dossier Robert Moleda 3 modes d’intervention 1 2 3 AIDE À L’ÉQUIPEMENT Exemple : réfection de chaussée, de bordures de trottoirs et aménagements de sécurité à Piney. soutien AUX GRANDS PROJETS Robert Moleda Exemple : aménagement du centre-ville de Troyes, vecteur d’attractivité pour l’Aube. Services Carole Bell Exemple : formation gratuite des bénévoles et salariés animant les bibliothèques. Robert Moleda Le Conseil général, principal partenaire des communes École, terrain de sport, salle des fêtes, musée ou bibliothèque… sans l’aide du Conseil général, les communes ne pourraient se doter d’équipements ni proposer autant de services de proximité à leurs administrés. À force de côtoyer les choses familières, nous avons tendance à croire qu’elles ont toujours été là », constatait Henri Kerzreho, maire de Saint-Benoistsur-Vanne, lors de l’inauguration du groupe scolaire de la Vanne, le 15 septembre dernier. « Je voudrais que les familles comprennent le sacrifice que les collectivités se sont imposé pour assurer aux enfants un enseignement de qualité », concluait-il. De fait, il n’est pas facile pour une petite commune d’investir tout en bouclant son budget. Notamment dans l’Aube, où 77% d’entre elles comptent moins de 500 habitants et 42%, moins de 200. « À Saint-Lupien [240 administrés], le budget tourne autour de 120 000 euros, déclare le maire, Nicolas Juillet. Quand nous déduisons les dépenses obli gatoires – fonctionnement de l’école, entretien des bâtiments communaux… –, nous ne dégageons que 20 à 25% de capacité de finan cement. » L’élu est catégorique : « Sans les dotations de l’État et les financements des autres partenaires, tels que le Conseil général et la Région, nous ne pourrions rien faire. » Contrairement à d’autres départements, partout où les communes portent des projets, le Conseil général de l’Aube répond présent. Il traite tous les dossiers, sans liste d’attente. Ainsi, en 2011, 84% des communes de moins de 500 habitants ont bénéficié de son intervention sur leur territoire. Et si, dans le cadre du plan de sauvegarde des finances départementales, le Conseil général a revu à la baisse le barème de ses aides en 2010, c’est précisément dans l’optique de poursuivre son action en faveur d’un développement harmonieux du territoire, sans négliger aucun domaine. 8 L'Aube nouvelle• n°82• hiver 2012-2013 |