Solidarités Perspectives Le Conseil Général soutient l’insertion de toutes ses forces La lutte contre l’exclusion est l’une des priorités du Conseil Général de l’Aude. En effet, depuis 2007, le Conseil Général de l’Aude a fait de l’insertion active sa priorité. Il met ainsi l’ensemble de ses missions légales au service de l’accès à l’autonomie financière des Audois en difficulté. Dans tous les secteurs qui relèvent de ses compétences, les élus départementaux cherchent à favoriser l’emploi de ces personnes. Les soutiens financiers du Conseil Général sont nombreux envers les associations et les organismes qui participent directement à ces actions d’insertion auprès du public en voie d’insertion. s L’accompagnement des bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active. C’est la condition indispensable à toute démarche d’insertion. Les travailleurs sociaux du Conseil Général offrent cet accompagnement dans les centres médicosociaux. Mais d’autres structures sont amenées à assurer cette prestation. C’est pourquoi le Conseil Général participe au financement d’emplois dans les Centres Communaux d’Action Sociale et dans les Centres Intercommunaux d’Action Sociale. Ces postes permettent de consolider la prise en charge des demandes de RSA et d’accompagnement des allocataires. C’est aussi un financement de postes de référents d’insertion des missions locales comme celles du bassin carcassonnais, de Narbonne ou de la mission locale d’insertion départementale rurale. C’est également une participation financière accordée à la Mutualité Sociale Agricole et à la Caisse d’Allocations Familiales pour le suivi des bénéficiaires du RSA. s Le programme Départemental d’insertion. Il s’agit d’une véritable boite à outils que le département constitue à partir des initiatives proposées par les acteurs associatifs ou institutionnels de l’insertion. Ici, ce sera un chantier d’insertion dont l’organisateur s’engage à former des personnes aux métiers du bâtiment. Ailleurs, ce seront des stages pour lutter contre l’illettrisme. Encore ailleurs, ce peut être une association qui se propose d’aider des personnes en situation précaire à créer leur activité. Cela peut également être des emplois aidés pour lesquels le Conseil Général de l’Aude prend en charge une partie de la rémunération par le biais du RSA. On le voit, la palette mise à disposition des référents est large. C’est ensuite à eux de définir en fonction du profil du bénéficiaire, l’outil qui sera le mieux 06 adapté pour lui permettre de retrouver le chemin de l’emploi. s Des parcours plus ou moins rapides. Pour certains, ce chemin sera court. S’agissant de personnes déjà formées ou ayant perdu leur emploi récemment, cela peut aller très vite. Pour d’autres, par contre, plusieurs étapes seront nécessaires et avant d’entreprendre l’itinéraire vers une activité rémunérée, il faudra les aider à se réinsérer socialement. Mais pour tous, l’enjeu est d’importance et nos agents sont prêts à les y aider. s Le soutien aux associations de chantiers d’insertion. Les chantiers d’insertion accueillent, embauchent et organisent le suivi, l’accompagnement, l’encadrement technique et la formation de ses salariés en vue de faciliter leur insertion sociale et professionnelle durable. Les chantiers sont organisés par des communes, intercommunalités ou des associations, comme l’Association Insertion Patrimoine Ferroviaire. Celle-ci a organisé, sur toute l’année 2011, un chantier d’entretien et de mise en valeur de la ligne de chemin de fer et de son environnement immédiat entre Saint-Martin-Lys et Saint-Paul de Fenouillet dans les Pyrénées-Orientales. Les travaux peuvent aussi être d’élagage, de peinture de petite maçonnerie. s Les aides auprès des entreprises d’insertion. Les entreprises d’insertion emploient, en plus des salariés permanents, des personnes en parcours d’insertion recrutées en contrat à durée déterminée. « Terre d’Espérance » est l’une des associations qui assurent ces activités d’insertion et intervient sur l’ouest audois dans l’enlèvement et la récupération d’encombrants, de déménagement, de valorisation des textiles et du mobilier. L’association emploie 7 personnes en insertion, au rythme des entrées/sorties dans le dispositif sur tout le département. s Le financement de formations collectives. Les bénéficiaires du RSA suivis par un référent et ayant un contrat d’engagement visant l’acquisition de compétences peuvent bénéficier d’une aide à la formation. Le Centre de formation Batipole fait partie des organismes qui gèrent ce type de formations. À ce titre, les stagiaires accueillis acquièrent des compétences dans les secteurs du bâtiment ou de la comptabilité. Ainsi, ce sont 30 bénéficiaires par an qui bénéficient de ce dispositif. s Coopératives d’activité et d’emploi. Les coopératives d’activité et d’emploi complètent le dispositif d’accompagnement à la création d’activité dans un cadre juridique sécurisant qui permet d’acquérir des compétences professionnelles et de développer un réseau de clientèle. Parmi ces coopératives, on peut nommer : « Alternative bâtiment » ou « Énergies alternatives » dans les secteurs de l’éco-construction et de l’éco-rénovation. s Des prêts pour les porteurs de projets agricoles. Via l’association AIRDIE (Association Régionale), le Conseil Général aide les porteurs de projets liés à l’agriculture. AIRDIE permet de soutenir la création, le développement et la reprise d’activités agricoles, artisanales ou commerciales pour dynamiser les zones rurales. Ce dispositif financier permet d’obtenir un prêt pour les porteurs de projet qui ne peuvent prétendre à un prêt bancaire classique. À titre d’exemple, 20 projets ont étés soutenus en 2010. |