Expression politique Opposition départementale "Participer à l’effort national d’équilibre financier" Le déficit de la France pour 2011 s’établit à 5,2% de la richesse nationale contre 5,7% initialement prévu, ce qui représente 10 milliards d’euros d’économies supplémentaires. Ce résultat ne doit rien au hasard, mais valide la stratégie économique de réduction des déficits, menée par le Gouvernement Fillon en vue du retour à l’équilibre budgétaire en 2016. Pour 2012, il est nécessaire de prévoir des économies réparties également entre l’Etat, la Sécurité sociale et les collectivités locales et de demander à ces dernières d’engager la même démarche de modernisation des politiques publiques et de l’organisation du travail que celle conduite par l’Etat depuis 2007, car il n’y a pas d’un côté les dépenses locales et de l’autre celles de l’Etat. C’est un principe d’équité : les collectivités locales ont depuis plusieurs années, augmenté leurs dépenses de fonctionnement et n’ont pas fait les mêmes efforts que l’Etat en matière de réduction de leurs dépenses, même en faisant abstraction des récents transferts de charges de l’Etat. Ainsi en 2012, les dotations de l’Etat qui constituent 70% du budget du Conseil général, sont maintenues à leur niveau antérieur mais sans valorisation. Depuis la réforme de la fiscalité locale, les conseils généraux ne votent plus que le taux de la taxe sur le foncier bâti dont l’évolution du produit, en Ariège, a été fixée prévisionnellement à 2%. Il est donc souhaitable de ralentir avec discernement, les dépenses des collectivités pour participer à l’effort national d’équilibre financier, tout en sauvegardant leur capacité d‘investissement ; les Ariégeois comprennent que dans cette période difficile, la solidarité nationale est de plus en plus nécessaire et non le laxisme financier proposé par certains. Pour l’Opposition départementale, Pierre Auriac-Meilleur. Majorité départementale "Nous conduirons la réforme sociale avec humilité et patience" La France a confié à François Hollande, lors du scrutin au suffrage universel du dimanche 6 mai 2012, la Présidence de la République pour cinq ans, avec l’assentiment des forces de gauche. C’est la confiance à l’homme et à son programme qui s’est ainsi manifestée, mais aussi la défiance envers le Président de la République sortant et à son gouvernement ultra libéral, après cinq années de gestion hasardeuse. Les élections législatives ont donné aux partis de gauche la majorité à l’Assemblée nationale, donnant au Président de la République les moyens d’assurer pleinement son contrat et la mise en œuvre de ses engagements. C’est un élan populaire qui a confirmé la confiance des Français au gouvernement de Jean-Marc Ayrault pour relever les défis de notre société. L’héritage est lourd, la dette importante, jamais la V e République n’avait connu une telle dépression financière et une telle disparité sociale, certains évoqueront la crise mondiale, mais celle-ci n’est pas seule responsable des tourments dont souffre notre société française. Nous devons remettre la justice, l’humain et l’égalité au cœur de nos objectifs qui doivent avoir la préoccupation de l’action de proximité. Les travaux engagés par Jean-Pierre Bel, Président du Sénat, avec les Etats généraux de la démocratie territorialité redonneront aux collectivités locales, par un nouvel acte de la décentralisation, respectant l’esprit de celle initiée par François Mitterrand, tout leur sens, toute leur légitimité, toute leur valeur de proximité. Nous savons que la situation de notre pays, conjuguée avec les difficultés de l’Union européenne et de la dérégulation mondiale nous demandent de tempérer l’ardeur de nos réformes. Mais avec le Gouvernement, l’Assemblée nationale, le Sénat et les associations des collectivités territoriales, nous conduirons notre réforme sociale avec humilité et patience, mais avec ténacité et volonté. Pour la Majorité départementale, André Montané. |