[07] Reliefs n°56 mar/avr 2013
[07] Reliefs n°56 mar/avr 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°56 de mar/avr 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de l'Ardèche

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 9,2 Mo

  • Dans ce numéro : le parc naturel des monts d'Ardèche.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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PORTRAIT LA MAISON UNAL « Ici a pris corps une ambition, un grand rêve de poète. » Les mots sont de l’artiste Daniel Abel à l’adresse de la sculpture habitée qui épouse les rochers du Sud- Ardèche : la maison Unal. Ambition car il aura fallu quarante ans à Joël Unal pour mettre la touche finale à une œuvre architecturale incroyable commencée en 1972. Rêve car les courbes charnelles, organiques qu’il a sculptées avec une infinie patience tiennent autant de la poésie que des rêveries enfantines. En 1972, quand la famille Unal fait le choix de ce terrain perdu dans la garrigue, il n’y a rien. Ni eau, ni électricité. Juste des arbres et des cailloux. Quarante ans plus tard, ils y sont encore, à la même place. Le couple Unal n’a bougé aucun rocher, coupé aucun arbre, adaptant sans cesse l’architecture au terrain, sans rien déranger. Pendant des années, Joël et son épouse avancent avec une lenteur respectueuse des plans de l’architecte Claude Häusermann-Costy, femme de Pascal Häusermann, l’inventeur de l’architecture en voile de béton qui gouverne toute cette construction. En 1977, la première bulle est finie. Joël Unal démissionne de son emploi grenoblois et s’installe sur le site pour se consacrer uniquement à la maison. Savait-il alors combien d’années il consacrerait à sculpter l’écrin dont il rêvait depuis toujours ? Non, Joël Unal a la force simple de l’inconscience, celle qui veut que quand on commence quelque chose, il vaut mieux le finir. Et il l’aura fini, sans jamais déroger au principe de respect, d’harmonie avec la nature. Une bulle s’appuie tout en douceur sur un tombeau néolithique vieux de quelques milliers d’années. Un couple de chouettes hulottes niche au sommet d’une des cinq cheminées depuis vingt-cinq ans. Pour ne pas le couper lors de la construction, un laurier trône au centre de la piscine, sur une petite île. Singulière et inattendue, témoin des utopies des années 70, fruit d’une auto-construction militante, faisant corps avec les rochers, la maison Unal est classée patrimoine du XX e siècle et a été inscrite à l’inventaire des Monuments historiques en 2009. Un classement qui permet de préserver l’environnement à 500 mètres alentour. Une garantie pour Joël Unal que le site qu’il a tant respecté pendant quarante ans de construction ne sera pas dénaturé. � > EN SAVOIR PLUS © Grégoire Edouard Arcs en ciel d’Ardèche, la maison Unal est un ouvrage présentant toutes les facettes de la maison, avec des photographies agrémentées des poèmes de Daniel Abel. Il est publié par les éditions Plumes d’Ardèche avec le soutien du Conseil général de l’Ardèche. Mars / Avril 2013 | n°56 19
INITIATIVES > La pépinière de Lachapelle-sous-Aubenas : une vraie réussite ! : : Les pépinières d’entreprises : : PETITE ENTREPRISE DEVIENDRA GRANDE Celle du Teil vient d’être inaugurée peu de temps avant celle du Cheylard, celle de Lachapelle-sous-Aubenas est une vraie réussite et d’autres verront prochainement le jour : les pépinières d’entreprises sont un outil précieux pour les créateurs… d’entreprises et dopent l’emploi en Ardèche. Des bureaux, des ateliers, une salle de réunion avec visioconférence, le tout pour un prix de location financièrement très intéressant : les pépinières sont là pour aider les créateurs d’entreprises dans leurs premiers pas. Au Cheylard, l’entreprise JC3D – bénéficiaire d’une Pépite du Conseil général en 2012 – s’est installée dans la pépinière Poleyrieux à son ouverture à l’automne dernier. Spécialisée dans l’étude et la réalisation de machines et de process dédiés à l’industrie agroalimentaire, l’entreprise a trouvé dans la pépinière « une solution très intéressante ». En plus de l’aspect matériel, son fondateur Gilbert Dessus insiste sur l’importance de rompre l’isolement du créateur d’entreprise : « Quand vous quittez une entreprise avec une dynamique et que vous vous retrouvez tout seul, c’est intéressant de rentrer dans le cadre qu’offre une pépinière. » Outre cette proximité recherchée par les jeunes créateurs, les animateurs des pépinières apportent aides et conseils. Durant toute la durée de la convention d’occupation, l’entrepreneur bénéficie en effet d’un suivi régulier de ses activités et de son développement. Cet accompagnement permet aussi de faciliter son intégration dans le tissu économique local et de préparer l’après-pépinière. Opérationnelle depuis le 1 er juin 2007 et gérée par le syndicat mixte du Pays de l’Ardèche méridionale, la pépinière d’entreprises l’Espélidou, située à Lachapellesous-Aubenas, propose 20 bureaux et 8 ateliers aux porteurs de projet. Depuis l’ouverture, plus d’une dizaine d’entreprises ont déjà quitté l’Espélidou et se sont installées sur le secteur. Parmi elles, un bureau d’études spécialisé dans l’aménagement du territoire, un maître d’œuvre en bâtiment, un studio de création graphique ou encore une entreprise spécialisée dans la fabrication d’articles en cuir et textile de protection et sécurité… En cinq ans, l’activité de cette pépinière a permis la création d’environ 65 emplois. Le Conseil général a fortement aidé financièrement la création de ces pépinières. Il s’implique aussi dans l’aspect technique par l’analyse des dossiers de candidatures des créateurs. � LES PÉPINIÈRES EN ARDÈCHE L’Ardèche compte à ce jour cinq pépinières d’entreprises ; trois d’entre elles ont vu le jour récemment. • Pépinière l’Espélidou à Lachapelle-sous-Aubenas : existe depuis 2007. • Pépinière Poleyrieux au Cheylard : ouverture septembre 2012 • Pépinière du Teil : ouverture octobre 2012 • Pépinière de Vidalon à Annonay : ouverture janvier 2013 • Pépinière des métiers d’Art Pépit’Art à Chandolas (trois artisans d’art) > À Poleyrieux au Cheylard, l’accueil des visiteurs fait partie des services partagés. 20 n°56 | Mars / Avril 2013



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