[10] l'Aube nouvelle n°82 dec 12/jan-fev 2013
[10] l'Aube nouvelle n°82 dec 12/jan-fev 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°82 de dec 12/jan-fev 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général de l'Aube

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 28

  • Taille du fichier PDF : 4,6 Mo

  • Dans ce numéro : Le conseil général, partenaire des communes

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 10 - 11  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
10 11
dossier La création du musée Camille-Claudel à Nogent-sur-Seine est soutenue par le Conseil général à hauteur de 1,3 million d’euros. Ville de Nogent-sur-Seine À Vendeuvre-sur-Barse, l’usine louée à la commune par Veka Recyclage (recyclage de menuiseries PVC) a été agrandie grâce à une subvention de 150 000 euros du Conseil général. Philippe Masson ➜ 233 églises de l’Aube restaurées en 10 ans, dont celle de Nogenten-Othe (photo). Soit 482 opérations (édifices et œuvres d’art) cofinancées par le Conseil général entre 2001 et 2011, pour un montant de 12,65 millions d’euros. Stéphane Herbert et écoles municipales de musique et de danse. Cela comprend aussi les subventions pour la natation scolaire, les cantines ou encore les centres de loisirs ou classes de découverte. En matière de lecture publique, la Bibliothèque départementale de prêt (BDP) du Conseil général apporte aux petites communes des services très importants, moyennant une cotisation modique (au maximum 0,30 euro par habitant et par an). « Bénévoles ou salariés, les animateurs de bibliothèques et de points lecture suivent une formation de base qu’ils peuvent ensuite compléter », indique Marie-Josée Rich. Parmi les nouveautés de 2013 : se former pour savoir susciter l’intérêt de publics ados et jeunes, concevoir une animation ou parler d’un livre que l’on a aimé. « Près de 150 personnes participent chaque année à ces formations », précise la directrice de la BDP. Et pour que les structures les plus modestes puissent offrir des animations à leurs usagers, la BDP prête des matériels tels que théâtres d’images, racontetapis, voire des expositions clés en main. Autre service culturel du Conseil général, la direction des Archives et du patrimoine conseille les maires pour l’archivage ; elle participe aussi au tout nouveau service d’archivage itinérant mis en place par le Centre de gestion. Dans un tout autre domaine, l’assainissement, le Conseil général a créé, il y a une dizaine d’années, un service d’assistance techni que aux communes rurales équipées d’une station d’épuration (Satese). « Moyennant une convention de partenariat, le Satese expertise les installations et effectue des mesures, aujourd’hui dans 82 communes », note Pascal Goujard, chef du service Eau et agriculture. LE CONSEIL GÉNÉRAL, LABORATOIRE D’INNOVATIONS Pour tout ce qui a trait aux travaux routiers, le Conseil général propose aux communes une assistance à maîtrise d’ouvrage. Rémunérée, cette prestation concerne des projets significatifs, de plusieurs centaines de milliers d’euros. Quand il s’agit de chantiers moins volumineux, la direction des Routes conseille les maires en amont et de façon informelle. « Nous analysons les problèmes de voirie ou de circulation, puis nous indiquons la démarche qui pourrait être mise en œuvre et les subventions susceptibles d’être allouées, commente Michel Berthelon. Robert Moleda Construction du groupe scolaire de Saint-Benoist-sur-Vanne L’école n’aurait pu voir le jour sans la participation financière du Conseil général et de nos autres partenaires. Bérulle, Saint- Benoist-sur-Vanne et Vulaines sont des communes certes dynamiques, mais petites ! Chacune compte moins de 300 habitants. Le nouveau groupe scolaire dispose de 3 classes, dont une avec tableau numérique, d’une salle d’évolution et d’une garderie. Le plus, c’est la cantine, où déjeunent 88 des 107 enfants accueillis. Henri Kerzreho, maire de Saint-Benoist-sur-Vanne 10 L'Aube nouvelle• n°82• hiver 2012-2013
Robert Moleda Le complexe aquatique Nagéo d’Arcis-sur-Aube accueille une population plus large que celle de la seule communauté de communes. Conséquence : le Conseil général y a investi 640 000 euros. Nous prenons part parfois à la construction de la solution et, le cas échéant, à sa réalisation. » S’il est un secteur où le Conseil général a particulièrement recherché la mutualisation, c’est bien celui des nouvelles techno logies. Depuis 2005, les communes de l’Aube utilisent, gratuitement, un portail Extranet qui regroupe annuaires, fiches pratiques, modèles, etc., une mine d’informations pour assister les communes dans leur gestion ! Dans le même temps, le Conseil général a entrepris de remplacer ses procédures « papier » par l’échange électronique, terrain où il est notablement à la pointe. Aujourd’hui, dans le cadre d’une société publique locale (SPL), 700 projets communaux soutenus par le Conseil général en 2011 : conseil en amont, accompagnement, assistance à maîtrise d’ouvrage, subventions d’équipement… il partage ce savoir-faire et met à disposition des communes ses propres outils de dématérialisation (lire ci-dessous). Sur les 400 actionnaires de la SPL-Xdemat, on dénombre 370 communes de l’Aube. « C’est un service précieux pour les petites collectivités qui n’ont ni les moyens ni le temps de s’investir dans cette démarche », insiste Philippe Ricard, en charge des nouvelles technologies. Le tout pour un coût modeste. Par la simple acquisition d’une action au tarif de 15,50 euros, le bouquet de services ne dépasse pas les 200 euros par an pour une commune de moins de 500 habitants. ■ Marie-Pierre Moyot SPL-XDEMAT La boîte à outils de la dématérialisation Créée à l’initiative du Conseil général de l’Aube, la société SPL-Xdemat offre des services de dématérialisation* performants, pérennes et adaptés aux besoins des collectivités. Pour un coût annuel modique, proportionnel au nombre d’habitants, les collectivités actionnaires bénéficient d’un forfait de base : marchés publics + contrôle de légalité. Labellisée, ergonomique et promue par les fédérations du BTP, la plateforme « marchés » permet de mettre en ligne les dossiers de consultation et de recevoir des réponses électroniques. Service très apprécié, l’utilisateur peut ouvrir un accès temporaire à son maître d’œuvre ou à son architecte pour dématérialiser des marchés. UN BOUQUET D’OPTIONS S’agissant du contrôle de légalité, la transmission des actes est permanente et le retour de la préfecture, quasi immédiat. Outre la gestion des flux comptables, la SPL-Xdemat propose, en option, la gestion des listes électorales. Avec cette solution – encore rare en France –, les électeurs peuvent s’inscrire en ligne. Les avantages sont évidents : rapidité et simplicité pour l’administré, gain de temps (pas de ressaisie) et image de modernité pour la collectivité. La SPL-Xdemat développe d’autres solutions (parapheur et archivage électroniques, paiement en ligne par carte bancaire), tandis qu’une réflexion est déjà engagée autour de la gestion électronique de l’état civil et des concessions de cimetière. ➜ Plus d’infos sur www.spl-xdemat.fr ou au 03 25 42 51 79. ➜ Entreprises, prenez connaissance des consultations de la SPL sur www.xmarches.fr lexique. * dématérialisation : consiste à remplacer des supports papier par des fichiers ou des flux informatiques dans le but de faciliter et d’accélérer les échanges, de diminuer les coûts et de préserver l’environnement. L'Aube nouvelle• n°82• hiver 2012-2013 11 11



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :