dossier Maîtrise des dépenses Transport scolaire L’optimisation paie Grâce aux nouveaux marchés de transport scolaire signés en 2012 pour 7 ans, sur la base de nouveaux circuits, le Conseil général économise, chaque année, 1 million d’euros. L’optimisation des circuits et des contrats a réduit le nombre de véhicules mobilisés de 7 % et la distance parcourue de 13 %, soit un gain de 11 000 km par semaine. Qui plus est, les autocars qui desservent ces circuits sont plus récents (15 ans d’âge maximum) et tous équipés de ceintures de sécurité. Solidarité logement La gestion internalisée En reprenant la gestion du Fonds de solidarité logement (FSL), le Conseil général économise 250 000 euros, versés auparavant à une association, dont il a repris le personnel, sur des postes vacants. En 2013, le FSL a permis à près de 4 000 familles d’accéder à un logement ou de s’y maintenir. baisser globalement de – 3,4 %, confirmant l’évolution déjà amorcée en 2011 (- 0,2 %). Une performance, alors que les prévisions d’inflation sont de l’ordre de + 1,8 %. Grâce à cette gestion vertueuse, le Conseil général a retrouvé des marges de manœuvre pour continuer à investir (lire p. 11). Il peut aussi ménager le pouvoir d’achat des Aubois. Pour la troisième année consécutive, le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties n’augmentera pas dans l’Aube. Cette taxe représente près de 20 % des recettes de fonctionnement du Conseil général. Ce n’est pas le cas partout. En 2012, 47 départements (déjà 34 en 2011) ont augmenté le taux de cet impôt “ménages”, pour faire face à des charges d’action sociale croissantes. La situation financière des départements est en effet fragile. « La Cour des comptes alerte sur un risque de déséquilibre structurel de leurs finances, soumises à la hausse continue des dépenses et à des recettes plus aléatoires qu’auparavant, rappelait le quotidien Le Monde, le 13 février dernier. Les dépenses des départements ont explosé en 10 ans, à commencer par les dépenses sociales, qui représentent désormais près de 65 % de leur budget de fonctionnement. » [NDLR : 67,5 % dans l’Aube]. Cette année, le Conseil général a dû rallonger 17,5 millions d’euros au budget, pour couvrir l’augmentation de certains postes (lire les indicateurs p. 13). Il est à noter, toutefois, que cette hausse des charges médico-sociales s’accompagne d’une meilleure prise en charge. Une dizaine d’établissements médico-sociaux ont ouvert ou vont ouvrir (lire p. 20). La capacité d’accueil augmentera ainsi de 50 places pour les Robert Moleda enfants accueillis en fratrie, de 210 places pour les personnes âgées et de 180 places pour les personnes handicapées. Et, pour rester sur une note positive, les 184 millions d’euros consacrés au programme départemental d’action sociale financent, de manière directe ou indirecte, près de 3 500 emplois : 500 agents et assistants familiaux (soit un tiers des effectifs du Conseil général), 1 700 postes dans les établissements et 800 équivalents temps plein dans le secteur de l’aide à domicile. À Troyes, le Conseil général aménage les premiers locaux de la future Cité du vitrail (au premier plan), tout en poursuivant la construction du Centre de congrès (à l’arrière-plan). qualité de vie Vélovoie du tour du lac d’Orient : c’est pour bientôt ! Stéphane Herbert Dix ans après la mise en service de la vélovoie des Lacs, entre Rouilly-Saint-Loup et Port-Dienville, un nouveau tronçon (15 km), qui bouclera le tour du lac d’Orient, verra bientôt le jour. Le tracé est finalisé. Quant à l’enquête publique, elle devrait avoir lieu d’ici l’été. Toutefois, les engins n’entreront en action que l’année prochaine. Au préalable, le Conseil général doit en effet lancer les procédures d’acquisitions foncières et étudier la construction d’une passerelle franchissant le canal d’amenée du barrage réservoir Seine, tout en recherchant des financements extérieurs. Crédits inscrits au budget 2013 : 200 000 euros. culture Acte 1 de la Cité du vitrail Atys À quelques pas de l’Hôtel du département, le long des quais, à Troyes, la grange de l’Hôtel-Dieu-Le-Comte fait sa mue. Pour l’heure, elle est toute encapuchonnée (photo ci-dessus). Cet été, la chrysalide laissera place au premier écrin de la future Cité du vitrail, imaginée par le Conseil général pour faire connaître le patrimoine vitré de l’Aube, unique, tant par sa surface que par l’amplitude de la période représentée (du XII e siècle au XXI e siècle). Pour le seul XVI e siècle, l’Aube possède 9 000 m 2 de verrières et plus de 1 000 baies classées. Toutes illustrent la puissance de création des ateliers troyens à cette époque. Dans ce premier espace pédagogique permanent (150 m 2 ), le Conseil général entend présenter les enjeux de la Cité du vitrail, qui, à terme, investira une aile inoccupée de l’hôtel-Dieu. Le public pourra y admirer une collection de vitraux, régulièrement renouvelée. Pour restaurer la grange de l’hôtel-Dieu, datant de la fin du XVIII e -début du XIX e siècle, le Conseil général a voté 1,4 million d’euros. 10 L’Aube nouvelle • n°83 • printemps 2013 |