l’État 167 142 505 € alors qu’en 2011 il percevra 180 338 141 €, ce qui représente une augmentation de 13 195 636 €, soit plus 7,9%. Enfin, depuis plus de 10 ans, je me crois au pied du mur des lamentations et notre majorité départementale n’arrête pas d’implorer le pouvoir central parisien afin qu’il arrête de nous ponctionner. 2011 sera l’année des grandes satisfactions, je le répète sans vergogne et surtout, n’en déplaise à nos « grands responsables », sera conforme à la réalité que nous avions prévue, et prédite lors de nos précédentes interventions. RSA : de faux débats pour de fausses solutions. n°200 juillet-août 2011 Hervé BARO, Président du groupe de la Majorité Départementale, Vice-président du Conseil Général. Ne reculant devant aucun populisme, la droite, d’abord par la voix de l’un de ses ministres puis à travers un séminaire de l’UMP, a choisi de s’attaquer aux plus pauvres d’entre nous. Cette démarche, sous-tendue par une basse manœuvre politicienne, est une véritable provocation pour les bénéficiaires des RSA comme pour tous ceux qui œuvrent pour la justice sociale. Elle témoigne tout autant d’une méconnaissance des mécanismes de l’insertion professionnelle que d’une incapacité à affronter les véritables problèmes de la société française. La proposition que fait l’UMP est dictée par la volonté de trouver une contrepartie au versement du revenu de solidarité active en faisant travailler quelques heures par mois ceux qui en sont bénéficiaires. Est-il vraiment nécessaire de rappeler que la contrepartie à l’obtention du RSA existe déjà et s’incarne dans le contrat d’insertion signé par chaque allocataire ? Cela l’engage à suivre des formations, à se présenter à des rendez-vous pour préparer son insertion sociale et professionnelle, etc. Et en cas de non-respect du contrat, l’allocation peut être suspendue. Le Conseil Général, compétent en la matière, s’est doté des moyens nécessaires pour suivre ces contrats comme pour vérifier que les aides aillent à ceux qui en ont réellement besoin. Laisser penser qu’il n’y a aucune contrepartie est donc une véritable ineptie. En voulant faire travailler les bénéficiaires du RSA, la droite réinvente la servitude. On ne peut pas concevoir qu’une personne travaille autant d’heures pour un salaire aussi modique que celui proposé par ce dispositif. D’ailleurs, une question se pose : à qui vont être prises les heures que réaliseraient demain, les bénéficiaires du RSA ? A des salariés qui se retrouveraient alors en situation de travailleurs pauvres ? Qui crée une société de l’assistanat ? Celui qui développe la justice sociale et qui veut sortir de situations difficiles par le haut en donnant des moyens de subsistance à chacun afin de lui permettre de retrouver le chemin de l’emploi. Ou celui qui enferme les travailleurs dans la pauvreté et la misère en inventant des dispositifs où le travail n’est plus rémunérateur… Nous ne sommes pas contre l’idée que les bénéficiaires du RSA travaillent. Bien au contraire, le but de tout bénéficiaire est de sortir du dispositif en accédant à un emploi. Il faut leur donner les moyens de construire leur vie en toute autonomie. Cela passe par une politique de l’emploi dynamique, volontariste et par de nouveaux moyens donnés au service public de l’emploi. L’inverse de ce que fait le gouvernement actuel finalement. 15



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